Par Jupiter! - Deux planètes extrasolaires à transit, découvertes par les chercheurs de l’Observatoire de l’UNIGE
Les chercheurs de l’Observatoire de l’Université de Genève (UNIGE) viennent de découvrir deux nouvelles planètes extrasolaires de la taille de Jupiter. C’est à l’occasion de la conférence internationale sur les exoplanètes, qui se tiendra demain à Heidelberg, que les astronomes de l’UNIGE annonceront officiellement la nouvelle. Détectées grâce au signal produit lors de leur passage régulier devant leur étoile, ces planètes se situent dans la constellation d’Andromède et du Dauphin, à une distance de 500 années-lumière de la Terre. A paraître dans la revue Monthly Noticies of the Royal Astronomy Society, cette découverte s’inscrit dans le cadre d’un projet européen conduit par des scientifiques anglais. Elle contribue à une meilleure compréhension de la composition des planètes et de leur processus de formation. Les chercheurs de l’Observatoire de l’UNIGE viennent de découvrir deux nouvelles planètes extrasolaires de la taille de Jupiter (300 fois celle de la Terre). Ces dernières ont été repérées en captant le signal produit lors du passage régulier de ces planètes devant leur étoile, ce qui se traduit par une légère baisse de la luminosité de l’ordre de 1%. La détection de ce faible signal lumineux parmi des milliers d’étoiles a été rendue possible par l’utilisation d’une caméra astronomique de grand angle appelée Super-WASP, qui a été développée par plusieurs universités de Grande-Bretagne. A noter que ces deux planètes sont les premières trouvées par le programme Super-WASP. Découverte à haute température Nommées WASP-1b et WASP-2b, les deux nouvelles planètes, de la masse de Jupiter, se trouvent très proches de leur soleil, respectivement à une distance de 6 et 4,5 millions de kilomètres. En comparaison, la Terre se trouve à 150 millions de kilomètres du Soleil. Ainsi, du fait de leur nature et des conditions de température extrêmes qui règnent à leur surface (plus de 1000 degrés), ces planètes sont communément surnommées «Jupiter Chauds». Des instruments toujours plus performants La détection du mouvement de ces étoiles a été effectuée à l’aide du spectrographe SOPHIE, un nouvel instrument installé à l’Observatoire de Haute Provence pour remplacer ELODIE, le spectrographe qui, en 1995, avait permis la découverte de la première exoplanète par Michel Mayor et Didier Queloz. A noter par ailleurs que le transit de WASP-2b a, quant à lui, pu être mesuré en Suisse, depuis l’Observatoire valaisan de Saint-Luc. A l’UNIGE, en route vers les étoiles Pour tout renseignement complémentaire,
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