[1024] Comprendre et manipuler le système immunitaire pour lutter contre le cancer
Image © UNIGE – Mikaël Pittet.
Notre objectif est d'acquérir les connaissances manquantes afin de pouvoir mieux lutter contre le cancer. À cette fin, nous combinons des études fondamentales et translationnelles, et nous nous concentrons sur l'exploitation du système immunitaire.
Dans nos études fondamentales, nous cherchons d’abord à cerner la complexité des cellules immunitaires dans le contexte de l'inflammation et du cancer. Grâce à ces connaissances, nous voulons ensuite identifier les cellules immunitaires limitant ou favorisant la croissance du cancer et les stratégies qu’elles adoptent. Notre objectif d’ensemble est de découvrir des mécanismes immunitaires qui régulent la progression du cancer. Ces mécanismes pourraient ultérieurement être ciblés dans le cadre de nouvelles immunothérapies, afin d’augmenter notre capacité de lutter contre le cancer.
Dans nos études translationnelles, nous nous intéressons à la manière dont les traitements actuels et de prochaine génération fonctionnent in vivo et en temps réel, et aux facteurs pouvant conduire à leur échec ou leur succès. À cette fin, nous utilisons diverses approches, notamment l'imagerie intravitale à haute résolution. Cette technologie nous aide également à découvrir de nouvelles options de traitement, potentiellement efficaces contre un plus large éventail de tumeurs et chez un plus grand nombre de patients.
Illustration: images par microscopie intravitale montrant comment les médicaments utilisés en immunothérapie fonctionnent en temps réel (ici, l’anticorps anti-PD-1 (aPD-1), un médicament utilisé pour le traitement du cancer et qui a pour but de se lier et d’activer les lymphocytes T.) La séquence d’images se déroule à l’intérieur d’une tumeur et suit un lymphocyte T (en vert), entouré de plusieurs cellules tumorales (en rouge). L’anticorps aPD-1 (en blanc) se lie au lymphocyte T rapidement, ici après 6 minutes, mais est “perdu” après 30 minutes. De nouveaux traitements qui permettent à l’anticorps aPD-1 de se lier plus longtemps aux lymphocytes T pourraient être plus efficaces pour lutter contre le cancer.