Le Centre Sidjanski en études européennes est rattaché au Global Studies Institute de l'Université de Genève. Il a été créé en 2016 par le Professeur Dusan Sidjanski et promeut la réflexion sur les questions européennes.
Depuis février 2024, sa direction est assurée par Catherine Hoeffler, professeure associée en études européennes.
À la Une
actualités des membres
"Cette année, le prix John-Parisella a été remis par le CÉRIUM à Manon Fitzpatrick pour son mémoire intitulé " Politique industrielle et autonomie stratégique européennes : le cas des chaînes d’approvisionnement en matériaux critiques"
Il traite de la manière dont le discours sur l’autonomie stratégique européenne s’incarne concrètement dans des politiques publiques, en prenant l'exemple de la législation sur les chaînes d’approvisionnement en matières premières critiques.
Désormais assistante-doctorante au Centre Sidjanski en études européennes du GSI, elle commence un doctorat qui portera sur la gestion de l’approvisionnement en matières premières critiques par l’UE.
Félicitations à elle!
Le 26 septembre 2024, à Genève, a eu lieu la remise de la Grand-Croix de Henri le Navigateur, la plus haute distinction portugaise, au Professeur Dusan Sidjanski par l’Ambassadeur du Portugal en Suisse.
Félicitations au Professeur Sidjanski pour cette distinction!
En août 2024, Ema Galifi, assistante durant six années au Centre Sidjanski, a brillamment soutenu sa thèse de doctorat intitulée « le dialogue des cultures entre les rives nord et sud de la méditerranée », sous la codirection du Prof. Rémi Baudoui (science politique) et de Dr Bertrand Levy (géographie).
Le jury a recommandé la publication de cette thèse.
Toutes nos félicitations!
PUBLICATIONS récentes
- Organizational Overlap and Bureaucratic Actors: How EU-NATO Relations Empower the European Commission (2024)
- Crypto-Atlanticism: The untold preferences of policy elites in neutral and non-aligned states (2024)
- The polycrisis and EU security and defence competences (2024)
Autres publications
2023 | Édité par: Sandro Gozi, Dusan Sidjanski, François Saint-Ouen
La guerre en Ukraine a-t-elle favorisé la réalisation d’une défense européenne auto- nome, ou au contraire en a-t-elle éloigné la perspective, au pro!t d’un repli sur l’OTAN? Telle est la question centrale de ce livre. La première partie fait le tour de cette problématique, avec d’une part un renforcement spectaculaire des capacités militaires des pays européens, mais d’autre part un renoncement à s’affranchir de l’OTAN. Cela pose aussi la question, traitée dans la deuxième partie, du type de relations avec l’OTAN qui pourrait se dessiner à l’avenir. On reparle beaucoup de «pilier européen de l’OTAN», une formule qui demande à être précisée alors que plane à moyen terme l’incertitude de l’engagement durable des États-Unis en Europe. Il faudra semble-t-il aller vers un accroissement de la capacité militaire commune, liée à une culture stratégique partagée. Le renforcement de la capacité militaire de l’Europe est l’objet de la troisième et dernière partie. Il y a parfois un décalage entre les intentions proclamées et les actions constatées, lorsqu’on voit par exemple beaucoup de pays européens acheter leur matériel dans des pays-tiers. Mais le sursaut semble bien réel toutefois, et on verra à l’avenir quel est le poids des héritages historiques avec deux visions antagonistes: l’atlantiste et l’européiste. En conclusion, il est rappelé l’importance d’améliorer le fonctionnement de l’Union européenne, ce qui supposera des réformes d’envergure, et de mieux associer les citoyens.
2023 | Auteurs : François Saint-Ouen et Postface de Dusan Sidjanski
L’objectif de ce livre est de faire revivre l’idée de Sénat européen des Régions et d’examiner les possibilités qu’il y aurait de le réaliser au sein de l’Union européenne. La première partie fait retour sur l’origine de la notion que l’on découvrit il y a un demi-siècle sous la plume de Denis de Rougemont, dans une réflexion de type fédéraliste et en lien étroit avec l’idée d’Europe des Régions. La seconde partie analyse les domaines de compétences des régions qui disposent d’un pouvoir législatif dans cinq pays de l’Union (Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Italie) auxquelles s’ajoutent les statuts d’autonomie des îles portugaises de Madère et des Açores, et de l’archipel finlandais d’Åland.
