Avenir professionnel
Mathilde Vischer, poète, enseignante et chercheuse
Mes études de lettres (en français, allemand, italien et littérature comparée) ont été des années magnifiques qui m’ont permis de développer ma passion pour la littérature, la poésie et la traduction. J’ai été sensibilisée aux théories de la traduction lors de mon trois-quarts de licence en littérature comparée ; c’est un domaine qui a commencé très tôt à m’intéresser, autant d’un point de vue théorique que pratique.
J’ai rédigé mon mémoire de maîtrise sur un poète-traducteur avec un enseignant qui m’a également permis d’entrer dans le monde de la traduction littéraire. Après une première traduction de l’allemand, j’ai fait un séjour à Rome et j’ai commencé mon assistanat à l’Université de Lausanne, où venait d’ouvrir la première chaire de traductologie de Suisse romande. Je me suis lancée dans la rédaction d’une thèse de doctorat portant sur deux poètes traducteurs et j’ai parallèlement publié des articles, fait partie de rédactions de revues (notamment La Revue de Belles-Lettres, pendant dix ans) et publié des traductions de poètes de langue italienne.
Une fois ma thèse achevée, après un passage d’une année dans l’enseignement au secondaire II et deux ans dans l’édition, j’ai commencé à enseigner quelques heures à la Faculté de traduction et d’interprétation (l’ancienne ETI, qui venait de devenir une faculté). On m’a ensuite proposé un poste de professeure associée et je me suis engagée pleinement à la FTI dès 2013. En 2014, j’ai publié mon premier livre en tant que poète et, depuis lors, je tente de concilier ces quatre activités : traductrice, poète, enseignante et chercheuse. Les quatre s’articulent autour des textes et de l’écrit, se complétant et se nourrissant l’une l’autre. Je considère ce parcours comme étant d’une grande richesse et je mesure la chance que j’ai eue de pouvoir trouver des développements si variés à mes études de lettres.