Histoire

C’est en 1976 que les premiers enseignements de langue japonaise sont apparus à la Faculté des lettres. Robert Heinemann enseignait alors le bouddhisme japonais dans le cadre du Département d’histoire des religions et donnait quelques heures de cours de langue. Mais l’Unité d'études japonaises (Langue, littérature et civilisation) a été véritablement créée en 1980, avec à sa tête Robert Heinemann devenu professeur ordinaire de l’Université de Genève. Un curriculum complet est alors mis en place permettant de délivrer un Bachelor, puis un Master et enfin un doctorat. En 1993, le professeur Ninomiya Masayuki prend la tête de l’unité qui se développe régulièrement depuis, attirant des étudiant-es en nombre grandissant et proposant une offre de cours plus substantielle (outre l’étude de la langue japonaise, histoire, littérature, sociologie et anthropologie, genre, socio-linguistique, religions, cinéma, échanges intellectuels, histoire de la presse, manga, histoire de l’art, histoire de la langue japonaise). En 2003, le professeur Pierre-François Souyri lui succède à la tête de l’unité, suivi en septembre 2018 par la professeure Claire-Akiko Brisset. L’Unité d'études japonaises fait, à sa création, partie du Département des Mondes méditerranéens, slaves et orientaux (MESLO) dont elle se détache en 2011 pour former, avec l’Unité d'études chinoises et l'Unité d'études coréennes, un nouveau département, celui des Études est-asiatiques (ESTAS).

Enseignements

Le plan d’études permet d’obtenir un BA (Bachelor of Arts) en 3 ans et un MA (Master) en 5 ans. Le Département ESTAS délivre également un doctorat en études japonaises, mais il n’existe pas d’enseignements spécifiques destinés aux doctorant-es.

Le nombre d’étudiant-es inscrit-es dans l’unité dépassait la centaine en 2005 et était de 125 lors de la création du nouveau département en 2011. La plupart des étudiant-es qui obtiennent un master en études japonaises ont par ailleurs eu l’occasion de passer au moins une année d’études au Japon dans le cadre des accords officiels que l’Université de Genève a signés avec des universités japonaises.

Malgré un nombre d’enseignant-es limité, l’Unité d'études japonaises possède une offre de cours qui permet des études polyvalentes ou spécialisées dans le cadre des études japonaises ou asiatiques.

L’offre de cours est actuellement la suivante en BA :

• 1^e année : langue japonaise (6 à 8 heures d’enseignement hebdomadaire), cours d’introduction à la littérature et à l’histoire du Japon (2 heures hebdomadaires) ;
• 2^e année : langue japonaise (6 à 8 heures d’enseignement hebdomadaire), cours d’introduction aux études japonaises de niveau 2 (2 à 4 heures hebdomadaires) ;
• 3^e année : langue japonaise (6 à 8 heures d’enseignement hebdomadaire), cours d’introduction aux études japonaises de niveau 3 (4 à 6h heures hebdomadaires).

A l’issue du cursus de BA, les étudiant-es doivent être en mesure de se présenter au niveau 2 de la Certification internationale d’aptitude à la langue japonaise (Nihongo nôryoku shiken).

Au niveau MA, l’offre de cours permet de suivre un module centré sur le Japon prémoderne (3 à 4 h d’enseignement hebdomadaire), un module de langue japonaise moderne (3 à 4 h d’enseignement hebdomadaire) et des enseignements portant sur le Japon contemporain dans ses différentes dimensions (3 à 4 h d’enseignement hebdomadaire).

Les cours sont assurés par des enseignant-es de l’université (professeur-es, chargé-es de cours ou d’enseignement, assistant-es) ou par des professeur-es invité-es.

L’Unité d'études japonaises entretient par ailleurs des liens étroits avec les études chinoises et coréennes dont certains enseignements sont accessibles à nos étudiant-es. Des collaborations régulières sont également proposées avec d'autres composantes de la Faculté des lettres (notamment l'Unité d'histoire et d'anthropologie des religions, l'Unité d'histoire de l'art).

L’Unité d'études japonaises, comme les autres enseignements offerts dans le cadre du Département, collabore avec le Master-Asie organisé conjointement avec la Faculté des sciences de la société, la Faculté d'économie et de management, et avec l'Institut des hautes études internationales et du développement.