Soit 72 régions de sept pays qui forment la pointe la plus avancée de l’idée régionale aujourd’hui et à partir desquelles on pourrait essayer de dégager un noyau dynamique.
Divers scénarios possibles sont explorés dans la troisième partie, notamment celui qui consisterait à commencer par des réunions virtuelles entre régions à pouvoir législatif auxquelles un questionnaire a été envoyé a"n qu’elles expriment leurs préférences. Les résultats, détaillés dans le dernier chapitre, montrent que le chemin est encore long pour qu’une masse critique de régions accepte de s’engager en faveur de la création d’un Sénat des Régions au sein de l’Union européenne.
2023 | Édité par: Sandro Cattacin, Dusan Sidjanski, François Saint-Ouen
Auteurs :
Sandro Cattacin, Dusan Sidjanski, François Saint-Ouen, Margaritis Schinas, Toni Ricciardi, Kostas Bakoyannis, Marco Martiniello, Thierry Apothéloz, Fiorenza Gamba, Alice Clarebout, Jenny Maggi.
Réalisé en coopération avec l’Institut de recherches sociologiques de l’Université de Genève et le programme UNIC du FNS suisse et du FNRS belge, ce livre est basé sur deux événements organisés grâce au soutien de la Fondation Latsis : un colloque universitaire et une grande Conférence avec trois intervenants prestigieux, le Vice-Président de la Commission européenne Margaritis Schinas, le Maire d’Athènes Kostas Bakoyannis et le Ministre cantonal chargé de la cohésion sociale, Thierry Apothéloz. L’intention générale est d’illustrer la complémentarité des rôles des villes et de l’Union européenne dans l’accueil des migrants, tout en montrant qu’il existe là un réel potentiel d’innovation pour répondre à des problèmes que les États-nations, prisonniers d’une notion trop étroite de la citoyenneté, n’arrivent plus à maîtriser. La première partie aborde le contexte migratoire européen en le mettant en perspective historique, la deuxième s’attache aux réponses urbaines à la migration avec des études sur les débats autour de l’accueil. Dans la troisième et dernière partie sont étudiés les liens entre politique urbaine et politique supranationale avec notamment l’idée d’une carte d’identité communale et des cas d’études qui recouvrent les villes de Turin, Liège, Genève, Paris et Milan. On y examine également la relation qui peut s’établir entre politiques urbaines et politiques de développement.
2022 | Auteurs : Dusan Sidjanski, François Saint-Ouen. Avec la participation de Sabrya Hamidi.
Ce livre est né d’une conviction : l’Union européenne a besoin d’un pouvoir politique, mais les conditions d’un accord unanime à 27 pour le créer ne sont pas aujourd’hui réunies, ce qui signifie qu’il faut favoriser la constitution d’un noyau dynamique doté d’une capacité fédératrice. La première partie propose un tour d’horizon de divers thèmes concernant l’aspect politique de la construction européenne qui ont pu être évoqués ces dernières années, que ce soit par Emmanuel Macron, par le nouveau gouvernement allemand, par les régions européennes, ou tout dernièrement par la Conférence sur l’avenir de l’Europe. La deuxième partie examine les positions à ce sujet des partis politiques européens et d’un grand nombre de partis politiques nationaux de tous bords. La troisième et dernière partie éclaire la question de l’Union politique et du noyau politique européen à l’aide d’éléments originaux d’enquête par question- naire et interviews auprès d’un nombre significatif de personnalités européennes. Il en ressort une discordance sur l’urgence ou non d’effectuer un saut politique au sein de l’UE, de même que sur l’apport et les inconvénients éventuels que représenteraient la création d’un noyau dynamique rassemblant un nombre restreint de pays. L’ouvrage est un premier jalon d’une recherche qui se poursuit sur les voies et moyens de se diriger vers l’objectif d’une Union politique européenne.
