Le Journal: Pourquoi t’es-tu lancé en tant que coach?
Flavio: Personnellement, j’apprécie beaucoup tous les programmes qui sont organisés à l’UNIGE afin de favoriser l’entraide et la création d’une véritable communauté estudiantine. Il y a de très belles valeurs au sein de cette communauté et j’avais envie de les faire partager à mon tour. Quand on arrive à l’UNIGE et qu’on se jette dans le bain, ce n’est pas toujours facile de s’y retrouver. J’avais envie de faire partie de ces bouées qui aident un peu à sortir la tête de l’eau.
Concrètement, ça se passe comment?
Les inscriptions s’ouvrent dès le mois de mai pour la rentrée suivante. Pour celles et ceux qui souhaitent rejoindre le programme à la rentrée ou durant l’année, c’est cependant toujours possible. Les coachs reçoivent ensuite une petite formation. Jusqu’à l’année dernière, un ou plusieurs filleul-es étaient assigné-es de manière aléatoire à un-e coach. Mais à la suite d’un projet pilote au sein de la Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation, une rencontre est organisée cette année avec tous et toutes les participant-es au programme d’une même faculté durant les Welcome Days. C’est l’occasion d’établir un premier contact et de créer les groupes selon les affinités.
Durant l’année, on planifie au moins trois rencontres par groupe. On peut organiser, en outre, d’autres sessions ou avoir des contacts individuels avec les filleul-es. Mais tout engagement supplémentaire dépend de notre temps disponible, ce qui est très pratique.
Est-ce que des activités sociales sont organisées?
Oui. Le fait qu’on soit toutes et tous des étudiant-es crée une belle proximité: on est dans la «même sauce»! En plus des rencontres «obligatoires», d’autres, plus informelles, se mettent donc en place entre les membres d’un groupe, que ce soit pour découvrir les petits restos de la ville ou pour profiter des activités en marge des études. L’année dernière, Campus Coach a organisé une rencontre avec tous et toutes les filleul-es et les coachs. C’était super de se retrouver à plusieurs. À titre personnel, je leur mentionne également les diverses opportunités de rencontre qui existent en dehors du programme Campus Coach, comme l’Association des étudiant-es en droit, dont je fais également partie.
Quelles sont les questions qui reviennent le plus souvent?
Les questions de base sont souvent liées à l’aspect administratif de la vie universitaire. Pour les étudiant-es en droit, par exemple, la répartition des examens est un thème récurrent. Les étudiant-es internationaux/ales sont davantage préoccupé-es par des interrogations liées à leur installation à Genève: assurance maladie, logement, etc. Mais dès qu’une question dépasse mes compétences, que ce soit par rapport à la santé mentale ou aux demandes de bourses, je fais le relais avec les nombreux programmes d’aide qui existent au sein de l’institution.
Pour moi, le rôle d’un-e coach consiste aussi à démystifier des idées qui ont parfois la vie dure. Beaucoup d’étudiant-es des environs ont en effet entendu parler de leur faculté avant d’y arriver. Elles et ils ont donc un certain nombre d’a priori vis-à-vis de cours qui ont la réputation d’être trop difficiles ou de certain-es profs jugé-es trop sévères. Je trouve important de les rassurer, de leur montrer la réalité de l’intérieur et de partager mon expérience.
Être coach, on y gagne quoi?
Beaucoup! C’est une belle opportunité de participer à la création d’une communauté estudiantine soudée. Et c’est très enrichissant: on apprend à gérer un petit groupe, à synthétiser son propos et à communiquer des informations de manière claire. Pour le CV, c’est un plus. On a même accès à un certain nombre de formations continues.
Socialement, aussi, c’est génial. C’est une belle occasion de se faire des ami-es. Cela nous permet de découvrir de nombreuses personnes de cultures différentes. Et puis, certains parcours et trajectoires sont vraiment impressionnants, et c’est quelque chose qui motive énormément.
Vous avez envie de devenir coach à votre tour? Inscrivez-vous!