J'ai obtenu mon doctorat en sciences de la société, mention sociologie à l'Université de Genève, en 2019. Cette thèse traite des trajectoires de femmes séropositives n'appartenant pas à un groupe cible, un groupe de personnes non étudié à ce jour en Suisse romande. Sous la direction de la Professeure Claudine Burton-Jeangros, cette thèse a bénéficié du financement du Pôle de recherche national « LIVES - Surmonter la vulnérabilité, perspective du parcours de vie » (PRN LIVES). 

Durant mon cursus académique, j’ai investi trois champs de recherche :

1. les violences sexuelles avec la publication de mon mémoire de Master sur le(s) « Viol(s) comme arme de guerre », qui a obtenu deux prix (Faculté des sciences sociales et politiques, Université de Lausanne, 2010 et Prix Zonta Club, Morges, 2014)  ;
2. la santé reproductive et sexuelle, y compris les violences obstétricales en collaboration avec les HUG, visant une population suisse et en situation de migration;
3. le VIH/sida en adoptant une perspective féministe.

Grâce à mes expériences professionnelles dans les secteurs humanitaire et social, j'ai également eu l'occasion de rencontrer et d'interviewer diverses personnes aux parcours de vie contrastés. Ces échanges m'ont permis d'acquérir de fortes compétences à travailler avec des populations vulnérables et à proposer des réponses adaptées à leur situation socio-économique.