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Marie Houllemare

Prof. Marie Houllemare

Professeure Ordinaire

Université de Genève

marie.houllemare(at)unige.ch

 

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Marie Houllemare est professeure ordinaire d’histoire moderne à l’Université de Genève, où elle dirige l’Unité d’histoire moderne. Elle a auparavant enseigné à Paris-Sorbonne (2001-2005) et à l’Université de Picardie Jules Verne, où elle a occupé divers postes, de professeure agrégée à maître de conférences, avant d’être nommée professeure (2019-2021). Elle a soutenu une thèse à Paris-Sorbonne en 2006 sous la direction de Denis Crouzet, et une Habilitation à Diriger des Recherches en 2019, avec François-Joseph Ruggiu comme garant.

Spécialiste de l’histoire de l’État impérial et des politiques répressives dans les colonies françaises des XVIIe et XVIIIe siècles, ses travaux explorent l’histoire comparée des empires européens. Elle est également l'auteure de nombreux articles sur l'écrit administratif. Membre de l’Institut Universitaire de France (2014), elle a été professeure invitée à l'Oxford Center for Global History (2015-2017).

Ses projets actuels incluent des recherches sur la violence à l'époque moderne, notamment avec la publication de A Global History of Early Modern Violence and its Restraint (Manchester, 2020) et la préparation d’un Oxford Handbook on The Seven Years War en collaboration avec Trevor Burnard et Emma Hart.

 

Marion Philip 

Marion Philip

Post-Doc

Université de Genève

marion.philip(at)unige.ch

 

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Marion Philip est post-doctorante à l’Université de Genève depuis août 2024, dans le cadre du projet FNS « Masculinités esclavagistes : Genre et violence dans la Caraïbe française au XVIIIe siècle » dirigé par la professeure Marie Houllemare.

Elle a soutenu sa thèse en décembre 2022 à Sorbonne Université, sous la codirection de François-Joseph Ruggiu et Sylvie Steinberg. Intitulée « La sexualité légitime comme privilège. Masculinités parisiennes à l’époque moderne (1600-1750) », sa thèse explore l’histoire sociale de l’hétérosexualité masculine à Paris entre 1600 et 1750, en s’appuyant sur des archives judiciaires. Marion combine les méthodes classiques de l’histoire sociale de la sexualité avec des théories récentes en histoire du genre et des masculinités.

Membre du groupe de recherche d’Histoire du Genre (EHESS), elle a cofondé l’Atelier doctoral d’Histoire du Genre et a enseigné à Sorbonne Université de 2015 à 2023. En 2023, elle a reçu le prix Erica-Marie Benabou pour son travail doctoral.

Ses recherches actuelles examinent la sexualité des hommes libres dans la Caraïbe française au XVIIIe siècle, en étudiant comment les normes patriarcales et sexuelles métropolitaines se transforment dans le contexte colonial, marqué par la violence, les distinctions raciales, et les libertés spécifiques offertes aux colons.

Elodie Bascoul

Elodie Bascoul

Doctorante

Université de Genève

elodie.bascoul(at)unige.ch

 

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Elodie Bascoul est doctorante dans le cadre du projet FNS Masculinités esclavagistes : Genre et violence dans la Caraïbe française au 18e siècle, sous la direction de la Prof. Marie Houllemare. Elle prépare actuellement un projet de thèse consacrée à la position sociale ambiguë des soldats au service de l’empire français dans la Caraïbe (XVIIIème siècle).

Elle souhaite porter une attention particulière au rapport trouble à la masculinité et à l’honneur de ces acteurs dans une société coloniale à la fois racialisée et hiérarchisée socialement, dans laquelle bien qu’européen et au service du Roi, les simples soldats semblent pourtant loin d’être respectés par les autres acteurs coloniaux. Pour ce faire, elle observera entre autres les tentatives de désertions et leurs motivations, au regard de l’histoire du genre et des masculinités, mais aussi de l’histoire sociale, coloniale et militaire.

Titulaire d’un Baccalauréat ès lettres (Histoire générale et Langue, littérature et civilisation chinoises) et d’une Maîtrise en histoire générale, elle a rédigé en 2022 son mémoire intitulé « Ouvrir, entretenir, représenter. Les chemins aux Îles du Vent de l’Amérique : l’exemple de la Martinique (XVIIIème siècle) » sous la direction de la Prof. Marie Houllemare.

Ses intérêts portent plus globalement sur l’histoire coloniale, sociale, militaire et impériale, mais également sur l’histoire des savoirs cartographiques et l’histoire des masculinités.

Méloé Maillaird

Méloé Maillard

Assistante de recherche et d'enseignement

Université de Genève

meloe.maillard(at)unige.ch

 

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Thomas Gauffroy-Naudin

Thomas Gauffroy-Naudin

Soutien Numérique

Université de Genève

thomas.gauffroy-naudin(at)unige.ch

 

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Thomas Gauffroy-Naudin est collaborateur au sein du projet FNS Masculinités esclavagistes : Genre et violence dans la Caraïbe française au XVIIIe siècle, dirigé par la Prof. Marie Houllemare, où il est en charge de la dimension numérique du projet.

Diplômé de l'Université de Genève en littérature anglaise, il a rédigé un mémoire intitulé Revolutionary Rhythms: Jazz, Poetry, and Black Consciousness in 1960s and 1970s America, sous la direction du Prof. Martin Leer, portant sur les liens entre le jazz et la poésie Afro-Américaine.

En parallèle, il a été assistant de recherche en Humanités Numériques dans le cadre du projet FNS Visual Contagions, dirigé par la Prof. Béatrice Joyeux-Prunel. Ce projet, explorant la diffusion des images à l'échelle mondiale, lui a permis de développer des compétences en traitement de données et en développement web.

Il prépare actuellement un projet de thèse sur les migrations du jazz, qu'il compte aborder à travers le prisme des humanités numériques. Il fait également partie du Music and Migration Lab, dirigé par le Prof. Francis Bradley à l'Institut Pratt, où il explore les interactions entre la musique et les mouvements migratoires dans une perspective interdisciplinaire.