Cinéma

image d’illustration

Visions d'Hollywood

cycle hiver 2015

Une programmation qui s’articule autour de films de fiction qui figurent, représentent et mettent en scène l’univers comme l’imaginaire hollywoodiens. Qu’est-ce que le cinéma, et plus particulièrement le cinéma hollywoodien, a-t-il à dire d’Hollywood? Quel discours tiennent les films sur le lieu d’où ils émanent? Tel est le questionnement qui a guidé le choix des treize films retenus pour le cycle.

L'époque où Hollywood rayonnait semble aujourd’hui bien lointaine. Des films produits à l’heure actuelle par l’usine à rêves, bien peu retiennent l’attention de la cinéphilie ou de la critique spécialisée. Pourtant, le nom d’Hollywood n’a pas perdu son aura dans l’imaginaire collectif. Terre de mythes, Hollywood a également bâti sa mythologie propre. Avant d’être une entité géographique, Hollywood est un réseau de discours qui dessinent un imaginaire sans cesse mouvant et qui a pour caractéristique de s’imprimer dans la mentalité collective. Hollywood, donc, c’est avant tout une image. Mais qui la crée? La presse, bien sûr, qui ne cesse d’alimenter les fictions autour de la vie des stars, mais aussi les films eux-mêmes. (...) Ces œuvres, qui mettent en scène tant l’univers que l’imaginaire hollywoodiens, posent plusieurs questions: qu’est-ce que le cinéma, et plus particulièrement le cinéma hollywoodien, a-t-il à dire d’Hollywood? Quel discours les films tiennent-ils sur le lieu d’où ils émanent? Certains de ces métafilms montrent l’envers le plus sombre du décor hollywoodien, mais suscitent par la même occasion une véritable fascination pour le mal qui gangrène l’usine à rêves. Une tendance illustrée par Sunset Boulevard, What Ever Happened to Baby Jane?, The Legend of Lylah Clare, The Day of the Locust, The Player ou encore Mulholland Drive. D’autres films se rient du système hollywoodien. La Mecque du cinéma devient alors un territoire de comédies, comme dans Show People, Singin’ in the Rain, The Errand Boy ou S.O.B. Comme contrechamp à ce vaste corpus de films américains, Le mépris et La ricotta permettent pour leur part d’interroger la façon dont l’usine à rêves est perçue depuis le «vieux continent».
Extrait de l'éditorial de la Revue, signé Emilien Gür

Horaire

  • lundi 5 janvier 2015 20:00 ‑ 22:00
  • lundi 12 janvier 2015 20:00 ‑ 22:00
  • lundi 19 janvier 2015 20:00 ‑ 22:00
  • lundi 26 janvier 2015 20:00 ‑ 22:00
  • lundi 2 février 2015 20:00 ‑ 22:00
  • lundi 9 février 2015 20:00 ‑ 22:00
  • lundi 16 février 2015 20:00 ‑ 22:00
  • lundi 23 février 2015 20:00 ‑ 22:00
  • lundi 2 mars 2015 20:00 ‑ 22:00
  • lundi 16 mars 2015 20:00 ‑ 22:00
  • lundi 23 mars 2015 20:00 ‑ 22:00
  • lundi 30 mars 2015 20:00 ‑ 22:00

Prix

  • 8.- étudiant-e
  • 18.- étudiant-e
  • 50.- étudiant-e
  • 8.- personnel
  • 18.- personnel
  • 50.- personnel
  • 8.- externe
  • 18.- externe
  • 50.- externe

 

					
call to action 2021-10-04

La revue du Ciné-club

Visions d'Hollywood