Revues du ciné-club
Tarantino & Co.
Tarantino & Co.
La Revue du Ciné-club universitaire, janvier 2020
Édito: Written and Directed by...
Quentin Tarantino. On ne peut nier sa capacité à fédérer des générations de fans inconditionnels, de geeks collectionneurs de figurines et de dvd d’import japonais, ou encore d’amateurs d’easter egg, amusés à recréer l’arbre généalogique des personnages de son univers. Car c’est bien ici un univers dans lequel on rentre, teinté de musique pop, d’ultraviolence, de burgers, contrasté avec des références à des films de la Nouvelle Vague française, bref, comme un son hip-hop qui reprend un sample perdu des années 50 (ce n’est pas pour rien que Tarantino a pour ami proche RZA, qui n’est autre que le membre fondateur du Wu-Tang Clan, groupe mythique de hip-hop). Cet univers parle à toutes les générations, en passant par celle qui a grandi avec les séries tv western, à la Bonanza, ou celle qui a grandi avec les mangas tirés de ses films préférés tels que Battle Royale. Souvent décriés par les amateurs de cinéma «sérieux» et «académique», il n’empêche que ces films sont des succès populaires et parfois (avec un peu de chance), critiques.
Et c’est bien à ce large public que Tarantino s’adresse, du cinéphile averti, au spectateur du dimanche, en passant par l’abonné Netflix assoiffé de curiosité, les mettant tous sur un même piédestal, où chacun et chacune saura prendre son pied. Il rend ainsi ses lettres de noblesses au cinéma populaire, n’en déplaise aux académistes du monde du 7e art. Cette absence de jugement envers le spectateur, qui remonte au temps où ce dernier travaillait dans un cinéma pornographique de la banlieue de Los Angeles comme projectionniste, ne fait que renforcer cette expérience cinématographique d’un univers si particulier et propre à son auteur.
Faisons un petit rebus (version name dropping) de ce monde tarantinesque: le Big Kahuna burger, les céréales, les pieds, les flingues, les femmes, le gore, la société de consommation, les Nazis, le western, la violence, les clins d’œil, la musique, les Red Apple, les acteurs de seconde zone, le Japon, les chapeaux de cowboys, les passages de la Bible, la vengeance, les chapitres, les bagnoles… bref, un univers gargantuesque, un univers tarantinesque.
Sommaire
- Giulia Comandini, Édito: Written and Directed by..., p.1
- Julien Dumoulin, Métacinéma, explorer le genre par le genre, pp.3-9
- Cerise Dumont, Choses qui taillent, qui giclent et qui font mal : le gore selon Tarantino, pp.11-18
- Diano Barbosa Pereira, L’univers musical de Tarantino, pp.19-23
- Almudena Jiménez Virosta, Once upon a time… in flamenco, pp.25-27
- Giulia Comandini, Les femmes chez Tarantino, pp.28-34
- Margaux Terradas, Tarantino: une bande à part, pp.35-40
La revue au format papier
Pour recevoir, gratuitement et par courrier postal, un exemplaire de la Revue, merci d'écrire à en précisant le numéro choisi (Tarantino & Co. – janvier 2020) et l'adresse postale de livraison.
La revue au format numérique
Pour télécharger ce numéro «Tarantino & Co.», janvier 2020 de la Revue, suivre ce lien.
Pour citer la Revue
La Revue du Ciné-club universitaire: Tarantino & Co. Janvier 2020 (1).
Pour citer un article de la Revue
Dumont, Cerise. (2020). Choses qui taillent, qui giclent et qui font mal : le gore selon Tarantino. La Revue du Ciné-club universitaire: Tarantino & Co., janvier 2020 (1), 11-18
Production
Array ( [0] => stdClass Object ( [meta] => stdClass Object ( [id_group] => 12246 [nb] => 1 [group_name] => Tarantino & Co. [group_url] => tarantino-et-co [group_sous_titre] => La Revue du Ciné-club universitaire, janvier 2020 [gestionnaires] => Array ( [0] => stdClass Object ( [id_personne] => 8514 [nom] => Ciné-club universitaire [prenom] => [email] => cineclub@unige.ch [tel] => 022 379 77 24 [url] => [id_gestion] => 5 [libelle] => Production [privacy] => 0 ) ) [periode_span_debut] => 2020-01-01 00:00:00 [periode_span_fin] => 2020-01-01 00:00:00 [group_tags_matiere] => Array ( [0] => cinéma ) [all_tags] => stdClass Object ( [matiere] => Array ( [0] => stdClass Object ( [id_tag] => 10 [tag] => cinéma [genre] => 1 [id_tag_categorie] => 1 [categorie] => matière ) ) [structure] => Array ( [0] => stdClass Object ( [id_tag] => 41 [tag] => document [genre] => 1 [id_tag_categorie] => 2 [categorie] => structure ) ) [type] => Array ( [0] => stdClass Object ( [id_tag] => 53 [tag] => publication [genre] => 2 [id_tag_categorie] => 3 [categorie] => type ) ) ) [key_flagship] => 0 [id_flagship] => 12246 [date] => stdClass Object ( [periodes_effectives] => 1 ) ) [group] => Array ( [0] => stdClass Object ( [error] => [id_prestation] => 12246 [id_originale] => [titre] => Tarantino & Co. [titre_url] => tarantino-et-co [sous_titre] => La Revue du Ciné-club universitaire, janvier 2020 [periode_span_debut] => 2020-01-01 00:00:00 [periode_span_fin] => 2020-01-01 00:00:00 [periode_nb] => 1 [periode_popularity_id] => 71849 [periode_popularity_percent] => 1 [periode_popularity] => 2020-01-01 00:00:00 [chapo] => [corps] =>Édito: Written and Directed by...
