1932-11, Jean Paulhan à Denis de Rougemont
Dimanche [novembre 1932]
Mon cher ami,
Quelques remarques encore :
Dans votre avertissement, ne faudrait-il pas ajouter l’AEAR ?
Mardi, vous pourriez jusqu’à une heure me téléphoner à Sceaux 190, s’il y avait quelque difficulté.
Sylveire, j’ai beau le relire, me paraît toujours détestable. Il y a bien des obscurités et des confusions dans Mounier. Mais je pense que vous relirez tout.
Votre étude me semble très forte.
p. 849 : rien moins (n’est-ce pas rien de moins que vous voulez dire).
Toujours p. 849 : nous en avons plus. Je préférerais : davantage. (Il me semble que plus n’est pas très clair.)
Songez bien que nous ne devons en aucun cas dépasser 45 pages.
Si par hasard vous manquiez d’argent pour votre voyage, voulez-vous passer demain à la revue ?
Je vous serre bien amicalement les mains.
Jean Paulhan