5 mai 2021 - AD

 

Vie de l'UNIGE

Réseauter dans un monde confiné

Préparer les étudiant-es à l’entrée dans le monde du travail en période de pandémie: voilà le challenge que relève l’UNIGE au travers d’une série de nouvelles mesures. Du réseautage aux aspects psychologiques, retour sur une forme d’accompagnement spécifiquement adaptée à la crise.

 

 

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L’obtention d’un diplôme universitaire constitue l’aboutissement de tout cursus estudiantin, mais elle peut aussi être source d'inquiétudes. L’arrivée sur le marché du travail peut en effet s’avérer abrupte, un sentiment renforcé par les contraintes dues à la pandémie. Face à ces défis, l’UNIGE offre un cadre de soutien renforcé à travers de nombreux ateliers et séances de conseils permettant de développer outils et stratégies de recherche d’emploi. Un accent particulier a été mis sur le développement des compétences transversales des étudiant-es au travers d’un programme dédié à cette thématique.

 

 

La constitution d’un réseau professionnel, nécessaire afin de décrocher un emploi, s’est notamment transformée en course d’obstacles à cause des distances imposées. «Nous essayons de remédier à ces difficultés en multipliant des événements virtuels durant lesquels les étudiant-es rencontrent des professionnel-les issu-es du domaine qui les intéresse. Notre programme de mentorat ou nos prestations d’échanges et de réseautage avec des employeurs/euses ou des professionnel-les vont dans ce sens», explique Dimitri Ruiz, chef de projet d’insertion professionnelle au Centre de carrière de l’UNIGE, dans la Tribune de Genève du 17 mars. Un engagement que partage Jasmine Champenois, directrice de la Division de la formation et des étudiant-es. «Chacun-e dispose d’un réseau de base qui, sans le savoir, a des liens indirects avec un domaine que l’on recherche. Les étudiant-es peuvent, par exemple, s’adresser au corps professoral, souvent constitué de membres de la profession.» Elle rappelle par ailleurs que tous les domaines ne sont pas touchés par la crise de la même manière, puisque les secteurs de la santé et de la communication numérique connaissent un réel développement. 

Dimitri Ruiz insiste également sur les aspects psychologiques du soutien proposé et sur la nécessité de rester mentalement actif/ive dans des circonstances difficiles. «Il est aussi important de privilégier le contact avec des personnes positives et bienveillantes pour maintenir une bonne dynamique, explique-t-il. Pourquoi ne pas profiter de cette période de semi-confinement pour développer de nouvelles compétences techniques, linguistiques ou informatiques?» 

D’autres entités encouragent également le développement des réseaux, à l’image de GSEM Alumni, qui a planifié une série d’événements virtuels afin d’encadrer les étudiant-es dans leurs démarches. Lors du premier volet, tenu le 19 mars, Jean-Yves Mercier, directeur de l’innovation pédagogique pour les programmes de formation continue de la GSEM, a notamment présenté quelques stratégies adaptées pour s’intégrer au monde du travail à distance et s'accommoder de ses particularités.

 

 

 

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