VIII. Descipline de Clergie
La Discipline de Clergie en prose
En ce qui concerne la Descepline de clergie en prose, Hilka et Söderhjelm l’ont éditée sur la base de deux manuscrits, soit :
K: | Copenhague, 387. Début du 14e s. |
B: | Bruxelles, BR, 11043-4. 15e s. |
John Tolan en signale cinq autres, qui contiennent tous des « enseignements » ou « amonestements » d’un père à son fils. Parmi ceux-ci, quatre contiennent des textes en prose dont la relation avec l’œuvre de Pierre Alphonse demande à être examinée (1993, pp. 251-252, note 34). Il s’agit des manuscrits Avignon, Bibl. Mun. 344 ; Lyon, Bibl. de l’Université 15 ; Paris, Arsenal 5366 ; Paris, B.N. F.fr. 726. Le cinquième, conservé à la Bibliothèque Municipale de Toulouse sous la cote 812, contient effectivement la Descepline de clergie. Ce ms. est daté du XIIIe siècle1.
La traduction en prose avait été attribuée par Méon, son premier éditeur, à Jean Miélot, copiste, enlumineur et traducteur au service de Philippe le Bon. Cette attribution a été contestée par Söderhjelm sur la base du témoignage du manuscrit K qui est beaucoup plus ancien (1910, pp. 70-71).
Une rédaction gasconne de cette traduction a été éditée par J. Ducamin d’après un manuscrit du milieu du XVe siècle conservé à la Bibliothèque nationale de Madrid sous la cote 7884 (ancien T 283) : Pierre Alphonse, Disciplines de clergie et de moralités trad. en gascon girondin du XIVe-XVe s., Toulouse, Privat, 1908. Paul Meyer en a donné un compte-rendu dans la Romania 37, 1908, pp. 616-618 2.
1 Voir Catalogue général des manuscrits des Bibliothèques publiques de France, t. VII, 1885, pp. 459-460.
L’existence de ce texte avait déjà été signalé en 1877 par le même Paul Meyer (cf. Romania 6, pp. 151-152).