Après l'obtention de son master d'histoire spécialité relations internationales à l'université Bordeaux-Montaigne (2015-2017), elle est reçue au concours du Capes d'histoire-géographie (2018). Elle enseigne deux ans l'histoire au Collège Universitaire Français de Saint-Pétersbourg (Université d’État de Saint-Pétersbourg), détachée de l'université Paris I Panthéon-Sorbonne (2018-2020).

Financée par le Fonds national suisse (Doc.ch), sa thèse de doctorat porte sur l'histoire et la mémoire des cosaques en France (1924-1945), sous la direction de la Prof. Korine Amacher (Université de Genève) et de la Prof. Catherine Gousseff (EHESS Paris).

Fondée sur des archives réparties en France et aux États-Unis, son étude dresse le tableau des rôles et des spécificités des cosaques dans l'émigration en France. Sa thèse éclaire sous un angle nouveau les formes multiples prises par l'anticommunisme jusqu'en 1945, et apporte des réponses importantes pour la compréhension des questions mémorielles, en analysant la manière dont les cosaques ont tenté de préserver leur identité et d'entretenir leur mémoire à l'étranger.

Domaines de recherche : l'histoire des cosaques, l'histoire militaire, l'histoire de l'émigration russe, l'histoire de l'anticommunisme, les études mémorielles.

Publications

Lydia Kamenoff, Hortense de Villaine (dir.), L'Empire : centre et périphéries, L'Harmattan, Paris, 2022, 212 pages.

Kamenoff, L., « Figures de femmes russes dans la Guerre patriotique de 1812 », dans Nicolas Handfield, Julie Le Gac, Chloé Poitras-Raymond (dir.) Femmes en guerre. De l'époque médiévale à nos jours, Villeneuve d'Ascq, Presses Universitaires du Septentrion, 2022, pp. 71-90.

Kamenoff, L., « Le baron de Breteuil, un agent du Secret du Roi à la cour de Saint-Pétersbourg (1760-1763) », in Proceedings of the department of modern and contemporary history, 19-1, Saint-Pétersbourg, 2019, pp. 20-32.