Digital Humanities / Humanités numériques (archive)

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Ces pages représentent la 1ère version du site dh.unige.ch, qui avait été créé par Radu Suciu en 2014, pour rassembler des activités à la Faculté des lettres en lien avec les DH autour de la recherche, de l’enseignement et de la communication.

Une nouvelle chaire en Humanités numériques a été inaugurée à 2019. Son site web reprend l'adresse dh.unige.ch.

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Photo: Fiche du catalogue papier, Fondation Martin Bodmer, Cologny (GE).

 

NB: Cette page présente quelques-unes des initiatives actuellement en cours à la Faculté des lettres en matière de Digital Humanities. Les responsables de projets menés dans le cadre de la Faculté ont la possibilité de publier ici un aperçu de leurs recherches ou résultats (se reporter à la rubrique Contact pour transmettre un bref texte de présentation).

 

The Media of Literature in the Digital Age (11.2013)

This workshop was organised in November 2013 by Drs Lucy Perry and Erzi Kukorelly as part of the CUSO doctoral Programme in English Language and Literature. More information about the workshop and its objectives are available here.

Intertextuality and Digital Humanities workshop (02.2014)

As part of a research project funded by the Swiss National Science Foundation and devoted to the study of intertextuality in Flavian epic poetry, the Classics Departments of the University at Buffalo, SUNY and the University of Geneva organized an international workshop to discuss intertextuality and the digital humanities. More details available on the dedicated blog pages of prof. Neil Coffee (University at Buffalo, USA)

 

The Bodmer Lab. A Digital World Literature (2014-2018)

Martin Bodmer (1899-1971) a constitué en un demi-siècle l'une des collections privées les plus riches et les plus prestigieuses du monde. En la pensant comme une "bibliothèque de la littérature mondiale", il a doublé sa passion de bibliophile d'un véritable engagement intellectuel dont témoignent ses publications et ses archives.
Sous la direction conjointe de Jérôme David, Michel Jeanneret et Radu Suciu, et grâce au financement de la Fondation Schmidheiny, le Bodmer Lab procède à la numérisation d'une partie substantielle et significative de cette collection. Il s'agit, en partenariat avec la Fondation Bodmer à Cologny, de rendre accessibles en ligne des documents souvent trop précieux pour être consultés et, surtout, d'accompagner cette numérisation d'un important effort de recherche dans les domaines de la "littérature mondiale", des Digital Humanities et des outils de navigation à l'usage des chercheurs, du grand public et des écoles. Le site de suivi du projet offre un aperçu de l'équipe, des événements publics organisés par le Bodmer Lab, des résultats provisoires et du basculement progressif de la collection dans le monde numérique.

http://bodmerlab.unige.ch

 

Le territoire d’Athènes. Reconstitution d’un paysage antique

Ce projet consiste à gérer des milliers de données archéologiques et épigraphiques éparses à l’aide des Systèmes d’Information géographique (SIG) dans le but d’étudier l’évolution du paysage antique de l’Attique. Grâce à ces outils, dont l’emploi en archéologie est désormais bien ancré, une myriade de données éparses peut être cartographiée et traitée, offrant aux archéologues la possibilité de progressivement recréer l’habitat rural, le réseau routier, les surfaces agricoles, les principaux secteurs d’exploitation économique et le paysage religieux. Les outils de modélisation spatiale permettent également de recréer d’anciennes frontières et limites, ainsi que des circonscriptions économiques et des réseaux de communication à l’échelle du territoire et au-delà. Le traitement facilité de ces données permet d’étudier le paysage en profondeur et d’aborder des questions qui demeuraient jusqu’alors réservées au domaine théorique.

http://www.bordersofattica.org/

 

Collections scientifiques universitaires (2014-2015)

Les Universités sont riches en collections scientifiques : collections de référence, outils, dessins, ayant servi à l’enseignement et à la recherche. Ces collections sont étroitement liées à l’histoire des universités qui les hébergent et constituent un témoignage matériel essentiel pour l’histoire du développement de disciplines scientifiques aussi diverses que l’archéologie, l’informatique, la zoologie ou les sciences de l’éducation. Les grands musées d’état sont d’ailleurs souvent issus de ces collections. L’intérêt pour les collections hébergées par les universités se manifeste à grande échelle depuis le début des années 2000, avec la constitution d’un comité de l’ICOM leur étant spécifiquement dédié (UMAC – University Museum and Collections), ainsi que la création d’un réseau européen, Universeum. La Suisse est en train de constituer un tel réseau.

