Débouchés après les études d'histoire
Contrairement à une idée reçue, la formation en histoire (et plus généralement celle en Lettres), offre de nombreux débouchés. Un an après la fin de leurs études, 95% des diplômés d’histoire ont trouvé un emploi, selon une étude récente de l’Office fédéral de la statistique, ce qui correspond aux chiffres concernant les diplômés d’autres disciplines apparemment plus en phase avec le monde du travail. Cinq ans après la fin de leurs études, les diplômés en histoire se trouvent répartis dans les secteurs suivants :
- 15 % dans l’enseignement : primaire, secondaire, universitaire
- 32 % dans le secteur public : journalisme, administrations locale, cantonale ou fédérale, institutions culturelles, etc.
- 54 % dans le secteur privé : presse, relations publiques, analyse, banques…
À travers leurs études et de nombreux travaux menés de manière indépendante, les étudiants en histoire acquièrent, outre les connaissances proprement historiques, de vastes compétences essentielles pour de nombreuses professions :
- curiosité, esprit d’analyse rigoureux et sens critique aiguisé ;
- capacité à mobiliser une documentation et à argumenter avec précision ;
- aptitude à communiquer de manière efficace, à l’oral comme à l’écrit ;
- autonomie de travail, fort esprit d’initiative et capacité d’assumer des responsabilités ;
- capacité de compréhension et d’empathie envers les diversités.
Témoignages
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JONAS PASQUIER
Diplomate au sein du DFAE
Licencié en Espagnol et Histoire depuis 2007, je me suis ensuite spécialisé avec un master en Science Politique à l’IHEID en 2009. J'ai notamment été responsable de projet au Service des relations internationales, UNIGE, 2009-2011.Actuellement je suis diplomate au sein du DFAE. Mes études d’histoire m'ont permis d’acquérir de solides compétences analytiques et rédactionnelles, une expertise en histoire politique et en relations internationales ainsi qu’une base de culture générale idéale pour un métier généraliste comme la diplomatie.
ludovic maugué
Chercheur FNS senior à la Haute Ecole de Santé Vaud (HESAV) et Collaborateur scientifique auprès de la Commission indépendante d’expert chargée de réaliser une étude sur l’internement administratif en Suisse (CIE/UEK internements administratifs)
Docteur en Histoire (2016), j'ai été collaborateur de l’enseignement et de la recherche au Département d’Histoire à Genève et à l’Hesav.Mes études d’histoire se sont avérées déterminantes pour pouvoir exercer mes mandats actuels, lesquels s’inscrivent dans la continuité des recherches menées dans le cadre des mes études au sein du département d’histoire. ».
Anthony Chenevard
Responsable éditorial chez Georg Editeur
Actuellement, je suis responsable éditorial pour les éditions Georg (et M&H), à Genève. Depuis la fin de mes études j’ai travaillé comme assistant de publication à la Haute École de Musique, puis sur des projets de recherche pour Infoclio et la Société littéraire de Genève notamment, en faisant en parallèle des remplacements, des piges dans la presse et un peu de graphisme…
La méthodologie et la position critique du métier d’historien sont des acquis fondamentaux qui m’ont servi autant pour l’enseignement et mes mandats de recherche bien sûr, que pour mon métier actuel. La matérialité de l’archive et l’usage du livre comme outil ont sans doute aussi influencé mon expérience de la lecture (au sens large) et mon envie de travailler avec les livres».
Sarah Maes
Chargée de communication aux Cinémas du Grütli (Genève)
J'ai obtenu une licence spéciale en histoire générale en 2008 (Unige) puis un Master en Histoire du Cinéma en 2012 (Unil).
Actuellement, je suis chargé du programme pour le jeune public et de la communication des Cinémas du Grütli depuis 5 ans. Avant cela, j’ai fait quelques remplacements au DIP, travaillé auprès des enfants (crèche, monitrice de camps de vacances) et travaillé au sein de plusieurs festivals de cinéma. J'ai également effectué des emplois d’étudiante à la Migros, La Poste etc..
J’ai appris l’autonomie mais aussi le travail en équipe, la prise d’initiatives, la curiosité et le goût de la recherche, ainsi qu’une aisance rédactionnelle qui est toujours utile.
Grâce au temps que les études en Lettres laissent, il est possible de développer ses loisirs, et apprendre à se connaître mais aussi à faire des petits boulots qui apportent une expérience du monde du travail. »
Camila Aros
Secrétaire syndicale au syndicat Unia depuis 2013
Diplômée de l’Université de Genève j’ai obtenu un bachelor en Histoire Générale et Langue et Littérature Hispanique puis un master en Histoire Générale.
Le poste que j’occupe actuellement nécessitait des qualités acquises lors de mes études en histoire : très bonne capacité à communiquer, très bonne maîtrise du français écrit et oral, très bonne maîtrise des outils informatiques, méthode de travail structurée, capacité de travailler de manière autonome, capacité d’analyse et de synthèse, intérêt pour les questions politiques et économiques, capacité d’élaborer des projets et des campagnes.