Disciplina Clericalis

Vc : Intérêt littéraire

Intérêt littéraire : une pratique active de la traduction et un contrepoint savant à la veine des fabliaux et du Roman de Renart

Dans la mesure où ces traductions travaillent à donner un auditoire français à une œuvre aussi importante que la Disciplina clericalis, elles ont l'avantage d'apporter un éclairage nouveau sur certains pans de l’histoire de la littérature française médiévale. Tout d’abord, elles méritent que l’on s’y attache comme à une tradition savante ou semi-savante complémentaire à celles du Roman de Renart et des fabliaux. Il n’est pas insignifiant, de ce point de vue, que l’un des premiers efforts d’édition qui se soit porté vers ces textes soit dû à l’industrie de Barbazan et de Méon, qui sont à l’origine du recueil des Fabliaux et contes. Ils y ont sans doute été amenés par la présence de l’une des deux traductions en vers dans le manuscrit B.N. F. f. fr. 19152, véritable anthologie de pièces en vers qui contient nombre de fabliaux et de contes moraux.

Par ailleurs, ces textes offrent un corpus consistant de traductions susceptibles de fournir de précieux enseignements dans le cadre de recherches sur les techniques et procédés de traduction et d’adaptation de la littérature latine en français.