Je bénéficie d’une formation en écologie et évolution, et durant la période initiale de ma carrière j’ai effectué des observations sur le terrain en lien avec des problématiques « classiques » de la conservation, comme les effets de la fragmentation, des effets de lisières et des espèces envahissantes sur la biodiversité. Récemment, je me suis penché davantage sur des questions sur les relations qui existent entre la société et la nature, ainsi que les idéaux que les personnes portent en elles pour identifier les dimensions de la biodiversité qu’on devrait protéger. Y a-t-il même un consensus sur ce qui constitue notre objectif en matière de protection de la nature ? Comment réconcilier la protection avec les besoins d’exploitation des ressources naturelles pour le développement humain ? Pour répondre à ces questions j’ai cofondé le regroupement GE-21, qui vise à protéger et promouvoir tant la biodiversité que les services écosystémiques pour les habitants et habitantes du Grand Genève. Un de nos objectifs est de collaborer avec le canton de Genève dans ses réflexions stratégiques concernant la biodiversité, mais aussi d’éprouver nos idées par des études de cas pratiques (par ex. projet NOS-ARBRES).