Films documentaires en géographie politique et culturelle

Projection des réalisations vidéo de l'Atelier de film documentaire en géographie 2022 et 2023.

Trois courts-métrages documentaires réalisés par les étudiant-es de l'Atelier de réalisation de film documentaire, un cours de Master du département de géographie et environnement de la Faculté des Sciences de la société (SdS), en collaboration avec les Studios MédiasUnis des Activités culturelles. En prime, un apéro pour conclure la soirée de projection!

Enseignant-es référent-es: Estelle Sohier et Nicolas Senn, avec Yamina Sam

Programme:

2023: "L'eau, la ville"

Après une longue période de débats et de délibérations politiques, le lac artificiel des Vernes est construit en 2017 dans la ville de Meyrin, dans le canton de Genève. Ce film interroge les usages quotidiens et les perceptions de ce lac quelques années plus tard. Alors que certain-es considèrent ce lieu comme un havre de paix où s’entremêlent ville et nature, d'autres perçoivent les formes de vie qui s’y développent comme des sources de perturbations.

Au cœur de la ville de Genève, deux cours d’eau se rencontrent pour n’en devenir qu’un. Le Rhône et l’Arve, deux histoires contrastées: entre ombre et lumière, urbain et naturel, sauvage et reposant, autorité et liberté. Le Rhône et l’Arve, l’un sublimé, l’autre oubliée, abritent des représentations en tension entre aménagement, pratiques et affects. Comment pense-t-on ces lieux? Comment les occupe-t-on? Quelles identités les traversent?
Ce documentaire navigue le long de ces berges et interroge les diverses représentations citoyennes et institutionnelles (associatif, pouvoir public, architecte). Deux histoires qui n’en deviennent qu’une, celle de la relation d’une ville à ses cours d’eau.

2022-2023: "Sécurité/insécurité"

Skater la nuit, c'est la liberté, mais est-ce que cette liberté est accessible à tous et à toutes? Ce documentaire cherche à explorer les mécanismes d'exclusion des minorités de genre présents dans l'espace urbain. Centré autour du skatepark de Plainpalais, l’auteur tente de mettre en lumière les rouages socio-culturels qui empêchent les skateuses de profiter d'un lieu de sport qui se veut accessible à tous.