Directeur général de l’Union centrale pour le bien des aveugles (UCBA)
Je me souviens avec grand plaisir de mes études à la Faculté des lettres à Genève. J’avais choisi comme branches la langue et littérature allemande, l’histoire et la sociologie. Elles se complètent à merveille. Ce choix m’a permis d’acquérir une bonne connaissance générale. Au sein du Département de langue et littérature allemandes, un programme d’étude varié s’offrait à moi avec des cours d’une haute qualité qui couvraient différentes époques et genres littéraires. Dans ce cadre, de multiples liens édifiants se sont noués entres les étudiants et les enseignants, qui m’ont sans doute motivé et encouragé davantage.
Pendant mes études, je n’avais point d’objectifs professionnels précis dans la tête. Je comptais plutôt sur le fait qu’une licence ès lettres m’ouvrirait de toute façon la porte à de multiples débouchés professionnels, à condition que l’on soit prêt à se spécialiser dans une branche choisie.
Les effets de synergie entre des études axées sur une culture générale et une spécialisation qui se développe sur cette base (comme par ex. marketing, gestion, didactique, communication, journalisme, aide au développement, etc.) sont très précieux. J’ai moi-même obtenu par la suite un MBA à l’Université de Fribourg, un diplôme très prisé sur le marché du travail. Je pense que cette tendance s’est encore davantage accentuée.
