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Projet majeur dirigé par Giorgio Ramadori sur diabète de type 1

Numéro 46 - décembre 2023

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© Giorgio Ramadori – UNIGE

Giorgio Ramadori, chercheur dans le Département de physiologie cellulaire et métabolisme et le Centre facultaire du diabète de la Faculté de médecine de l’UNIGE, est l’investigateur principal d’un projet de près de 2,5 millions de francs financé par le Leona M. and Harry B. Helmsley Charitable Trust aux Etats-Unis. Ce financement permettra à Giorgio Ramadori de terminer les essais pré-clinique et préparer le lancement des premiers essais cliniques d’un traitement novateur du diabète de type 1. Il s’agit du résultat de plus d'une décennie d'efforts menés à la Faculté de médecine de l’UNIGE, dans le laboratoire du professeur Roberto Coppari, visant à comprendre les mécanismes qui maintiennent la vie en l'absence d'insuline. Titulaire d'un doctorat en biologie et d’une spécialisation en biologie moléculaire et en pharmacologie, Giorgio Ramadori a effectué un séjour post-doctoral à l'UTSW Medical Center à Dallas avant de rejoindre le laboratoire du professeur Roberto Coppari à la Faculté de médecine de l’UNIGE à la fonction de collaborateur scientifique.

Grâce à l'utilisation de différents modèles de recherche, l’équipe de recherche a identifié une petite protéine, S100A9, comme un facteur capable de prolonger la durée de vie des souris déficientes en insuline tout en améliorant les profils glycémique et cétonique. Reconnaissant les implications translationnelles de leur découverte, en particulier la perspective d'utiliser la S100A9 en conjonction avec des doses réduites d'insuline pour une gestion plus efficace du diabète de type 1, Giorgio Ramadori et ses collègues veulent maintenant développer une application clinique. «Nous travaillons à une injection sous-cutanée d'une forme recombinante de S100A9, qui constituerait une alternative plus sûre, plus efficace et moins contraignante pour les malades de contrôler leur glycémie et améliorer leur qualité de vie», détaille-t-il. «En cas de succès, cette méthode permetrait non seulement de réduire les besoins thérapeutiques en insuline, mais aussi d'atténuer les risques associés à l'hypoglycémie et à l'acidocétose diabétique, qui sont des problèmes persistants et potentiellement graves dans les traitements actuels du diabète de type 1.»

Le subside du Helmsley Charitable Trust permettra de terminer les études pré-cliniques, puis d’effecteur le travail préparatoire du processus de demande d'essai clinique en 2025. «Le Helmsley Charitable Trust permet non seulement d'accélérer l'avancement de notre projet, mais aussi d'en élargir la portée et l'impact. Au-delà de l'aide financière, il reflète un engagement commun à faire progresser les connaissances médicales et, plus important encore, à améliorer la vie des personnes touchées par le diabète de type 1», conclut-t-il.

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