2022 | Édité par: Sandro Gozi, Dusan Sidjanski, François Saint-Ouen
Auteurs:
Sandro Gozi, Dusan Sidjanski, François Saint-Ouen, Paulo Rangel, Marc Angel, Daniel Freund, Guy Verhoftstadt, Vera Jourovà, Louis Godart, Bernard Reber, Richard Werly.
On trouvera ici les Actes d’un colloque organisé par le Centre de compétences Dusan Sidjanski en études européennes le 30 mai 2022 à l’Université de Genève. Il a réuni exclusivement des intervenants qui avaient activement participé à la Conférence sur l’avenir de l’Europe, soit à titre de parlementaires européens, soit à titre d’experts : du côté des politiques, Sandro Gozi, professeur invité au Centre de compétences et député européen (Renew Europe), Paulo Rangel (PPE), Marc Angel (Socialistes et Démocrates), Daniel Freund (Verts européens), Guy Verhofstadt (Renew Europe), sans oublier la vice-Présidente de la Commission Vĕra Jourová, chargée des valeurs et de la transparence ; du côté des experts, Louis Godart, historien et archéologue de la Grèce antique, et Bernard Reber, directeur de recherche au CNRS, qui tous deux ont joué également un rôle actif durant la Conférence. La responsabilité d’orchestrer les débats a été confiée au journaliste et écrivain Richard Werly, qui fut longtemps correspondant à Bruxelles. Ce sont les contributions à ce colloque et les échanges lors d’une table-ronde qui sont réunis dans le présent volume, qui est le dixième ouvrage que publie le Centre de compétences.
2021 | Édité par: Sandro Gozi, Dusan Sidjanski, François Saint-Ouen
Auteurs:
Sandro Gozi, Dusan Sidjanski, François Saint-Ouen, Pierre-Antoine Legrand, Jérôme Duberry, Sabrya Hamidi, Roman Krakovsky, Christakis Georgiou, Charles Wyplosz, Michel Aglietta, Laura Gianfagna, Andrew Watt
Le plan de relance de l’UE offre la possibilité de réorienter l’économie du continent vers des objectifs écologiques, avec en point de mire la neutralité carbone à l’horizon 2050. Les enjeux prioritaires sont économiques, écologiques et bien sûr sanitaires. La mobilisation des jeunes pour le climat est aussi un facteur important, auquel s’ajoute l’activisme de certaines ONG. Il s’y ajoute le défi de l’utilisation des technologies émergentes en faveur de la protection de l’environnement. Quels instruments financiers pour favoriser la transition écologique? Un pouvoir fiscal européen aurait une vraie va- leur ajoutée, de même qu’une taxe carbone qui rendrait plus cher les produits carbonés. Tout cela devra s’inscrire dans une stratégie à long terme comprenant également des objectifs sociaux. Dans ce contexte, il faudrait lancer un programme ambitieux d’investissements dans les biens publics européens et canaliser durablement les investissements (ceux de la BEI notamment) vers un nouveau modèle de développement axé sur la décarbonation, la reforestation et l’économie circulaire.
2021 | Author: Sandro Gozi
The recovery plan agreed in July 2020 is a key step forward. However, it will need to be built on in the process of creating a political and federal union, in order to enable the EU to take back control of major transnational issues through a new European democratic sovereignty. This is the aim of the proposals made here to the Conference on the Future of Europe by Sandro Gozi, MEP, and visiting professor at the Centre of Excellence. Human rights and fundamental freedoms must be front and centre of the political integration project. On that basis, the focus of the new European transformation process should be on digital and ecological transition, which represents a crucial choice for society and for the future. The Union must also set itself the ambition of establishing itself as a new democratic power capable of rising to the key global and regional challenges. A strategy will need to be developed to counter foreign interference in our democratic processes, but also to promote a more humane and more effective migration policy, and to develop European strategic autonomy within a renewed transatlantic alliance. All this requires a rethink of the relationship between Europe and power. To this end, different political and institutional reform options are discussed, emphasizing the possibility of moving forward through a dynamic group of States and peoples in a continental area of variable density. The momentum needed to embark on this new democratic, transnational and humanist phase of European integration will also call for the mobilization of its citizens, European and national institutions, and representatives of organised civil society.
