Présentation du département

Le Département d’histoire générale est l’un des plus importants de Suisse, par le nombre de ses étudiant-e-s et la richesse de son offre de cours. Il constitue l’épine dorsale des études et des recherches historiques à l’UNIGE. Fondé en 1973 dans sa forme actuelle, mais puisant dans une tradition des chaires d’histoire qui remonte au XIXe siècle, il compte parmi ses anciens membres des professeurs de grande renommée tel que Jean-Claude Favez, auteur d’un ouvrage sur le CICR et la Shoah et ancien recteur de l’Université, ainsi que Bronislaw Bazcko, fondateur d’un groupe de recherche sur les Lumières qui est toujours très actif sous l’égide de son successeur. Aujourd’hui, le Département d’histoire générale combine une forte sensibilité pour les phénomènes qui ont contribué au rayonnement de Genève - tels que la Réforme, les Lumières, l’arrivée des organisations humanitaires, pacifistes et internationales - avec l’engagement pour l’innovation de la recherche historique en étroite résonance avec les grands courants de la discipline. De son dynamisme témoignent ses nombreux doctorants, la réception des publications de ses chercheurs, les projets d’envergure dans lesquels ceux-ci sont impliqués ainsi que les distinctions et prix qu’ils ont obtenus.

Le Département est organisé en cinq unités spécialisées, qui représentent chacune un « champ d’études » : Histoire ancienne, Histoire médiévale, Histoire moderne, Histoire contemporaine, Histoire suisse (transversale). Ainsi le Département offre la possibilité de se familiariser avec, et d’approfondir, chaque période de l’histoire depuis l’Antiquité. De plus, le Département est ouvert sur le monde et propose aux étudiant-e-s des regards sur les aires géographiques les plus variées, souvent sous un angle « transnational » qui dépasse le cadre analytique de l’état-nation. Vous pouvez y suivre des séminaires sur la Suisse et l’Europe mais également sur les Amériques, l’Afrique, et l’Asie. Sa diversité s’exprime également à travers les approches: l’histoire sociale et du genre, l’histoire culturelle, humanitaire, politique, et celle des relations internationales y trouvent toutes leur place.

Les enseignant-e-s du Département consacrent une grande énergie à l’encadrement des étudiant-e-s. À cet égard, le Département privilégie autant que possible des séminaires dialogiques qui permettent l’apprentissage par l’interaction, et un suivi plus personnalisé qu’un cours magistral. Les séminaires sont des lieux d’échanges intellectuels par excellence qui contribuent à former des citoyens autonomes et critiques.

Par ailleurs, les membres et les unités de notre Département entretiennent activement des liens avec les universités et les principaux centres de recherche en Suisse, en Europe et dans le monde. Cela se traduit, pour les étudiant-e-s de Bachelor et de Master, en de nombreux programmes d’échange permettant aux étudiant-e-s qui le souhaitent de passer un ou deux semestres dans nos universités partenaires et, grâce à l’européanisation des cursus, de valider les crédits obtenus à l’étranger dans leur université d’origine. Pour les doctorants, le programme de bourses pour les jeunes chercheur-euse-s ou les chercheur-euse-s avancé-e-s du Fonds national de la recherche scientifique suisse ainsi que l’aide précieuse accordée par de nombreuses fondations leur permettent de poursuivre leurs recherches à l’étranger. Parallèlement, le Département s’engage dans des programmes doctoraux et de recherche avec d’autres universités et instituts de recherche suisses et européens.

Le Département témoigne d’une forte volonté de collaboration de haut niveau, au sein de l’Université et en dehors. Chacune des unités du Département organise activement des colloques scientifiques internationaux et collabore avec de nombreuses revues scientifiques de renommée et ainsi qu’avec les médias.

Le Département offre quatre programmes d’études ainsi que le doctorat ès lettres. Le programme du Baccalauréat universitaire en Histoire générale offre aux étudiant-e-s l’opportunité d’acquérir des aptitudes méthodologiques, des connaissances, une culture et une conscience historiques étendues dans les quatre périodes de l’histoire ainsi qu’en histoire suisse (les cinq « champs d’études »). Parmi ces cinq champs, les étudiants choisissent pendant la première année trois champs de spécialisation.

Les programmes de Maîtrise (Master) permettent aux étudiant-e-s de se spécialiser tant chronologiquement que thématiquement et de peaufiner leurs méthodes de recherche, leur capacités d’argumentation, de présentation orale et écrite. À l’offre de la Maîtrise d’Histoire générale dans laquelle les étudiants choisissent trois champs s’ajoute, depuis 2012, la Maîtrise plus spécialisée d’Histoire transnationale. Fruit d’une large coopération avec nos partenaires, surtout contemporanéistes et modernistes, de la Faculté des lettres, ainsi qu’avec l’Institut d’histoire de la réforme et l’Institut d’histoire économique Paul Bairoch, celle-ci privilégie l’ouverture vers le monde européen et extra-européen et insiste sur les interactions et circulations sociales, culturelles, économiques et politiques entre sociétés. L’année 2014 a également vu la naissance d’une Maîtrise « recherche » en Histoire générale à 120 crédits.

Ces trois Masters peuvent enfin, et c’est la dernière étape, ouvrir la voie au doctorat. Le Département compte plus d’une trentaine de doctorant-e-s qui travaillent dans une ambiance collégiale sur des thématiques variées, et contribuent aussi bien à l’enseignement qu’à la recherche.

Par ailleurs, le Département offre une contribution importante au programme inter-facultaire du baccalauréat universitaire en relations internationales, dont les diplômé-e-s spécialisés en histoire peuvent continuer leurs études dans le cadre de la maîtrise d’histoire transnationale ; il participe aussi à de multiples coopérations au niveau de la formation de maîtrise (par ex. dans le programme d’études européennes) et doctorale.