SÉDENTARITÉ, TRAVAIL ET POSITION ASSISE
SÉDENTARITÉ ET POSITION ASSISE
À l’heure où la mécanisation et la numérisation nous facilitent la vie au quotidien, elles favorisent cependant la sédentarité, qui est notamment la quatrième cause principale de décès prématurés dans le monde. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande d’ailleurs pour toute personne et à tout âge de limiter le temps de sédentarité.
Ne vous êtes-vous pas déjà retrouvé-e assis-e plusieurs heures d’affilée devant votre ordinateur dans le cadre du travail ou des études ? Il s’agit là d’une position sédentaire, caractérisée par le maintien d’une position assise prolongée impliquant très peu d’effort physique. Comme le montre le graphique ci-dessous, une position assise prolongée n’est pas rare. Ce dernier illustre le temps passé en position assise par jour en 2015 en Suisse, pour les personnes âgées de 18 à 75 ans. De plus, une telle position est considérée comme une contrainte physique, l’une des plus répétées en Suisse.
TRAVAIL ET POSITION ASSISE
Le travail de bureau est en particulier concerné par ce type de position prolongée : trois quarts des personnes occupant un tel emploi indiquent rester assises durant 5,5 heures par jour au minimum. De plus, en 2015, 59,8% des personnes passaient plus d’un quart de leur temps de travail en position assise.
En Suisse, ce genre de profession représente une bonne partie des métiers du secteur tertiaire puisqu’en 2023, 26,1 % des personnes actives exerçaient une profession intellectuelle ou scientifique, 16,5 % une profession intermédiaire (comprenant autant du personnel soignant que des emplois administratifs) et 8,4% une de profession de directeur ou directrice, cadre de direction et gérant-e.
Mises ensemble, ces professions, pour la plupart étant de type travail de bureau, concernaient donc plus de 50% des personnes actives occupées en 2023.
