1950-03-17, Alice de Rougemont à Denis de Rougemont
Areuse
Le 17 mars 1950
Le 17 mars 1950
Mon cher Denis,
Je pense à toi, me représentant ton retour à Ferney, et ne sachant comme te venir en aide. Je sais toutefois que si nous sommes à bout de forces, nous serons secourus.
Le pire encore est le désarroi des enfants, et je pense tellement à Nicolas, qui est une âme très sensible tout au fond et qu’on ne peut prendre que par le cœur.
Tu as Anne-Marie heureusement.
Je suis bien anxieuse de savoir ce que tu vas faire [p. 2] pour la petite.
Ce ne peut être un départ définitif !
Écrivez-moi un mot Anne-Marie ou toi ?
J’ai déjà parlé à Jacques Wavre, d’une avance d’hoirie que je compte te faire.
Reçois un affectueux baiser.
Maman
Il paraît d’après Tante Thérèse, que les Oncles Henry ne reviendraient que le 14 avril ?