2021 | Auteur: Sandro Gozi
Le Plan de relance de juillet 2020 est une étape importante qu’il faut prolonger en allant vers la création d’une Union politique et fédérative, de manière à pouvoir reprendre le contrôle sur les grandes questions transnationales à travers une nouvelle souveraineté démocratique européenne. Tel est l’objectif des propositions faites ici à la Conférence sur l’avenir de l’Europe par Sandro Gozi, député européen et professeur invité au Centre de compétences. Il faut placer les droits de l’homme et les libertés fondamentales au centre du projet d’intégration politique. Sur cette base, le nouveau processus de transformation européenne devra miser sur les transitions numériques et écologiques, qui représentent un véritable choix de société et d’avenir. L’Union devra aussi avoir l’ambition de s’ériger en nouvelle puissance démocratique, à même de relever les principaux défis géopolitiques globaux et régionaux. Il faudra élaborer une stratégie contre les interférences étrangères dans nos processus démocratiques, mais aussi promouvoir une politique migratoire plus humaine et plus efficace, et développer une autonomie stratégique européenne au sein d’une alliance transatlantique renouvelée. Tout cela implique de repenser la relation entre Europe et puissance. À cette fin, les différentes options de réforme politique et institutionnelle sont évoquées, en privilégiant la possibilité d’avancer à travers un groupe dynamique de peuples et d’États, dans un espace continental à densité variable. L’élan nécessaire pour entamer cette nouvelle phase démocratique, transnationale et humaniste de la construction européenne, passera aussi par une mobilisation des citoyens, des institutions européennes, nationales et des représentants de la société civile organisée.
2020 | Édité par Nicolas Levrat, Dusan Sidjanski, François Saint-Ouen
Auteurs:
Dusan Sidjanski, Nicolas Levrat, François Saint-Ouen, Emmanuel Dalle Mulle, Josep Costa, Sandrina Antunes, Mercè Barcelô I Serramalera, Nicolas Mcewen, Alexandra Remond, Giangiacomo Vale, André Fazi, Antonello Nasone, Frédéric Esposito. Eneko Landaburu, Arjan H. Schakel, Hans-Jürgen Nagel, Frank Tétart
Catalogne, Écosse, Flandre – et dans une moindre mesure, Corse ou Sardaigne aujourd’hui; hier, Pays basque ou nord de l’Italie... Les revendications nationales, aspirant à l’autonomie ou au séparatisme, s’expriment avec vigueur au sein de plusieurs États membres de l’Union européenne, mais dans une relative indifférence de celle-ci. Sont-ce pour autant des questions dont on devrait laisser aux seuls États concernés la responsabilité? Ne pourrait-on rien faire au plan européen? Fruit d’un Colloque Lat- sis, cet ouvrage rassemble diverses contributions permettant de mieux comprendre le phénomène et de rechercher des réponses à tous les échelons. Quelle est la nature de ces revendications d’autonomie ou d’indépendance? Quelle place dans l’Union européenne pour les «nations sans État»? Qu’en est-il aujourd’hui de la souveraine- té, de l’État-nation? Peut-on imaginer une Union européenne qui soit une Union des peuples, autant que des États? Peut-on relancer l’idée d’un Sénat européen des régions, et comment le concevoir? Tels sont quelques-uns des points abordés ici.
2019 | Blaise Fontanellaz, François Saint-Ouen
Cet ouvrage analyse les arguments des principaux partis et groupes d’intérêt suisses lors des débats autour du projet d’accord institutionnel avec l’UE, durant la période 2018-2019. Pour les partis, une comparaison est effectuée avec les diverses échéances européennes de la période 1989-2014. D’abord sont rappelées les diverses étapes qui ont mené à ce que l’on appelle aujourd’hui la «voie bilatérale», suivies d’une analyse du contenu du projet d’accord institutionnel et de ses «points chauds». Puis les arguments de l’UDC sont analysés, et rapportés à des évolutions en profondeur des valeurs qui traversent les débats politiques en Suisse. Ensuite sont examinés les tiraillements qui affectent le bloc bourgeois, avec un PLR, des Verts libéraux et une Economiesuisse plus favorables, une USAM et un PDC plus réservés. Enfin sont exposées les réticences d’une gauche (PS et Verts) emmenée par les syndicats, qui se bat contre l’affaiblissement des «mesures d’accompagnement» en affirmant l’idée d’une Europe sociale. Les conclusions insistent sur la montée, frappante si l’on compare les périodes 2018-2019 et 1989-2014, du nombre d’arguments de type culturel et identitaire venant s’ajouter aux arguments socio-économiques classiques, et en bonne partie les contredire, sorte de vague de fond
nourrissant les hésitations actuelles.
