J’ai choisi les études de lettres au sortir du collège. C’était en 2009. Par intérêt pour la langue et la littérature, j’ai opté pour le français, mais aussi pour l’histoire qui me paraissait offrir un champ d’étude infini. Je ne savais alors pas vers quel métier je me dirigerai une fois mes études terminées. J’aimais écrire, j’aimais les mots, je ne réfléchissais pas au-delà.

Au fil du temps, du Bachelor au Master, j’ai poursuivi ma découverte des textes littéraires et développé ma créativité, notamment dans le cadre des cours d’écriture de Guy Poitry, aujourd’hui retraité, que j’ai adoré.

C’est juste avant de commencer mon Master, en 2013, que j’ai effectué mon premier stage de journaliste à la rédaction du Courrier. Un peu au hasard, un peu au culot. Trois mois de découvertes intenses qui m’ont tout de suite convaincue: j’en ferai mon métier. Par la suite, en parallèle de mes études, j’ai continué à travailler au Courrier puis à la Tribune de Genève. Partir en reportage, restituer un témoignage ou encore enquêter sur un sujet sensible: les différentes facettes du métier m’ont immédiatement plu, tout comme son aspect très concret et gratifiant.

En 2016, j’ai commencé à travailler au quotidien Le Temps, où je suis toujours employée au sein de la rubrique genevoise. J’y traite principalement l’actualité genevoise et ses multiples turpitudes. Au-delà des articles que je rédige, il m’arrive aussi d’animer des conférences, des débats comme récemment dans le cadre des élections cantonales genevoises ou encore des élections fédérales. En clair, même si la branche des médias traverse des turbulences, je prends énormément de plaisir à exercer mon métier au quotidien.