(Futurs) parents, suivez le guide!

La parentalité et les questions qui y sont liées se doivent d'être l'affaire de tous et toutes. Ce guide s’adresse aux membres de l’Université de Genève – collaborateurs/trices ou étudiant-es – ayant un projet de parentalité ou des enfants ainsi qu’à leurs responsables hiérarchiques et/ou académiques.

Grossesse

Légalement, il n’existe aucune obligation d’annoncer sa grossesse. Mais dès lors que l’employeur ou l’employeuse est informée, elle a l’obligation de prendre en considération ce fait et de protéger la santé de l’employée. Plus tôt une grossesse est annoncée, plus grandes sont les chances de prévenir un risque éventuel en prenant les dispositions adéquates.

 

Les femmes enceintes, dont la période d’essai est terminée, sont protégées contre un licenciement durant toute la durée de leur grossesse, qu’elles l’aient annoncée ou non, ainsi que durant les 16 semaines qui suivent l’accouchement (notamment art. 3 al. 1 LEg et art.336c al.1 CO). S'agissant des contrats à durée indéterminée, l'interdiction de résilier le contrat durant la grossesse vaut indépendamment du motif de résiliation (sauf en cas de résiliation immédiate).

 

Attention, la protection de la femme enceinte n’est opérante que pendant la durée du contrat. Les contrats à durée déterminée prennent fin à l’échéance prévue, même en cas de grossesse de l’employée.
D’autres restrictions existent dans des situations particulières. Se référer à la DIRH pour plus de précisions: secretariat-dirh(at)unige.ch ou 022 379 75 56.

 

La loi suisse prévoit une protection particulière de la grossesse et de la maternité dans le cadre d’une activité professionnelle (art. 35 à 35b LTr et art. 62 à 65 OLT1). L’employeur ou l’employeuse doit occuper les femmes enceintes et les mères qui allaitent de telle sorte que leur santé et la santé de l’enfant ne soient pas compromises et aménager leurs conditions de travail en conséquence (art. 35 al.1 LTr).

 

Les femmes enceintes et les mères qui allaitent doivent pouvoir s’allonger et se reposer dans des conditions adéquates (art. 34 OLT3).

 

La/le responsable hiérarchique, en accord avec l’employée enceinte, anticipe le suivi administratif du congé maternité à venir. Il/elle fait remplir les documents requis à la personne enceinte avant le congé maternité lorsque c’est possible.

 

La LEg interdit toute discrimination directe ou indirecte en raison du sexe, basée notamment sur la grossesse (actuelle, future ou passée), l'état civil ou la situation familiale.

Cette interdiction est valable non seulement en cours d’emploi, mais également à l’embauche et à la résiliation du contrat de travail. Elle touche donc tous les domaines de la relation de travail : l’attribution des tâches, l’aménagement des conditions de travail, la rémunération, la formation ainsi que le perfectionnement professionnel et la promotion.

 

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Durant la grossesse, certains agents chimiques, physiques ou biologiques peuvent être dangereux. Une charge de travail excessive peut également être un facteur aggravant le risque d’accouchement prématuré.

 

emoji_objectsA faire

L’employeur ou l’employeuse a le devoir d’effectuer une analyse des risques et de prendre les mesures  de protection adéquates, notamment au niveau de l’organisation et de la durée du travail (station debout, nombre d’heures par jour), de la pénibilité et dangerosité des travaux.

 

Le ou la responsable hiérarchique a le devoir d’informer la femme enceinte sur les risques et les mesures prescrites et, dans le cas où le danger pour la mère ou l’enfant ne peut être ramené à une limite acceptable, de proposer un travail équivalent ne présentant pas de risques.

 

Les ingénieures et ingénieurs de sécurité (STEPS) sont disponibles pour effectuer une analyse des risques et l’aménagement éventuel de mesures de protection.

 

Dans tous les cas, il est conseillé de transmettre les informations et documents nécessaires à la DIRH.

 

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Les infirmeries sont à la disposition des femmes enceintes et des mères qui allaitent.

S’adresser aux loges des bâtiments pour plus de précisions.

 

menu_bookArticles de loi et règlements

Art. 34 Ordonnance 3 de la Loi sur le travail (OLT3)

Sur simple avis, les femmes enceintes peuvent se dispenser d’aller au travail ou le quitter (art. 35a al. 2 LTr). Le droit au traitement salarial ne sera cependant dû qu'en cas d'incapacité attestée par certificat médical.

 

La gestion des absences est de la responsabilité du ou de la responsable de l’unité concernée. Il faut donc veiller à ce que la personne enceinte transmette les avis d’absences et les certificats à la/au responsable en question ou à l’administration facultaire qui devra les faire suivre à la DIRH.

 

Attention, en cas d’absence pour maladie pendant la première année de travail sous contrat DIP, le droit au salaire peut être réduit, voire supprimé. Les personnes payées par un fonds bénéficient, dès le premier jour d’engagement, d’une couverture salariale intégrale.

 

emoji_objectsActions exigées ou recommandées

  • Un certificat médical doit être remis dès le 3ème jour d’absence;
  • Si l’absence se prolonge, un certificat doit être fourni au moins une fois par mois;
  • Les jours fériés ne sont pas remplacés en cas de maladie ou d’accident. 

 

Les absences durant la grossesse n’entrent pas en ligne de compte dans le calcul du droit au congé maternité, la durée du congé reste donc la même.

 

Contrairement à la législation d’autres pays européens, il n’existe pas de congé automatique avant l’accouchement, l’activité a donc lieu jusqu’au jour de l’accouchement, si l’état de santé le permet.