Inauguré en octobre 2016 dans le cadre du Global Studies Institute de l’Université de Genève, le Centre de compétences Dusan Sidjanski en études européennes a pour mission d’effectuer des recherches académiques sur des thèmes de pointe liés à la construction européenne. Son Comité directeur est composé des Prof. Nicolas Levrat (Président), Dusan Sidjanski, Sandra Lavenex, René Schwok, et du Secrétaire général de l’Université Dr Didier Raboud. Le Conseil consultatif est composé de: Prof. Micheline Calmy-Rey, Viviane Reding, Dimitris Avramopoulos, Antoine Firmenich, Prof. Ronald Inglehart, John Latsis, Jean-Pierre Roth, Prof. Paul Taylor, Jacques de Watteville. Chercheurs affiliés: Dr. Frédéric Esposito, Dr. Miroslav Jovanović, Dr. Georges Kolyvas, Dr. François Saint-Ouen. Le professeur invité en 2019-2020 est Dr. Sandro Gozi.
2019 | Édité par Sandro Gozi, Dusan Sidjanski, François Saint-Ouen
Auteurs:
Dusan Sidjanski, Sandro Gozi, Ivo Maes, Christakis Georgiou, Jean-Pierre Roth, Maya Jollès, José Leandro, Clément Beaune, Jacques de Watteville, Jean-Claude Trichet, Prokópios Pavlópoulos, Michel Aglietta, Michel Santi, Charles Wyplosz, Fausto de Quadros, Miroslav N. Jovanović.
«L’échec de l’euro sera l’échec et la fin de l’intégration européenne» aimaient à rappeler d’une même voix la Chancelière Merkel et le Président Hollande ! Voilà qui situe d’emblée la Zone euro au cœur de l’Europe, où elle forme une avant-garde dont l’initiative a été lancée par Jacques Delors. L’enjeu est donc crucial, et c’est pour réfléchir à l’avenir de la Zone euro que le Centre de compétences Dusan Sidjanski en études européennes a réuni en mars 2019 d’éminents spécialistes comme Jean-Claude Trichet, Jean-Pierre Roth, Charles Wyplosz, Michel Aglietta, Ivo Maes, José Leandro de la Commission européenne, ou Clément Beaune, le conseiller «Europe» du Président Macron. S’y ajoute un texte du Président grec Prokópios Pavlópoulos.
La première partie fait l’historique de l’intégration économique et monétaire. Dans la deuxième partie sont analysés les principaux facteurs déterminants pour la stabilité et la pérennité de la Zone euro. Enfin la troisième partie, particulièrement développée, traite des enjeux d’avenir que la Zone euro doit se préparer à affronter et des réformes qui paraissent nécessaires pour assurer notamment une meilleure convergence des économies, un renforcement des maillons faibles des chaînes de responsabilité, une meilleure prise en compte des dimensions sociales et environnementales, une plus grande capacité de relance par l’économie.
