Les symposiums

L’institution d’accueil est responsable de produire la liste des symposiums du REF en tenant compte des éditions précédentes, mais sans s’y enfermer. Des symposiums entièrement nouveaux sont évidemment possibles, à condition de ne pas répéter un symposium existant et de s’engager à respecter strictement les conditions suivantes :

1. Les symposiums sont centrés sur une problématique éducative d’intérêt général, pertinente et compréhensible dans les quatre pays fondateurs du REF. La vocation du réseau est de mutualiser et de capitaliser les travaux et les réflexions dans l’espace francophone des sciences de l’éducation, pas de fournir ponctuellement l’occasion d’organiser un mini colloque isolé sur une problématique locale et/ou ne concernant qu’une ou deux équipes de recherche.
2. Les symposiums durent deux jours. Ils réunissent entre 10 et 12 contributeurs qui ont chacun rédigé un texte en amont de la rencontre, ont remis ce texte aux coordinateurs qui l’ont diffusé à l’ensemble des contributeurs, ont ainsi lu les textes des autres participants avant d’arriver à Genève et sont prêts à en débattre sur place. Un contributeur ne respectant pas ces règles est difficilement à sa place dans un symposium du REF, basé sur le principe du travail collectif, de l’échange et de la réciprocité.
3. Les coordinateurs assurent la conduite totale de leur symposium (préparation, invitations, suivi, désignation des discutants de chaque contribution, accueil et encadrement des contributeurs à Genève, organisation du travail et des pauses, conduite et animation des débats, publication ultérieure, etc.), en concertation avec le comité d'organisation (ci-après COREF), dans le respect des règles, de la planification et des délais impartis.
4. Le COREF assure le reste de l’organisation des rencontres : financement, réservation et attribution des locaux, support technique, site Internet, informations pratiques aux participants (voyage, hébergement, restauration, transports genevois), accueil, café et plénière de la première matinée, conclusion et apéritif de la seconde après-midi, organisation du colloque du 3e jour, passage de témoin au COREF 2015, etc.
5. Les coordinateurs de symposium rédigent un texte de cadrage de quelques pages qui explicite et justifie la problématique de leur symposium et organise ses diverses facettes. Ce texte est remis au COREF pour information.
6. La coordination peut être assurée par plusieurs personnes, si possible par des collègues de différents pays. Il est fortement souhaité qu’un des coordinateurs, au moins, ait l’expérience d’un REF antérieur. Dans le cas où la coordination est assumée par plusieurs personnes, le coordinateur principal est chargé des rapports avec le COREF. Ce coordinateur principal est membre de l’Université de Genève.
7. Sur base du texte de cadrage qu’ils auront rédigé, les coordinateurs sollicitent des chercheurs susceptibles d’apporter une contribution originale et de grande qualité à la problématique. Sous réserve du point suivant, les coordinateurs ont toute autorité pour choisir et inviter des participants, en négociant avec eux l’orientation de leur contribution et sa place dans un plan d’ensemble.
8. Les coordinateurs veillent à inviter de manière équilibrée des collègues issus de France, de Belgique, du Québec et de Suisse, capables de rédiger et de débattre en français. L’invitation de collègues acceptant de travailler en français, mais issus d’autres pays et d’autres espaces linguistiques est bien sûr possible et encouragée. Dans le cas d’un symposium qui prolonge le projet d’une rencontre précédente, les coordinateurs veilleront à renouveler partiellement la composition du groupe. Un symposium devrait réunir au minimum 10 contributions et au maximum 12, incluses celles des coordinateurs.
9. Une contribution peut être proposée par un seul ou plusieurs rédacteurs. Deux d’entre eux maximum peuvent participer au symposium. Ils sont considérés – dans la répartition des rôles – comme un seul et même contributeur.
10. Les chercheurs qui acceptent l’invitation s’engagent fermement à participer au symposium, durant l’intégralité des deux jours, et si possible au colloque. Ils ne peuvent ni transmettre l’invitation ni se faire remplacer. On ne peut participer à deux symposiums.

Les chercheurs invités s’engagent en outre :

• à fournir un titre provisoire et un résumé destiné aux coordinateurs pour juin 2012 ;
• à rédiger un texte de 30’000 à 40’000 signes-espaces, assez proche d’un article ou d’un chapitre de livre publiable, qui doit être diffusé à tous les autres participants, via les coordinateurs, au moins un mois avant le symposium ;
• à lire tous les textes des autres participants afin de pouvoir contribuer à leur discussion durant le symposium;
• à fonctionner durant le symposium, à l’invitation des coordinateurs, comme discutant principal d’un ou deux textes, ce qui suppose une lecture plus approfondie et une réaction critique pour lancer le débat ;
• à remanier leur texte en fonction des débats, au gré d’un dialogue avec les coordinateurs éditeurs, en vue de fournir un article ou un chapitre définitif prêt pour publication dans les délais convenus ;
• à participer, dans la mesure du possible, au colloque ouvert qui suivra le symposium.

Les coordinateurs de chaque symposium sont donc appelés à :

• construire la problématique, rédiger le texte de cadrage et le diffuser auprès des personnes pressenties pour participer au symposium ;
• solliciter des collègues et négocier avec chacun les orientations de sa contribution ;
• fixer des échéances claires, notamment pour la circulation des textes et veiller à leur respect ;
• assurer un suivi réel et constant durant toute la phase préparatoire de leur symposium (de son acceptation à la journée de démarrage) ;
• insister sur la qualité des textes soumis ;
• recevoir et diffuser les textes reçus ;
• identifier les discutants et leur préciser leurs responsabilités avant et durant le symposium ;
• proposer un plan de travail lors du symposium et animer les échanges ;
• proposer et mettre en débat une première synthèse « à chaud » à la fin des travaux ;
• assurer la liaison avec le COREF ;
• assurer la publication des travaux en tant qu’ouvrage collectif ou numéro thématique de revue dans un délai raisonnable.

Les personnes issues de l'Université de Genève ayant coordonné un symposium en 2011 sont évidemment invitées à proposer un symposium pour le REF 2013 au titre de coordinateur principal. Les autres enseignants de l’Université de Genève peuvent le faire également, en particulier ceux qui ont participé à un symposium 2011 et qui aimeraient en voir les travaux prolongés ou réorientés en 2013. Les enseignants d'autres pays, coordinateurs de symposiums en 2011, peuvent contacter le Comité d'organisation conformément à la procédure explicitée sur ce site, en marge de la liste provisoire des offres 2013.