1939-09-28, Jean Paulhan à Denis de Rougemont
Jeudi 28 [septembre 1939]a
Mon cher ami,
Je voudrais avoir de vos nouvelles. Donnez-m’en quelque jour.
Vous devriez bien m’envoyer aussi des notes ou des airs du mois. Sur ce qu’il vous plaira.
Votre ami.
J. P.
Mais êtes-vous très pris ? est-ce une vie très accablante, inattendue ?
Je vous parlerai quelque jour de votre drame (et pardonnez-moi de [p. 2] l’avoir pas encore fait. Il m’embarrasse. Il me paraît extrêmement juste (mais d’une justesse, d’une justice qui me semble plutôt exactement réfléchie qu’elle n’est émouvante, emportante).