30 juin 2022 - Alexandra Charvet

 

Vie de l'UNIGE

Nouveau Rectorat en 2023: la procédure est lancée

Après avoir tenu les rênes de l’institution pendant huit ans, Yves Flückiger quittera son poste le 15 juillet 2023. La procédure de désignation du/de la prochain-e recteur/trice a été lancée par l’Assemblée de l’Université le 22 juin dernier.

 

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Diriger l’Université, définir son programme de politique générale et ses plans de développement, la représenter auprès des instances cantonales, fédérales et internationales: voilà quelques-unes des missions que le/la recteur/trice de l’UNIGE est appelé-e à effectuer. Entré en fonction en juillet 2015, Yves Flückiger quittera son poste l’été prochain, au terme de ses deux mandats. Pour trouver la personne apte à le remplacer, l’Assemblée de l’Université a lancé, lors de sa séance du 22 juin dernier, la procédure de désignation du prochain recteur ou de la prochaine rectrice, conformément à la Loi sur l’Université. Celle-ci prévoit en effet que ce soit cet organe participatif qui désigne larectrice ou le recteur après consultation du Conseil d’orientation stratégique (COSt). «Je suis convaincu que l’aspect participatif dans ce processus est vital pour l’Université de demain, précise Iaroslav Gaponenko, président de l’Assemblée de l’UNIGE. C’est dans cet esprit que, dans un souci de transparence, l’Assemblée a renoncé à former un comité de nomination restreint pour inclure l’ensemble de ses 45 membres dans la procédure. J’encourage également la communauté universitaire à y participer, en partageant l’annonce, en encourageant des candidatures et en se tenant informée auprès des représentant-es de l’Assemblée.» Une fois désignée par l’Assemblée, la future rectrice ou le futur recteur sera nommé-e par le Conseil d’État pour un mandat de quatre ans (2023-2027).

 

Afin de définir les critères nécessaires pour briguer ce poste, l’Assemblée a auditionné plusieurs personnalités, dont Yves Flückiger, la conseillère d’État Anne Emery-Torracinta, le recteur de l’UNIL Frédéric Herman ainsi que les doyennes et doyens de l’UNIGE. L’attachement aux valeurs académiques, les compétences d'écoute, de dialogue et de conviction capables de fédérer les différents corps de l’Université (étudiant-es, PAT, CCER, professeur-es) et les facultés ou encore la capacité à concilier vision d’avenir et participation ont été, entre autres, retenus. «Le ou la futur-e recteur/trice devra non seulement diriger notre institution, mais également posséder une vision de gouvernance fédératrice et responsable, complète Iaroslav Gaponenko. Notre société fait actuellement face à des défis majeurs, avec une perspective de transition socio-écologique – et le/la recteur/trice et son équipe devront établir une stratégie durable. À l’interne, il ou elle devra également être à l’écoute et collaborer avec les quatre corps que compte l’Université autour d’une vision collégiale et participative.» Les termes de l’appel à candidatures sont à découvrir ici. La mise au concours publique du poste va être prochainement publiée dans différents journaux nationaux et internationaux. Le délai de candidature a été fixé au 1er septembre 2022.

Le 28 septembre prochain, l’Assemblée discutera, à huis clos avec le COSt, des dossiers de candidature reçus et établira la liste des personnes à auditionner. À noter que le COSt peut proposer une ou plusieurs candidatures à l’Assemblée. «Ce Conseil est consulté à toutes les étapes de la procédure et nous avons d’ailleurs accueilli ses représentant-es lors de nos diverses auditions, explique Iaroslav Gaponenko. Le COSt est composé de personnes ayant une importante expérience de direction dans des institutions autres que l’UNIGE et disposant d’un point de vue extérieur complémentaire sur les besoins et défis de notre Université.» Les entretiens devraient débuter au mois d’octobre afin de désigner une rectrice ou un recteur d’ici à la fin de cette année.

Quant à savoir si la nouvelle tête de l’UNIGE sera cette fois une femme, la question reste ouverte: «La diversité des candidatures est un point qui me tient à cœur et qui sera soutenu tout au long du processus de nomination, assure Iaroslav Gaponenko. Il est vrai qu’en plus de 160 mandats – de Théodore de Bèze en 1559 à Yves Flückiger aujourd’hui – l’alma mater n’a eu aucune rectrice. Mais ce n’est qu’une question de temps – et de personne – pour notre Université. Nous recherchons avant tout des candidat-es qui ont l’expérience et les compétences requises pour diriger notre Université.»

 

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