Etudes Genevoises sur l'Antiquité
Volume 1 L. E. Baumer, P. Birchler Emery, M. Campagnolo (éds.), Le voyage à Crotone : découvrir la Calabre de l'Antiquité à nos jours, Actes du Colloque international organisé par l'Unité d'archéologie classique du Département des sciences de l'Antiquité Université de Genève, 11 mai 2012, Kroton 1 (éds. L. E. Baumer, D. Marino). Etudes genevoises sur l’Antiquité. Vol. 1, Bern, Berlin, Bruxelles, Frankfurt am Main, New York, Oxford, Wien, 2014. La cité de Crotone et son arrière-pays se trouvent au cœur d’un projet de recherches initié par l’Unité d’archéologie classique de l’Université de Genève, en collaboration avec l’Office territorial de Crotone et Sila de la Surintendance pour le patrimoine archéologique de la Calabre. Un premier volet des travaux a vu l’organisation d’un colloque international en 2012 à l’Université de Genève, réunissant des spécialistes, philologues, historiens de l’Antiquité, archéologues, pour discuter du voyage et des voyageurs à Crotone. Si la majeure partie des contributions s’intéresse aux voyageurs des temps modernes, les visiteurs de l’Antiquité sont aussi évoqués, mythiques ou réels, et leurs motivations analysées et comparées à celles des « touristes » plus récents. Les contributions de cet ouvrage en présentent quelques-uns, en questionnant leurs motivations et leur rapport au voyage, permettant ainsi une mise en perspective des raisons du voyage à Crotone. |
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Volume 2 En 2011, Michel Aberson, Maria Cristina Biella, Massimiliano Di Fazio et Manuela Wullschleger, deux Italiens et deux Suisses, deux archéologues et deux historiens de l’Antiquité, se rencontrent près de Genève, à la Fondation Hardt pour l’étude de l’Antiquité classique, et décident de se lancer ensemble dans une aventure audacieuse : organiser trois rencontres scientifiques sur les peuples de l’Italie centrale, leurs destins respectifs à l’époque de l’indépendance, leurs relations avec Rome et la (re)construction de leurs identités à l’intérieur de l’État romain. L’idée est d’amener des historiens, des archéologues, des linguistes et des spécialistes de la littérature latine à collaborer et à construire ensemble un discours, parfois contrasté, sur ces diverses thématiques. Ils obtiennent alors le soutien de nombreux collègues et institutions. Le présent volume, résultat de la première de ces trois rencontres, consacrée aux périodes qui ont précédé la conquête romaine, met ainsi en scène Sabins, Ombriens, Picéniens, Samnites, Campaniens, Lucaniens, Volsques, Falisques, Capénates et Latins au travers des thématiques suivantes : l’émergence des divers ethnè dans les sources écrites, les spécificités culturelles perceptibles pour chacun d’entre eux par le biais de l’archéologie, les liens entre ethnos et territoire et les relations avec les ethnè voisins. Dans chaque cas, une démarche transdisciplinaire a été confiée à un binôme de chercheurs, l’un-e de formation plutôt archéologique, l’autre plus historique. L’ensemble de l’équipe, relevant de traditions académiques différentes, a ainsi cherché à vérifier dans quelle mesure ces « feux croisés » aboutissaient à des conclusions analogues ou mettaient au contraire en évidence une série d’images contrastées. |
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Volume 3 Esito del 2° convegno della serie «E pluribus unum? L’Italia dalla frammentazione preromana all’unità augustea», tenutosi a Roma nel 2014, il libro tratta la «romanizzazione» dell’Italia preromana, affrontando le dinamiche socio-politiche e linguistico-epigrafiche, le strutture economiche e del territorio, l’integrazione religiosa e le produzioni artistiche e artigianali. Alla base del progetto c’era l’idea di portare storici, archeologi, linguisti e specialisti di letteratura latina a collaborare per costruire insieme su questi argomenti un quadro dalle tinte a volte significativamente contrastanti. Il dibattito sulla «romanizzazione» è stato uno dei più intensi nel panorama scientifico degli ultimi decenni. Del concetto sono stati declinati tutti i possibili punti di vista, tutte le criticità, le debolezze. Nel presente volume, il focus è stato dettato da un voluto understatement. Si è scelto di accettare l’uso dell’etichetta «romanizzazione», che infatti già dal titolo è stata posta tra virgolette, lasciando che i vari intervenuti fossero liberi di ridefinirla a loro piacimento. L’idea è stata poi quella di articolare il tema in una serie di tavole rotonde, ciascuna incentrata su tematiche specifiche, caratterizzanti del fenomeno «romanizzatorio»: le dinamiche di integrazione e opposizione alla conquista dai punti di vista politico e istituzionale, le influenze reciproche a cui le diverse lingue e culture epigrafiche sono state soggette, le strutture economiche e del territorio, l’integrazione religiosa e le produzioni artistiche e artigianali sono stati gli argomenti portanti del colloquio. Attorno a queste tavole rotonde, ciascuna coordinata da un discussant, si è cercato ancora una volta di radunare studiosi di formazione e classi di età diverse, alcuni più interessati alle realtà preromane e altri i cui interessi sono invece rivolti al mondo romano, nel tentativo di creare in questo modo ancora una volta il confronto dialogico tra diversi punti di vista. |
