Émetteur majeur de gaz à effet de serre, le numérique participe grandement aux changements climatiques. C’est pourquoi l’UNIGE s’est engagée, depuis plusieurs mois déjà, dans la voie d’un avenir numérique plus sobre. Une nouvelle étape a été franchie le 25 janvier dernier, avec la signature de la Charte numérique responsable élaborée par l’INR (Institut du numérique responsable). Cette adhésion s’inscrit dans le plan d’action Sobriété numérique de l’UNIGE, lui-même inclus dans la Stratégie numérique de l’institution.

Composée de cinq points, cette Charte a déjà été signée par 443 organisations en France, en Belgique et en Suisse. Les engagements pris par le/la signataire portent tant sur l’environnement que sur l’accessibilité, l’éthique, la transparence ou l’émergence de nouveaux comportements et valeurs. À l’UNIGE, ces cinq axes se déclinent en une série de mesures et actions, dont l’engagement est précisé sur le site web de l’INR. Parmi ces dernières figurent notamment l’évolution des politiques d’achats informatiques, l’abandon de la notion de durée de vie maximale des ordinateurs, l’analyse de la circularité du matériel informatique ou encore la sensibilisation de la communauté universitaire aux enjeux environnementaux du numérique. Celle-ci se mène notamment à l’aide d’ateliers ludiques et interactifs dont la prochaine session est agendée au jeudi 2 mars. L’institution a également prévu, en partenariat avec l’État de Genève, de participer au Cyber World CleanUp Day, une journée organisée pour que l’ensemble de la communauté universitaire puisse agir concrètement en nettoyant ses données.

>> Lire aussi: L’avenir numérique de l’UNIGE sera plus sobre