1977-09-23, Alexandre Marc à Denis de Rougemont
Nous venons de rentrer à Nice et je m’empresse de te remercier pour l’envoi de ton livre et pour la dédicace, si affectueuse, qui nous a profondément touchés.
Entre-temps, notre secrétariat a essayé de t’atteindre pour obtenir de toi l’indication concernant la personne la plus idoine qui pourrait nous adresser, d’urgence, un article sur ton ouvrage, pour L’Europe en formation. Of course, it should have been my privilege… mais poussé par mon activisme excessif (auquel je compte tout de même mettre fin en 1979), je dois repartir pour Paris, Washington, San Francisco, Montréal, Québec, Jérusalem, Athènes et autres lieux. Ce qui ne m’empêchera certes pas de lire L’Avenir est notre affaire (titre qui ressort mal sur la couverture mais auquel le Nouvel Observateur a fait une publicité monstre — félicitations), mais ce n’est pas une raison pour que l’article dans L’Europe en formation soit publié avec quelques mois de retard.
Je mets à profit cette occasion pour te demander si tu peux rédiger rapidement une note sur le congrès écologique auquel tu as participé. Dimensions : entre 10 et 10 000 lignes ! J’attache, comme toi, beaucoup d’importance au phénomène écologique — bien que les écologistes, eux, soient souvent casse-pieds — et comme tu nous as représentés dans cette réunion, il t’appartient de la faire au moins mentionner dans notre petite revue.