Le projet "Collections scientifiques de l'UNIGE" vise à identifier et localiser les collections existant à l'Université, puis d'évaluer les besoins nécessaires à la conservation et la mise en valeur de ce patrimoine, avec une double finalité : d’une part, mettre ces collections en réseau en ligne, à disposition des historiens et chercheurs, d’autre part, créer un musée virtuel, à partir d’un choix d’objets des différentes collections, afin de refléter l’évolution de l’enseignement et de la recherche au sein de l’UNIGE,  un musée évolutif par sa nature et qui permettrait également de mettre en valeur rapidement l’une ou l’autre des disciplines de l’UNIGE, en suivant au plus près l’actualité scientifique. Le projet est soutenu par la Maison de l’histoire de l’UNIGE et a vu le jour suite aux réflexions et travaux de l’Unité d’archéologie classique autour de ses propres collections scientifiques.

 http://www.unige.ch/rectorat/maison-histoire/recherche/collscient/

 

Blended learning en sciences humaines : archéologie classique et droit

Les technologies actuelles de l’information et de la communication (TIC) ont ouvert des voies nouvelles à l’enseignement et à l’approche didactique de l’apprentissage. L’enseignement mixte à distance (blended learning) figure, dans ce contexte, parmi les concepts les plus novateurs en ce domaine. S’appuyant sur l’enseignement à distance (e-learning) aussi bien que sur l’enseignement plus traditionnel (présentiel) et le travail en groupe, le blended learning arrive à conjuguer les avantages des différents types d’enseignement en tenant compte des besoins spécifiques des apprenants.

 L’Unité d’archéologie classique avait lancé en 2010 un projet visant à expérimenter le blended learning dans l’enseignement et la diffusion de la recherche en archéologie classique : cette discipline, par son envergure chronologique (6 millénaires de culture(s) dans le bassin méditerranéen) et par la multiplicité des approches qu’elle suscite (matériaux, thématiques, méthodologies) s’imposait en effet comme un champ d’investigation idéal pour introduire ce type novateur d’enseignement dans les sciences humaines et sa diffusion à un public large.

 Pour atteindre ces objectifs, le projet prévoyait le développement et la mise en pratique d’un système de formation bipartite et évolutif par le biais de deux modules distincts mais complémentaires, l’un en formation de base et l’autre en formation continue.

 Dans son deuxième volet, le projet a abouti à la mise sur pied de deux programmes: le CAS Archéologie classique : une introduction, et le DAS en archéologie classique et droit des biens culturels.

 Ces deux formations sont bâties sur un système modulaire, permettant une grande souplesse dans l’apprentissage : les modules peuvent être suivis soit à la carte, avec ou sans crédits, soit en bloc. Le choix de cette formule d’apprentissage permet aussi d’ouvrir la formation à des apprenants ne résidant pas à Genève, ce qui implique également la mise à disposition en ligne, sur la plateforme d’enseignement spécifique au cours, de documentation numérique.

 Le modèle semble faire ses preuves et gagnerait à être transposé plus largement à l’enseignement de base.

 http://www.unige.ch/formcont/CASarcheologieclassique.html

 http://www.unige.ch/formcont/DASarcheologiedroit.html

 

Histara – Les comptes rendus, l’édition collaborative en ligne

« Histara – les comptes rendus » (http://histara.sorbonne.fr), programmé par Lorenz E. Baumer (UNIGE) et édité par un comité international, est une revue en ligne qui publie en cinq langues (allemand, anglais, espagnol, français et italien) des comptes rendus scientifiques dans le champ de l’archéologie, de l’histoire de l’art et des disciplines connexes (esthétique, archéométrie …) suivant le principe du « peer review ». Les comptes rendus publiés sont consultables sur le site de la revue  et ils sont envoyés automatiquement aux abonnés dans une lettre d’information diffusée en début de mois.

 « Histara – les comptes rendus », dans sa conception même, se présente comme un projet collaboratif : le principe de la revue repose sur la collaboration et l’interaction en ligne entre éditeurs, comité scientifique, recenseurs et abonnés dans le but de produire des comptes rendus de qualité. La simplicité a été privilégiée grâce à une communication par des courriels avec des liens individualisés et par des formulaires accessibles sur le site.

 Le site « Histara – les comptes rendus » sert aussi d’archive numérique pour des comptes rendus déjà publiés dans des périodiques spécialisés. Cette fonction est d’ailleurs appelée à se développer.  Grâce à l’accord des Presses Universitaires de France (PUF), l’intégration des comptes rendus de la Revue Archéologique depuis 1862 jusqu’à l’an 2000 est en cours. Les comptes rendus de la revue Instrumentum sur l'artisanat antique sont également archivés.

 « Histara – les comptes rendus » est un outil de diffusion des connaissances scientifiques particulièrement efficace et utile qui s'inscrit dans le champ de recherche des humanités numériques.

 http://histara.sorbonne.fr