Quentin Tarantino. On ne peut nier sa capacité à fédérer des générations de fans inconditionnels, de geeks collectionneurs de figurines et de dvd d’import japonais, ou encore d’amateurs d’easter egg, amusés à recréer l’arbre généalogique des personnages de son univers. Car c’est bien ici un univers dans lequel on rentre, teinté de musique pop, d’ultraviolence, de burgers, contrasté avec des références à des films de la Nouvelle Vague française, bref, comme un son hip-hop qui reprend un sample perdu des années 50 (ce n’est pas pour rien que Tarantino a pour ami proche RZA, qui n’est autre que le membre fondateur du Wu-Tang Clan, groupe mythique de hip-hop). Cet univers parle à toutes les générations, en passant par celle qui a grandi avec les séries tv western, à la Bonanza, ou celle qui a grandi avec les mangas tirés de ses films préférés tels que Battle Royale. Souvent décriés par les amateurs de cinéma «sérieux» et «académique», il n’empêche que ces films sont des succès populaires et parfois (avec un peu de chance), critiques.
Et c’est bien à ce large public que Tarantino s’adresse, du cinéphile averti, au spectateur du dimanche, en passant par l’abonné Netflix assoiffé de curiosité, les mettant tous sur un même piédestal, où chacun et chacune saura prendre son pied. Il rend ainsi ses lettres de noblesses au cinéma populaire, n’en déplaise aux académistes du monde du 7e art. Cette absence de jugement envers le spectateur, qui remonte au temps où ce dernier travaillait dans un cinéma pornographique de la banlieue de Los Angeles comme projectionniste, ne fait que renforcer cette expérience cinématographique d’un univers si particulier et propre à son auteur.
Faisons un petit rebus (version name dropping) de ce monde tarantinesque: le Big Kahuna burger, les céréales, les pieds, les flingues, les femmes, le gore, la société de consommation, les Nazis, le western, la violence, les clins d’œil, la musique, les Red Apple, les acteurs de seconde zone, le Japon, les chapeaux de cowboys, les passages de la Bible, la vengeance, les chapitres, les bagnoles… bref, un univers gargantuesque, un univers tarantinesque.
Sommaire
- Giulia Comandini, Édito: Written and Directed by..., p.1
- Julien Dumoulin, Métacinéma, explorer le genre par le genre, pp.3-9
- Cerise Dumont, Choses qui taillent, qui giclent et qui font mal : le gore selon Tarantino, pp.11-18
- Diano Barbosa Pereira, L’univers musical de Tarantino, pp.19-23
- Almudena Jiménez Virosta, Once upon a time… in flamenco, pp.25-27
- Giulia Comandini, Les femmes chez Tarantino, pp.28-34
- Margaux Terradas, Tarantino: une bande à part, pp.35-40
La revue au format papier
Pour recevoir, gratuitement et par courrier postal, un exemplaire de la Revue, merci d'écrire à en précisant le numéro choisi (Tarantino & Co. – janvier 2020) et l'adresse postale de livraison.
La revue au format numérique
Pour télécharger ce numéro «Tarantino & Co.», janvier 2020 de la Revue, suivre ce lien.
Pour citer la Revue
La Revue du Ciné-club universitaire: Tarantino & Co. Janvier 2020 (1).
Pour citer un article de la Revue
Dumont, Cerise. (2020). Choses qui taillent, qui giclent et qui font mal : le gore selon Tarantino. La Revue du Ciné-club universitaire: Tarantino & Co., janvier 2020 (1), 11-18
[annule] => 0 [date_nb] => 1 [inscr_date_debut] => [inscr_date_fin] => [participant_min] => 0 [participant_max] => 0 [participant_cardinalite] => 1 [id_regle] => [participant_current] => 0 [difficulte_rang] => [difficulte] => [tag_structure] => document [tag_matiere] => cinéma [dates] => Array ( [0] => stdClass Object ( [id_periode] => 71849 [date_debut] => 2020-01-01 00:00:00 [date_fin] => 2020-01-01 00:00:00 [id_periode_libelle] => [periode_ponderation] => [periode_libelle] => [lieu_id] => [lieu_libelle] => [lieu_rue] => [lieu_num] => [lieu_localite] => [lieu_npa] => [lieu_x] => [lieu_y] => [lieu_acces] => ) ) [gestionnaires] => Array ( [0] => stdClass Object ( [id_personne] => 8514 [nom] => Ciné-club universitaire [prenom] => [email] => cineclub@unige.ch [tel] => 022 379 77 24 [url] => [id_gestion] => 5 [libelle] => Production [privacy] => 0 ) ) [prix] => Array ( ) [liens] => Array ( [0] => stdClass Object ( [id_lien] => 24 [position] => [libelle] => La Revue du Ciné-club universitaire: Tarantino & Co. Janvier 2020 [url] => //www.unige.ch/dife/index.php/download_file/10133/ [embed_status] => 0 [embed] => ) ) [class_of_managers] => Array ( [5] => stdClass Object ( [libelle] => Production [members] => Array ( [0] => stdClass Object ( [id_personne] => 8514 [nom] => Ciné-club universitaire [prenom] => [email] => cineclub@unige.ch [tel] => 022 379 77 24 [url] => [id_gestion] => 5 [libelle] => Production [privacy] => 0 ) ) ) ) ) ) ) )