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Volume 4 Le colloque organisé les 2-3 mai 2014 à l’Université de Genève avait pour but de donner une vue d’ensemble des connaissances sur les rites liés aux portes ou la ritualisation des passages à travers les portes dans l’Antiquité, plus précisément en Egypte, en Mésopotamie, en Anatolie, en Grèce et dans le monde biblique. Conçu sur deux journées, le colloque donnait d’une part la parole aux jeunes chercheurs de l’Université de Genève, d’autres part à des spécialistes internationaux. Qu’on les traverse, qu’on les construise, qu’on cherche à les protéger, il existe tout un ensemble de pratiques rituelles spécifiques aux portes que les différentes contributions du recueil vont aborder. Il offre donc diverses réflexions tant sur les génies des portes que sur les rites de passage qu’on traite des portes urbaines, des portes de temples ou des portes de tombes. |
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Volume 5 Ranging from Sumer to ISIS, this collection presents an historic and anthropological approach to the beard in Middle Eastern religious traditions. The twelve contributions, along with a general introduction, cover the ancient Near East (Mesopotamia, Egypt and the Hittites), Judaism, and medieval to contemporary Islam. Since Antiquity the beard has been a symbol of masculine power, linked directly to ideologies of the male body. Whether the wearing of a beard is compulsory or prohibited, encouraged or mocked, it is a fundamental marker of identity and ideology, particularly in the Islamic world. The essays in Barbe et barbus are an elegant demonstration of the complexities inherent in the pilosity of the masculine visage. Youri Volokhine, historian of religions and Egyptologist, is senior lecturer at the University of Geneva. Bruce Fudge is Professor of Arabic at the University of Geneva. Thomas Herzog, specialist in Mamluk history, is associated researcher at the University of Bern. Zina Maleh is a doctoral student in Arabic literature at the University of Geneva. |
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Volume 6 In 2011 Michel Aberson, Maria Cristina Biella, Massimiliano Di Fazio and Manuela Wullschleger (two Italians and two Swiss, two archaeologists and two historians of antiquity) met in Geneva at the Fondation Hardt pour l'étude de l'Antiquite classique and decided to undertake a challenging project together: to organize three conferences on the peoples of central Italy, taking into consideration the key milestones in their history, from their independence, through their relations with Rome and ending with the (re)construction of their identities within the Roman world.Underpinning the project, which immediately found the support of many colleagues and institutions, was the idea of bringing historians, archaeologists, linguists and specialists of Latin literature together to collaboratively create a comprehensive picture of these significantly multifaceted and sometimes even conflicting topics. The present volume is the outcome of the third conference of the series E pluribus unum? Italy from the Pre-Roman fragmentation to the Augustan Unity, held at the University of Oxford in October 2016; it deals with the specific moments of conscious rediscovery of conquered peoples’ contribution to Roman culture from the late Republic and during the Empire. These influences can be recognized particularly during the Late Republic and Augustan period, and the final outcome is the formation of a connective tissue, which can be described as the cement of the "unaccomplished identity" of ancient Italy. The volume investigates the issue from different perspectives in order to avoid the adoption of a Romanocentric perspective. |
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Volume 7 Cet ouvrage réunit une série de travaux portant sur la préhistoire et la protohistoire de la Grèce et des régions avoisinantes. Présentés le temps d’une journée à l’Université de Genève, ils ont pour but d’illustrer toute la diversité des études égéennes, que ce soit sur le plan de la méthode ou de l’étendue chronologique et géographique. Ils mêlent ainsi archéologie et philologie, dans un parcours qui va du Paléolithique au début de l’Âge du Fer et aborde Chypre, l’Anatolie ou encore l’Italie. |