2018 | Édité par Jean-Marc Ayrault, Dusan Sidjanski, François Saint-Ouen
Auteurs:
Dusan Sidjanski, Jean-Marc Ayrault, François Saint-Ouen, Sandro Gozi, Gilbert Casasus, Grégoire Mallard, Hasni Abidi, Christakis Georgiou, Sébastien Maillard, René Schwok, Anne Dardelet, Guillaume Klossa, Jérôme Duberry, Bernard Reber
Depuis quelques années, l’Union Européenne voit s’amonceler défis et menaces de toute nature, intérieurs aussi bien qu’extérieurs, en apparence sectoriels mais qui, s’additionnant les uns et les autres, acquièrent la dimension d’enjeux globaux qu’elle peine à maîtriser, plongeant l’idée européenne dans un état de marasme, si ce n’est de crise. Dans une première partie, le présent ouvrage passe en revue un certain nombre de ces défis et de ces menaces : le basculement de l’Italie dans l’euroscepticisme, l’état des relations franco-allemandes ou celui des relations euro-méditerranéennes, l’attitude face à l’unilatéralisme américain notamment sur la question iranienne, la gouvernance de la zone euro…
La deuxième partie relate quelques initiatives récentes, provenant le plus souvent du Président Macron, pour essayer de relancer la machine européenne. Enfin, la dernière partie, ayant les prochaines élections européennes de mai 2019 en point de mire, esquisse plusieurs réflexions et propositions tendant à renouer avec les citoyens et trouver des solutions concrètes à ce problème du déficit démocratique si souvent reproché à l’intégration européenne. Le livre se termine par un « Appel » lancé solennellement aux dirigeants et citoyens de l’Union.
2018 | Auteur : Dusan Sidjanski
The European Union is in a state of emergency. The crisis it is facing today is a global one, rather than merely sector-specific as in the past. It therefore requires a global response, in other words at a political level. This is the central message conveyed by this selection of texts. Having presented some of the main challenges, both internal and external, with which the Union is contending, the author maintains the need for a European political authority subject to democratic control, in particular with regard to currency, foreign, defence and security policy and migration. He puts forward the case for a federative core within the Eurozone which at first could take the form of “enhanced cooperation” between a certain number of countries favourable to the idea, while allowing other Member States the possibility to join them. He also stresses the need to break with aus- terity policies, a breeding ground for populism, and to promote solidarity as a guiding principle for future actions. As a result an unprecedented European federalism could be developed which would provide the European continent with the means to defend its values and to continue to play its part as a major peacekeeper in the 21st century.
2018 | Édité par Dusan Sidjanski, François Saint-Ouen, Constantin Stephanou
Auteurs:
Dusan Sidjanski, Constantin Stephanou, François Saint-Ouen, Paul Taylor, Viviane Reding, Olivier Bergeau, Constantin Stephanou, Nikos Scandamis, George Kolyvas, Dimitri Chryssochoou, Gábor Hegyesi, Maciej Taborowski, Nicolas Levrat, Christian Franck.
L’Union Européenne est-elle, comme elle le prétend, une Union de valeurs ? Et si oui, quelles sont les valeurs qu’elle promeut ? Mais est-elle capable de les faire respecter par l’ensemble de ses États membres, ce qui est crucial? Et qu’en est-il des notions essentielles de solidarité et de cohésion, à la lumière par exemple de la crise des migrants ou de celle provoquée par l’austérité imposée aux membres de la zone euro depuis dix ans ? Enfin, de quelle manière et jusqu’à quel point les valeurs inspirent-elles l’action extérieure de l’Union vis-à-vis du reste du monde ? La conditionnalité inscrite dans les accords avec les pays tiers, ne devrait-elle pas être introduite dans les aides structurelles dont bénéficient plusieurs États membres tels la Pologne et la Hongrie ? Le présent ouvrage traite de toutes ces questions et amène des éléments de réponse, avec le souci d’alimenter la réflexion sur un dossier fondamental pour l’avenir de la construction européenne.
2018 | Auteur: René Schwok
Supporters of European integration have always argued that it has brought peace.
Yet no scientific study has ever developed a critical approach to such a claim.
To remedy this surprising deficiency, the author builds a typology that will help to distinguish the two main opposing approaches to this question: that of the Europeanists and that of the Eurosceptics.
The dialectical confrontation between these two approaches is the red thread of the book. Taken up in each of the chapters, it provides a synthetic point of view aimed at overcoming this opposition.
The author shows that the contribution of the European construction to peace lies in the nuances, thus distinguishing itself from the irenical slogans of the Europeanists while dismantling the arguments of the Eurosceptics.
He concludes that the EU will never be able to prevent extremist and belligerent tendencies among the European states and/or peoples.
It can, however, limit the damage those tendencies could cause through the rules and institutions which the Member States have committed to respecting.