PRESSE INFORMATION PUBLICATIONS
 Communiqué de presse 

L'Université de Genève à la veille de Bologne - Edition 2003-2004 de l'annuaire statistique

Forte d'une offre en formation généraliste, pluridisciplinaire et moderne, l'Université de Genève demeure la deuxième université de Suisse après Zurich en termes de nombre d'étudiants. A la veille de la mise en œuvre progressive du processus de Bologne, l'alma mater genevoise publie ses statistiques 2003-2004, des chiffres qui montrent des tendances fortes qu'il ne faudra pas, l'an prochain, attribuer à la seule activation de la réforme. Parmi les faits marquants: une progression sensible du nombre d'étudiant-e-s de 3,4% par rapport à l'an passé; une augmentation de la proportion de femmes qui reste la plus élevée des hautes écoles suisses, tant parmi les étudiantes et les diplômées que dans le corps enseignant; une attraction forte pour les études postgraduées ainsi qu'une part élevée d'étudiant-e-s en provenance de l'étranger¹ (35%). Autant de données qui témoignent aujourd'hui de l'attractivité et du dynamisme de l'Université de Genève en Suisse comme à l'étranger.

Juste avant l'introduction des cursus d'études structurés selon les exigences de la convention de Bologne, l'Université de Genève livre ses nouvelles statistiques, un concentré d'informations qui permet de faire le point sur l'émergence ou la persistance de certaines tendances au sein de l'institution genevoise.

Toujours plus d'étudiants
Une fois encore, la règle ne sera pas démentie. Depuis 1996, les effectifs de l'Université de Genève augmentent régulièrement et sensiblement. Une tendance confirmée cette année avec 14'620 inscrits en 2003/2004, soit une progression de 3,41% par rapport à l'année précédente. D'un point de vue démographique, le nombre global d'étudiants en provenance de Genève comme du reste de la Suisse s'accroît légèrement en dépit d'une faible proportion, dans la population, de jeunes entre 20 et 24 ans². Cette progression est cependant moindre que celle des étudiants en provenance de l'étranger.

Du point de vue des facultés, ce sont la Faculté des sciences économiques et sociales, la Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation ainsi que la Faculté des lettres qui attirent toujours le plus grand nombre d'étudiants. La Faculté de droit continue, pour sa part, à observer une progression importante du nombre d'inscrits avec 11,6% de plus entre 2002/2003 et 2003/2004.

Des études postgrades toujours plus attractives
Le nombre d'étudiants en formations post-graduées et complémentaires ainsi qu'en doctorats progresse plus fortement que celui des étudiant-e-s- de 1ers diplômes: respectivement 5,8% et 7,2% par an en moyenne sur la période 1996-2004 contre 1,5% en premiers niveaux. Cette tendance doit être mise en relation avec la forte augmentation du nombre d'étudiants en provenance de l'étranger qui constituent 90,5% des nouveaux étudiants entrant en formations postgrades et doctorales. Globalement, cette proportion est de 72% dans ces formations. En ce qui concerne les étudiants en provenance de Genève et du reste de la Suisse, on observe des taux de croissance annuels moyen de 1% pour les études de premiers niveaux et postgrades et de 4,5% pour les études de doctorat.

Ceci tend à accréditer l'hypothèse d'un léger allongement des études. Un rapport de l'OFS³ permet d'ailleurs d'estimer qu'une simple "variation de 0,1 an de la durée moyenne d'étude peut avoir un impact à moyen terme" de plus de 2% sur le nombre d'étudiants de licences et 1ers diplômes. Il s'agit là pour l'Université de Genève d'une donnée importante, notamment dans la perspective de l'allongement des études que pourrait occasionner la réforme de Bologne.

Plus de diplômes postgrades délivrés, moins de doctorats
Sur la période 1996-2003, le nombre de premiers diplômes délivrés progresse de 0,5 à 1%. Il semble relativement stable en comparaison de la progression de 6,4% des postgrades remis sur la même période. En revanche, la diminution du nombre de doctorats délivrés, sur la période 1996-2003, peut être attribuée à la baisse du nombre des doctorats de médecine et dans une moindre mesure de sciences. Ensemble, les facultés de sciences et de médecine délivraient 74% des doctorats en 1996 et 65 % en 2003. Cause probable en médecine: le titre de docteur n'est plus obligatoirement requis pour l'accréditation FMH.

L'ascension progressive des femmes
Tandis que la proportion d'étudiantes se situe 58,1% en 2003, la proportion de maîtres-assistantes et d'assistantes atteint 45,6%. Parmi les professeurs (ordinaires et adjointes) 13,5% sont des femmes, en progression par rapport aux années précédentes et constituant la proportion la plus élevée en Suisse (près de 10% en 2002). Il faut également remarquer que le nombre de femmes recevant un doctorat est de 43%, supérieur à la moyenne suisse qui se situe autour de 37%.

¹  Critère de domicile au moment de la fin des études secondaires (il ne s'agit pas de la nationalité mais du domicile légal)
²  Annuaire statistique du canton de Genève, édition 2003 OCSTAT, page 21
³  Etudiants des Hautes Ecoles, Prévisions 2003-2012, OFS 2003, et sur www.bfs.admin.ch/stat_ch/ber15/prev_et/prev_et_f.htm


L'édition 2003/2004 de l'annuaire des statistiques de l'Université de Genève contient un ensemble de données relatives aux étudiants, aux diplômés et au corps enseignant ainsi qu'au personnel. Il propose ainsi une vision large et empirique de l'Université dans son évolution sur plusieurs années. Cet annuaire des statistiques comporte deux parties: l'une se compose de données générales, l'autre présente les données par Facultés, par Ecoles ou par Instituts. Dans les premières pages, un résumé chiffré, sur feuilles de couleur, donne une synthèse rapide des informations principales. Ces données peuvent être par ailleurs consultées sur www.unige.ch/dadm/stat/ sous le chapitre "Les chiffres clés" et sous "Télécharger l'annuaire".



Pour tout renseignement complémentaire, n'hésitez pas à contacter:
Sophie Rossillion, tél. 022 379 75 43, fax 022 379 76 01


Genève, le 13 juillet 2004