Note(s)

[1]  Basse altitude : < 1'000 mètres (pas d'effet dus à l'hypoxie).

Moyenne altitude : 1'000 - 2'000 mètres.

Haute altitude : 2'000 - 5'500 mètres (effets ressentis à l'effort dès 3'000 mètres ; effets ressentis au repos dès 4'500 mètres).

Très haute altitude : > 5'500 mètres (vie permanente impossible)

(tiré de Médecine de l'alpinisme de Jean-Paul Richalet et Jean-Pierre Herry, édition Masson, Paris, 1999, 2e édition, p.34 ; pour plus de clarté, cette référence est désormais abrégée Richalet).

Données de l'Office fédéral de la statistique.

[2]  

[3]  Tiré de High Altitude Medicine and Physiology, de Michael P. Ward, James S. Milledge et John B. West, édition Chapman & Hall Medical, Londres, 1995, pp. 32-48 (référence désormais abrégée Ward).

[4]  Nous traduisons la version anglaise, traduite du chinois par A. Wylie en 1881 ('Notes on the Western Regions', livre 96, 1ère partie) ; texte publié dans High Altitude Physiology, édité par John B. West, Hutchinson Ross Publishing Company, Stroudsburg, Pennsylvania, 1981, p. 7 (référence désormais abrégée West).

[5]  Les 'Escaleras de Pariacaca' se trouvent à 4'800 mètres d'altitude.

[6]  Nous traduisons la version anglaise, elle-même traduite de l'espagnol et éditée en 1604 à Londres par E. Blount et W. Aspley, sous le titre 'The Naturall and Morall Historie of the East and West Indies', texte in West, pp. 9-15.

[7]  'New Experiments Physico-Mechanicall, Touching the Spring of the Air and its Effects'

[8]  Cité dans Richalet, p. 1.

[9]  Nous traduisons de l'anglais, cité dans West, pp. 17-18.

[10]  Des calculs, effectués grâce à des satellites, en 1999, ont révélé une altitude de 8'850 mètres et non plus de 8'848 mètres. On ne sait pas si cette différence de 2 mètres est due à une élévation de la montagne, suite à la progression de la plaque tectonique indienne sous la plaque du Népal et de la Chine, ou à une erreur des précédents calculs. Cf. Journal Le Temps du 13.11.1999.

[11]  Cité dans Ward, p. 265.

[12]  Voir notamment dans Ward, pp. 10-11.

[13]  Les mesures effectuées au sommet en 1981 révéleront une pression barométrique de 253mmHg.

[14]  'Some experiences of mountain sickness in the Andes'

[15]  'A consideration of the possibility of ascending the Mt Everest'

[16]  'Lessons from High Altitude'

[17]  'The process of acclimatisation to altitude'

[18]  Il fut responsable de l'Institut de biologie andine de l'Université San Marcos, à Lima, qui possède un laboratoire à Morococha (4'540 m). Il fut également, plus tard, responsable de l'Institut d'investigations d'altitude de l'Université péruvienne 'Caetano Heredia'.

[19]  'Man's Respiratory Response During and After Acclimatization to High Altitude'

[20]  La VO2max est d'environ 3,5l/min ou 50ml/kg/min au niveau de la mer.

[21]  Cité dans Richalet, p. 1.

[22]  Adresse Internet : http : //annie.cv.nrao.edu/habibqbe.htm.

[23]  Cf. chapitre 4 'Physiologie et physiopathologie d'altitude'

[24]  Ward, p. 221.

[25]  Ward, p. 192.

[26]  Richalet, p. 38.

[27]  Ward, p. 74.

[28]  Ward, p. 81.

[29]  Ward, pp. 272-3.

[30]  Salvaggio a même constaté, après une semaine à 5'000 mètres, une durée moyenne de pause respiratoire de 10.2±1.4 secondes et, après quatre semaines, de 12.0±1.5 secondes 51.

[31]  Ward, p. 279.

[32]  Richalet, p. 56.

[33]  Richalet, p. 43.

[34]  Richalet, p. 44.

[35]  Richalet, p. 41.

[36]  Richalet, p. 40.

[37]  Ward, p. 156.

[38]  Richalet, p. 47.

[39]  Ward, p. 168.

[40]  Ward, p. 186.

[41]  Ward, p. 429.

[42]  Ward, p. 162.

[43]  Ward, p. 402.

[44]  Ce tableau inclut aussi bien ceux qui sont atteints d'un MAM léger (un ou deux symptômes) ou sévère (plus de deux symptômes), d'où les pourcentages de MAM relativement élevés.

[45]  Voir § 3.5 pour l'explication du score clinique de Maggiorini

[46]  Ward, pp. 71 et 121.

[47]  Cf. aussi le § 4.5 'Gradient alvéolo-artériel'.

[48]  Cf. copie du questionnaire original en annexe.

