L'UniGe fait sa rentrée 2003-2004
Alors que la rentrée académique bat son plein depuis hier, tous les facteurs semblent indiquer une légère hausse des effectifs d'étudiants inscrits à l'Université de Genève pour l'année 2003-2004. L'UniGe confirme sa tradition de diversité culturelle, puisque plus du tiers des nouveaux étudiants provient de l'étranger. Soucieuse de leur situation face à la problématique du logement, l'UniGe a mené une enquête détaillée durant les immatriculations auprès d'environ 2'500 étudiants de toutes origines géographiques. Avec un peu moins de 200 d'entre eux en situation "précaire", l'enquête dévoile un état des lieux préoccupant, mais moins dramatique qu'on ne pouvait le craindre. A cet égard, l'UniGe peut déjà compter sur les 260 offres de sous-location mise à disposition par les Genevois. Une centaine de logements manque pourtant encore. L'UniGe espère que cet élan de solidarité se poursuivra dans les semaines à venir et qu'elle ne devra pas recourir aux logements collectifs d'urgence qu'elle a prévus. Les étudiant-e-s de l'UniGe Pour l'année académique 2003-2004, le nombre d'étudiants inscrits à l'Université de Genève, soit entre 14'200 et 14'500, est en légère hausse par rapport à la rentrée 2002. Il s'agit en effet, comme l'an passé, d'une estimation basée sur le nombre de nouvelles inscriptions en cours de traitement. Si les séances d'immatriculation ne sont pas encore closes, l'UniGe estime que les 3'200 nouveaux étudiants qui se sont déjà inscrits sont un bon indicateur de la tendance annoncée. La croissance des effectifs estudiantins pourrait notamment être due à une sensible augmentation de la durée des études. Par ailleurs, l'UniGe réaffirme sa tradition de diversité culturelle, puisque presque 40% de ses nouveaux étudiants sont originaires d'Europe, d'Asie, d'Afrique et d'Amériques tandis que près de 26% sont confédérés. S'il te plaît, dessine-moi un logement! Attentive au sort des étudiants dans le cadre de la crise du logement, l'UniGe a également initié une enquête systématique auprès de chacun d'entre eux lors des immatriculations. Au total, ce sont 191 étudiants - dont notamment 14 originaires du Canton de Genève, 76 d'autres cantons, 48 d'Europe, 31 d'Afrique et 10 d'Amérique du Sud - qui se trouvent aujourd'hui dans une situation "précaire". Si ce nombre n'est pas aussi alarmant que prévu, il n'en reste pas moins préoccupant. Les réponses aux questionnaires indiquent en effet que, parmi ces 191 étudiants, 44 ont un logement garanti pour une semaine, 53 pour 2 à 4 semaines et 44 pour 2 mois. Ce sont donc 141 étudiants qui vont devoir trouver une solution dans les 8 prochaines semaines. De plus, à la question "où avez-vous passé la nuit dernière?", 88 ont répondu qu'ils l'avaient passée chez des amis, 13 à l'hôtel, 1 dans un squat, 13 dans des foyers et 76 ailleurs. Toutefois, pour l'instant, aucun étudiant n'a eu recours aux logements collectifs d'urgence prévus pour eux par l'UniGe. Face à cette crise, l'UniGe a lancé, il y a maintenant un mois, une importante campagne de sensibilisation auprès des Genevois afin de trouver des chambres chez l'habitant. Depuis le début de celle-ci, elle a reçu près de 260 offres de sous-location. Si ce dernier chiffre est inférieur à celui de l'an passé, il ne tient cependant pas compte des logeurs qui ont continué à héberger des étudiants. Pour tout renseignement complémentaire, n'hésitez pas à contacter:
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