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Volume 8 Les dédicaces cultuelles sont un des principaux genres épigraphiques dans la plupart des langues de l’ouest du bassin méditerranéen antique, y compris dans les langues d’attestation fragmentaire. Le présent volume, issu d’un colloque tenu à l’Academia Belgica à Rome les 18 et 19 mai 2017, est consacré à la visée pragmatique de ces textes, qui commémorent un acte de communication avec la divinité, tout en s'adressant à des êtres humains, en général membres de la même collectivité que l’auteur de l’acte cultuel commémoré. Nous souhaitons montrer la diversité des situations attestées dans l’ouest de l’aire méditerranéenne, à la fois ouverte aux échanges et extrêmement riche en cultures épigraphiques distinctes avant la généralisation des modèles latins. |
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Volume 9 Les rituels sont un élément clé des sociétés antiques. Suites orchestrées d’actes et de paroles mettant en scène et garantissant les relations entre la/les divi-nité(s) et les hommes, ils sont un défi méthodologique par leur nature vécue et performative. Leur mise en images pose de nombreuses questions qui res-sortissent tant à une réflexion iconographique qu’à une approche interprétative d’histoire des religions et d’archéologie. Ce volume est le fruit d’un dialogue entre spécialistes des diverses disciplines et des divers domaines culturels antiques (sphères mésopotamienne, hittite, étrusque, italique, grecque, romaine, byzantine). Ces analyses transversales mettent en lumière les modalités de création d’une image de rituel, les motivations qui la sous-tendent, ainsi que les contextes dans lesquels elle s’inscrit, pour en proposer une interprétation fondée méthodologiquement. |
Volume 10 Les sources littéraires antiques retracent les périodes archaïque, classique et hellénistique de l’histoire de Crotone, la fameuse ville de Grande Grèce. Elles se tarissent quand on aborde la période romaine, après la transformation de Crotone en colonie en 194 av. J.-C. Pour compléter l’histoire de Crotone de son entrée dans la sphère d’influence de Rome à la fin de la période impériale, c’est à l’archéologie qu’il faut faire appel. Au cœur de ce livre, l’archéologie du territoire est mise en dialogue avec celles des pôles urbains de la région (Crotone, Capo Colonna et Petelia) et avec l’insertion de la cité dans les réseaux culturels et économiques régionaux et méditerranéens. Téléchargement Open Access : «In Agro Crotoniensi» – Archéologie et histoire de Crotone durant la période romaine (3ème siècle av. J.-C. – 6ème siècle apr. J.-C.) – KROTON 2 - Peter Lang Verlag |
Cahiers Etudes genevoises sur l'Antiquité
Volume 1 Ce livre porte sur la question toujours controversée de la responsabilité de ceux qui ont condamné Jésus : les Juifs ont-ils livré Jésus à Pilate parce que les Romains leur auraient enlevé la compétence de prononcer et d’exécuter la peine de mort ? ou les Romains ne leur auraient-ils pas enlevé cette compétence et auraient-ils livré Jésus à Pilate pour d’autres raisons ? Ce problème relève du droit constitutionnel lié à l’organisation de l’Empire romain et au statut du peuple juif ; la question est examinée ici sur le plan strictement institutionnel et juridique. Dans les Actes des apôtres et chez Flavius Josèphe, pour des délits contre la loi juive, le Sanhédrin a pu juger et le cas échéant condamner à la peine de mort les accusés sans devoir en demander l’autorisation au gouverneur romain. Inversement, le gouverneur a pu refuser d’intervenir dans des différends qui relevaient de la loi juive. On sait aussi par les Digestes et par d’autres sources romaines que, dans leur juridiction, les gouverneurs de province n’intervenaient normalement que dans les affaires qui impliquaient des citoyens romains ; il existait une tendance à laisser les non-citoyens régler leurs affaires selon leurs lois, même quand il s’agissait de délits passibles de la peine de mort. On sait enfin, par ces mêmes sources romaines, que dans l’Empire romain les Juifs de la Diaspora ont eu, jusqu’à la christianisation de l’Empire, le pouvoir de condamner à mort ceux de leurs coreligionnaires qui violaient la loi juive, en particulier les femmes adultères et les apostats. On comprend mieux la réticence de Ponce Pilate à condamner Jésus. Adalberto Giovannini a été professeur d’histoire ancienne à l’Université de Genève de 1971 à 2005. Nombreuses publications sur l’histoire des institutions et l’histoire économique de Rome, ainsi que sur le statut juridique des Juifs et des chrétiens dans l’Empire romain. |
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Volume 2 En Grande Grèce, le bel Adonis a largement inspiré les peintres, en majorité apuliens, qui ont illustré les différents épisodes du mythe, dont la remontée des Enfers, assimilable au renouveau de la végétation, thème en rapport avec la destination funéraire des vases. |
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Volume 3 Cet ouvrage a pour sujet le problème de la persécution des chrétiens dans l'Empire romain depuis le règne de Néron jusqu'à l'édit de tolérance de Constantin. Les causes des persécutions de chrétiens, que ceux qui en étaient victimes ne parvenaient pas à comprendre, sont très controversées, l'interprétation la plus communément admise étant que le christianisme fut interdit en tant que religion ‘illicite’. |