De mes études en lettres, je garde un souvenir lumineux et vibrant. Je mesure la chance que j’ai eue de pouvoir m’immerger pleinement dans ma passion pour la littérature et le cinéma. L’expérience la plus formatrice fut sans doute la rédaction de mon mémoire consacré à la romancière Marie NDiaye. Mener un projet d’une telle ampleur m’a donné le courage de me lancer dans l’écriture de mon premier roman.

Et les compétences rédactionnelles et éditoriales acquises m’ont été utiles dès mes premiers stages dans le monde culturel. J’ai eu la chance de pouvoir travailler dans l’édition, la production cinématographique, au sein du Festival Visions du Réel, à la HEAD – Genève et depuis 2014 au théâtre la Comédie de Genève comme chargé de communication. Bien sûr, j’ai dû compléter mon cursus par des formations continues qui m’ont permis de me spécialiser dans la communication digitale.

Je reste toutefois convaincu que si je bénéficie aujourd’hui d’un bagage solide, c’est grâce à mes études en lettres. Apprendre à utiliser Excel ou Photoshop, se familiariser avec des théories managériales ou marketing, cela s’apprend relativement vite en parallèle d’une activité professionnelle. Apprendre à écrire, à développer ses capacités d’analyse, à étoffer sa culture générale, nécessitent plus de temps, une plus lente et profonde immersion. Mais par-delà les débouchés professionnels, ce qui me semble le plus précieux dans une telle formation, c’est l’enrichissement personnel. La littérature continue de m’éclairer au quotidien, comme un état de présence et d’ouverture au monde.