[49]  Ce n'est que récemment (en 1991) qu'on a séparé les symptômes neurologiques et respiratoires en deux entités nosologiques distinctes, correspondant respectivement au MAM (pouvant évoluer vers l'OCHA) et à l'OPHA. Auparavant, comme en témoigne le questionnaire ESQ-III, on considérait que le MAM pouvait entraîner des symptômes neurologiques (on parlait alors de MAM cérébral) et/ou respiratoires (MAM respiratoire).

[50]  'lightheadedness'

[51]  'faintness'

[52]  'weakness'

[53]  'I feel hungover'

[54]  C1 = valeur de l'item 1 dans le score AMS-C (sensation d'étourdissement), entre 0 et 5 ; C2 = valeur de l'item 2 (céphalées) etc.

[55]  R1 = valeur de l'item 1 dans le score AMS-R (céphalées), entre 0 et 5 ; R2 = valeur de l'item 2 (souffle court) etc.

[56]  Ayant constaté sur place la très bonne maîtrise de l'anglais des habitants du Bénélux, nous avons classé ce dernier dans la catégorie des pays anglophones.

[57]  Les altitudes cumulées sont calculées en faisant la somme des altitudes, en mètres, des villages d'étape où les marcheurs se sont arrêtés pendant une ou plusieurs nuits. Elles permettent d'estimer la vitesse d'ascension.

[58]  Les altitudes cumulées sont calculées en faisant la somme des altitudes, en mètres, des villages d'étape où les marcheurs se sont arrêtés pendant une ou plusieurs nuits. Elles permettent d'estimer la vitesse d'ascension.

[59]  Au-delà de 2'500 mètres, on recommande en effet de monter par paliers quotidiens de 300 à 400 mètres par jour, afin de favoriser une bonne acclimatation 33,36.

[60]  Le patient répond comme suit à cette question : 0 = pas de réduction de l'activité ; 1 = légère réduction de l'activité ; 2 = réduction assez importante de l'activité ; 3 = réduction sévère de l'activité (repos au lit).

[62]  Symptômes gastro-intestinaux : 0 = aucun ; 1 = peu d'appétit ou nausées ; 2 = nausées assez importantes ou vomissements ; 3 = nausées sévères et vomissements, invalidants.

[63]  'I feel hungover'

[64]  'I feel faint'

[65]  'I feel weak'

[66]  'I feel hungover'

[67]  'I feel hungover'

[68]  'I feel faint'

[69]  'I feel weak'

[70]  'Dizziness /lightheadedness'

[71]  'I feel lightheaded'

[72]  L'écart est encore plus important à 4'793 mètres, mais cette fois à la faveur des femmes dont le score est inférieur à celui des hommes de 0.34 points. Cependant le petit nombre de personnes de cet échantillon (n=26 contre n=266 à 5'400 mètres) ne permet sans doute pas d'avoir des résultats significatifs sur le plan statistique.

[73]  Il s'agit des cas n° 13, 14, 23, 37, 38, 41, 42, 43, 44, 45, 50, 52 et 53.

[74]  Voir p. 106 pour la comparaison entre fumeurs et non fumeurs.

[75]  Voir § 3.5 pour l'explication du score clinique de Maggiorini

[76]  Rappel: la question du score fonctionnel est formulée comme suit (traduit de l'anglais) : 'Si vous avez eu des symptômes, dans quelle mesure vous ont-ils contraint à restreindre votre activité ?' Réponse : 0 = pas du tout ; 1 = un peu ; 2 = modérément ; 3 = sévèrement (repos au lit).

[77]  Rappel : l'examen clinique de Lake Louise consiste à examiner l'état mental du marcheurs et à rechercher une ataxie et des oedèmes périphériques.

[78]  Rappel : AMS-C : 30,8% de malades (n = 82) ; LLS : 42,9% de malades (n = 114) ; LLS+SF : 39,1% de malades (n = 104).

[79]  Cela a déjà été relevé par d'autres études 17, notamment celle de Honigman, effectuée entre 2'000 et 3'000 mètres, dans les Rocheuses, qui met en évidence une prévalence du MAM de 45% chez les 18-19 ans, de 27% chez les 20-39 ans, de 25% chez les 40-59 ans et de 16% chez les plus de 60 ans 25.

[80]  Il comprend toutes les boissons, mais aussi les soupes, fréquemment consommées dans cette région.

[81]  Voir Guide médical des espaces sauvages, I. Philippe, éd. Olizane, Genève, 1998, p. 115.

[82]  Sources des données : 1) Ward Michael P., James S. Milledge and John B. West, High Altitude Medicine and Physiology, Chapman & Hall Medical, London, 1995. 2) Richalet Jean-Paul et Jean-Pierre Herry, Médecine de l'alpinisme, Masson, Paris, 1999.

[83]  fait partie du massif des Annapurnas