Les troubles musculo-squelettiques (TMS) sont caractérisés par des atteintes des tissus mous comme les muscles, les tendons, les nerfs, les ligaments, les vaisseaux sanguins, les bourses séreuses ou les cartilages. Ils peuvent être détectés par des symptômes tels que douleur, gêne, engourdissement/picotement, perte de souplesse, perte de force.

Ils proviennent souvent d’une combinaison de différents facteurs, tels que la répétitivité des gestes ou les efforts, liés à l’organisation du travail. Il y a également des facteurs de risque psychosociaux tels qu’une forte pression temporelle, un manque de soutien social, un manque d’autonomie et de participation, ou encore des conflits de valeur. Dans le cadre de l’activité physique, la lombalgie est présente chez 60 à 70% des salarié-es.

Dans le cadre des tâches répétitives, les troubles de l’appareil locomoteur se déclenchent généralement suite à une combinaison de certains facteurs : mouvements brefs et répétitifs, vitesse de mouvement élevée, grande sollicitation de force, mauvaises positions des articulations et types de préhension fatigants, équipements de travail inadaptés, vibrations, tâches de longue durée, absence de pause, températures froides et stress.

La fatigue physique est considérée comme une “incapacité progressive à réaliser une tâche” en raison d’une réduction des capacités de force, de vitesse ou de mouvement. Une telle fatigue peut altérer le fonctionnement moteur et donc altérer le contrôle des postures et des gestes effectués dans le cadre de l’activité professionnelle. Cela peut donc mener à des conséquences allant des erreurs aux accidents.