Les récompenses d'un travail translationnel
© futurelearn.com
Pour amener le travail de laboratoire au chevet du patient, il faut qu'il y ait un élément translationnel. Les chercheurs et les cliniciens doivent collaborer pour interpréter les résultats trouvés chez la souris et la façon dont ils peuvent les appliquer au patient humain. Camilla Bellone et Marie Schaer expliquent comment elles y parviennent dans le cadre du projet NCCR-Synapsy sur les troubles du spectre autistique.
Camilla Bellone explore l'utilisation de modèles animaux dans les paradigmes sociaux, pour examiner la causalité entre circuit, mécanisme et comportement. Ses travaux récents portent sur les neurones dopaminergiques et le dysfonctionnement du système de récompense qui révèle des déficiences sociales chez la souris. En effet, ces déficiences peuvent être détectées comme des changements structurels dans le système de récompense chez les enfants d'âge préscolaire.
Marie Schaer a pu explorer les réseaux neuronaux impliqués dans l'interaction sociale et les stimuli à l'aide de diverses techniques, de l'IRM à l'EEG, en passant par le suivi oculaire.
La relation réciproque entre les projets de recherche de Camilla et Marie s'est concentrée sur l'hypothèse de la motivation sociale, mais tout n'est pas que social dans les TSA. Elles expliquent ici une partie de leurs conclusions et comment elles travaillent dans le cadre du projet du PRN-Synapsy.
Camilla et Marie sont des conférencières aguéries et seront présentent à l' ESCAP 2019 congress in Vienna. Elles y exposeront leurs recherches plus en détail.
Voici leur interview (Eng.):
Auteur : ESCAP online
Traduction : Tania Secalin avec l'aide de Deepl.com