Déchets spéciaux
On appelle "déchets spéciaux" les déchets toxiques ou dangereux pour la santé et l’environnement, générés par les activités de laboratoire et autres activités à risques. Il s'agit notamment de substances radioactives, déchets biologiques, produits chimiques solides et liquides, acides, solvants, différentes pâtes ou gels, produits pharmaceutiques, produits photos, huiles usées, lubrifiants, eaux de coupes, piles et batteries, emballages souillés et autres déchets de laboratoire et d'atelier. Le service STEPS se charge de leur conditionnement, stockage, transport et de l'administration y relative.
à L'UNIGE
Chaque année, ce sont près de 110 tonnes de déchets spéciaux qui sont récupérées par le Service STEPS de l’Université, dont environ 75% sont des déchets chimiques, dont au moins 40% de solvants divers et très peu de déchets radioactifs dans les limites d'autorisation.
Trier, c'est gagner!
A l'Université, les coûts d'élimination représentent près de CHF 200'000.- par an. Un rôle essentiel est joué par les usagers et les usagères qui, par un bon tri et un étiquetage soigneux, facilitent grandement la tâche du/de la responsable et contribuent à une meilleure gestion de ces déchets. En effet, mieux c'est conditionné, mieux c'est trié, moins ça coûte. Par exemple, le recyclage d'une tonne de solvants non chlorés (<2%) coûte CHF 500.-, alors que le recyclage de la même quantité de solvants chlorés revient à CHF 1900.-. Ne pas rejeter tous les solvants dans le même bidon devient alors économiquement très intéressant.
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Des déchets maîtrisés
Du neuf du côté de la formation
La nouvelle directive met également l'accent sur la formation. Celle-ci s'intensifie déjà à l'UNIGE. Tout le nouveau personnel de laboratoire (assistant-es, doctorant-es, employé-es, apprenti-es) doit suivre une formation spécifique en matière de sécurité lors de son arrivée au laboratoire. Un module est entièrement consacré à la gestion des déchets, ce qui prend d'autant plus d'importance du fait que le personnel chargé du nettoyage des laboratoires n'est pas formé au conditionnement des déchets spéciaux et risque par son travail d'être particulièrement exposé à ceux-ci.
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L'Etat de Genève, l'Université et les HUG ont mis en oeuvre une directive commune, décrite dans la brochure "Déchets de laboratoire – L'Etat de Genève optimise sa formule". Le fruit de cette collaboration a pour but de gérer de façon optimale les déchets de laboratoire, produits au sein des institutions de l'Etat.
Cette directive a été adoptée dans le cadre du programme Ecologie au travail – un programme destiné à rendre l'administration exemplaire en matière de lutte à la source, recyclage et valorisation des déchets. Si l'Etat de Genève s'est attaqué à une gestion plus optimale de ses déchets de laboratoire, c'est que ceux-ci représentent un important danger potentiel pour l'être humain et pour l'environnement. Améliorer les pratiques actuelles permettra de les protéger encore plus efficacement tout en apportant une dimension éducative. En effet, un grand nombre d'étudiant-es fréquentent les laboratoires où ils/elles acquièrent le savoir-faire et les réflexes qui les accompagneront tout au long de leur vie professionnelle.
A chaque déchet sa poubelle
Lorsque l'on parle de déchets de laboratoire, c'est généralement aux produits chimiques que l'on pense immédiatement. Mais d'autres déchets, plus inattendus, en font également partie: substances radioactives, aiguilles, scalpels, verre brisé, déchets d'animaux, gants jetables, etc.
Chacun de ces types de déchets doit suivre une filière d’élimination ou de valorisation particulière. Pour ce faire, l’Université doit se conformer aux dispositions légales définies par l’Ordonnance sur les mouvements de déchets (OMoD).