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1983-09-23, Alexandre Marc à Denis et Nanik de Rougemont

Bien chers,

Nous avons attendu la lettre promise, mais rien n’est venu. Nous avons essayé de vous téléphoner, mais sans succès. Alors — et bien que ma main soit encore à moitié paralyséea — , je me décide à tracer ces quelques lignes pour vous dire que nous souhaitons vivement recevoir de vos nouvelles.

En ce qui nous concerne aucune inquiétude. Suz’ [p. 2] va presque bien et moi, mieux. La jambe paraît en état de repartir — dans la bonne direction — mais l’épaule interdit l’usage de béquilles, ce qui retarde ma rééducation. En tout cas, tout paraît n’être plus qu’une question de patience. Vous pouvez donc être rassurés sur notre compte. Mais nous désirons être rassurés sur le vôtre. Je vous dis franchement que votre silence, après notre dernier entretien téléphonique, finit par nous inquiéter.

Avec notre amitié et tous nos vœux,
Alex