Toutes les problématiques environnementales ont une dimension territoriale, que ce soit à l’échelle locale, régionale, supra-régionale ou globale. Un ensemble de recherches et d’évènements scientifiques regroupés sous le nom "Environnement et territorialités" ont cours au Département de géographie et environnement (Faculté des Sciences de la Société) de l’Université de Genève.
Ces recherches se penchent sur la manière dont les questions d’environnement – par exemple, la conservation de la biodiversité, la gestion de l’eau, la qualité des paysages – sont gérées et perçues par des acteurs extrêmement hétérogènes: des individus, des groupes de pression, des ONG, des scientifiques, des Etats, des collectivités infra-étatiques et des organisations internationales. La mobilisation de ces acteurs participe de la montée en puissance d’une conscience écologique, planétaire et individuelle à la fois, et d’un souci croissant de qualité pour nos environnements les plus proches. Le groupe travaille sur deux axes:
- La gouvernance régionale de l’environnement : de plus en plus de politiques publiques ont pour objectif d’améliorer la gestion de l’environnement à plusieurs échelles. Selon quels critères les États et les organisations internationales construisent-ils leurs représentations respectives des enjeux environnementaux? Comment identifient-ils les régions (biorégion, écorégion, bassin fluvial, mer, massif montagneux, etc.) en fonction desquelles ils veulent mettre en œuvre une gouvernance territoriale, transfrontalière et supra-nationale de l’environnement? Quels rôles les acteurs scientifiques jouent-ils? Comment la gouvernance de l’environnement s’articule-t-elle avec le développement durable?
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La mobilité résidentielle
: chaque individu est amené à faire des choix résidentiels, qui prennent en compte des aspects environnementaux. Certains habitants sont ainsi attirés par certains types d’environnement. Comment ces habitants ordinaires catégorisent-ils leur environnement et se conforment-ils ou non aux définitions administratives et officielles du périurbain, de la campagne, de la ville ou de la montagne? Plus largement, comment la mobilité résidentielle est-elle perçue et qualifiée par celles et ceux qui la vivent? Comment s’inscrit-elle dans une trajectoire biographique individuelle?
