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1977-05-03, Denis de Rougemont à Alexandre Marc

Cher Alexandre,

Je suis de nouveau tellement en retard avec notre correspondance que je me décide à venir à Nice pour te donner mes réponses de vive voix. (J’en profiterai pour faire un tour au Festival du livre, accessoirement.)

Nous arrivons le vendredi 6 en début d’après-midi, serons pris dès 18h par des festivités diverses, le samedi deux séances du jury, et déjeuner pris. Je pense que c’est dimanche seulement que nous pourrons nous retrouver soit pour déjeuner, soit pour dîner. Je t’appellerai vendredi 6 dès notre arrivée au Negresco.

Serais-tu assez gentil pour avertir Ferdinand Kinsky de mon arrivée et pour lui dire que, à ses lettres aussi, je répondrai de vive voix ? Nous serons à Nice jusqu’au lundi soir, puis à Monaco pour trois jours.

Mes plus fidèles pensées à vous deux
Denis