14 novembre I 12h15-13h45 I Uni Mail MR170
Encore aujourd’hui, des inégalités subsistent lors des procédures de recrutement. Les explications peuvent être nombreuses, mais quel est l’impact des biais de genre? Les stéréotypes de genre ont-ils un impact négatif sur le recrutement et la promotion des femmes? Comment les personnes qui recrutent pourraient agir pour contrer leurs biais? Comment la recherche peut-elle les aider dans ce défi ?
La professeure Marianne Schmid Mast fournira des pistes de réponses à ces questions. Eglantine Jamet consultante auprès d’Artemia et Bettina Palazzo, experte en questions d'éthique mèneront ensuite un échange avec des spécialistes RH.
Mot de bienvenue : Brigitte Galliot, vice-rectrice, Université de Genève
Modération : Klea Faniko, chargée de projets, Service égalité & diversité, Université de Genève
Cet événement s’inscrit dans le cadre du cycle de conférences « Recherche & actions 2022-2023 : Biais de genre & sexisme » et de la Semaine de l'entrepreneuriat - Libérez vos idées.
Entrée libre
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Marianne Schmid Mast est professeure ordinaire de comportement organisationnel et doyenne à la faculté des HEC de l’Université de Lausanne. Ses recherches s’intéressent aux façons dont les individus interagissent au sein des hiérarchies et comment les premières impressions affectent ces interactions. Ses méthodes de recherche sont la technologie immersive de la réalité virtuelle et le « social sensing ».
Eglantine Jamet est docteure en sciences sociales et spécialiste des questions de genre et de diversité. Elle a commencé sa carrière dans le monde académique puis, ayant à cœur d’agir sur le terrain, a co-fondé, en 2018, Artemia Executive, premier cabinet de recrutement et de conseil en Suisse, ayant pour mission de favoriser une plus grande mixité dans les postes à responsabilité.
Fille d'une mère en avance sur son temps, Bettina Palazzo a toujours été concernée par les questions de genre et de diversité. Dans sa vie professionnelle, elle a dû apprendre très tôt à s'imposer dans la dure réalité d'organisations pas vraiment favorables aux femmes. Après son doctorat, elle a contribué à la fin des années 90 à la mise en place de l'éthique d'entreprise chez KPMG en tant que service de conseil. Un véritable travail de pionnier à l'époque ! Aujourd'hui, en tant que consultante, elle accompagne des entreprises et des Non-Profits dans l'amélioration de leur culture de l'intégrité et dans la promotion du "leadership éthique" de leurs cadres. Pour préparer la prochaine génération de cadres elle enseigne à l’université de Genève.