22 avril 2015 : Il suffit de traverser la mer : le rêve africain des Grecs d’Imbros au lendemain de la Première Guerre mondiale
Les professeurs du Département des langues et littératures méditerranéennes, slaves et orientales ont le plaisir de vous inviter à la deuxième série des
CONFÉRENCES DU MESLO
Regards croisés sur les grandes zones culturelles et/ou géographiques couvertes par le Département : le monde arabe et ottoman, l'Arménie et le Caucase, la Grèce et les Balkans, la Russie et l’Europe médiane
Le coup d’envoi sera donné par la conférence de l’invitée de l’Unité de Grec moderne,
Madame Méropi Anastassiadou, professeur à l’INALCO, Paris
Il suffit de traverser la mer : le rêve africain des Grecs d’Imbros au lendemain de la Première Guerre mondiale
mercredi 22 avril 2015, Uni-Philosophes, Grand Auditoire 201, 17h15-19h
«Attribuée» à la Grèce en 1912, l’île d’Imbros (Égée du nord-est), proche des Dardanelles, tombe dans l’escarcelle de la Turquie kémaliste à l’issue de la guerre gréco-turque de 1919-1922 et la conférence de paix de Lausanne (1923). Dans les années 1920,la migration de ses habitants (quasi-exclusivement) chrétiens s’amplifie. L’Egypte est de loin la destination préférée des Imbriotes de cette période. Toutefois, dans le sillage des communautés alexandrine et cairote, formées plusieurs décennies auparavant, un nouveau mouvement se dessine, notamment en direction de l’Afrique équatoriale: Brazzaville, Bangui, Douala... Prenant appui sur des matériaux pour l’essentiel «privés» (témoignages, récits autobiographiques, documents de famille, etc...) un des objectifs de cette présentation est d’identifier et de décrire les différentes étapes de ce processus, depuis le départ d’Imbros (années 1920) jusqu’à l’installation progressive en Afrique noire, en passant par les bords du Nil (années 1930-1950).Enfin, il s’agira de tenter de mesurer l’impact de ce trajet (Imbros-Afrique) sur l’identité culturelle des immigrés, et si possible sur celle de leurs descendants – 2ème génération.
15 avr. 2015