Amos Bairoch effectue des études de biochimie à l’Université de Genève, où il obtient un doctorat en 1989. Il travaille alors sur Swiss-Prot et PROSITE, deux bases de données de référence sur les protéines, de même que sur PC/Gene, un logiciel d’analyse de séquences de protéines et d’acides nucléiques utilisé pendant plus de 20 ans par des milliers de laboratoires dans le monde.

En 2009, Amos Bairoch crée le groupe CALIPHO qui combine des approches expérimentales avec le développement de la base de données neXtProt afin de permettre l’étude des protéines humaines connues et inconnues. Il lance également la base de données centrée sur les lignées cellulaires Cellosaurus. Il est également à l’origine du SIB – Institut Suisse de Bioinformatique –, créé en 1998 avec quatre collègues, dont il est toujours membre du Conseil de fondation. Le SIB fédère les activités de recherche et de support en bioinformatique en Suisse et compte actuellement 87 groupes appartenant à 26 institutions académiques.
Amos Bairoch a été récompensé par de nombreuses distinctions, dont le prix Pehr Edman et le Prix Européen Latsis en 2004, le prix Otto Naegli en 2010, le «HUPO Distinguished Achievement Award in Proteomic Sciences» en 2011 et le «ABRF award for Outstanding Contributions to Biomolecular Technologies» en 2018. Très investi dans l’enseignement et dans la vie facultaire, il a été de 2017 à 2022 vice-président de la Section de médecine fondamentale de la Faculté de médecine et a dirigé pendant 12 ans le Département de science des protéines humaines. Professeur ordinaire depuis 2010, Amos Bairoch prend sa retraite en octobre 2023 et accède à la fonction de professeur honoraire.

François Sarasin obtient un diplôme de médecin en 1983, un doctorat en médecine en 1992, un titre de spécialiste de médecine interne en 1994 et un certificat de médecine urgence hospitalière en 2005. Ses travaux scientifiques et ses publications concernent principalement, dans le domaine des urgences, l’application de stratégies de prises en charges validées, des études pragmatiques (notamment pour la syncope), la recherche en service de santé, les analyses coût-efficacité et la qualité des soins.

Privat-docent de la Faculté de médecine depuis 1998, François Sarasin est nommé professeur associé au Département d’anesthésiologie, pharmacologie et soins intensifs de la Faculté de médecine et médecin-chef du Service des urgences des HUG en 2007. Il a beaucoup contribué au développement de l’enseignement de la médecine d’urgence au niveau pré-gradué et au niveau post-gradué en participant à la construction d’un programme de formation visant à créer un titre de spécialiste FMH en médecine d’urgence. Professeur ordinaire depuis 2018, François Sarasin prend sa retraite en octobre 2023 et accède à la fonction de professeur honoraire.

Lilia Bernasconi obtient une maturité au lycée cantonal de Lugano en 1977. Elle commence des études de biologie à l'UNIGE avant de bifurquer vers un diplôme de laborantine médicale, qu’elle décroche en 1982. En 1983, elle rejoint Biogen à Genève, qui a ensuite été racheté par Glaxo, puis Serono et enfin Merck. Au sein de différents groupes, elle participe à des projets très variés allant des cytokines aux protéines d'adhésion, en passant par la mort cellulaire, les récepteurs CCR et la myélinisation en culture de cellules. Elle s’implique également dans la mise en place du système d’expression de protéines avec le Baculovirus (nouveau à l’époque) et à la mise au point d’essais cellulaires spécifiques, notamment avec des cellules neuronales.

En 2009, Lilia Bernasconi rejoint le laboratoire de Didier Picard au Département de biologie cellulaire de l'UNIGE. Elle y travaille sur des projets de chaperons moléculaires et de récepteurs stéroïdiens et contribue à de nombreuses publications ainsi qu’à l'encadrement des nouveaux membres du groupe. Fin 2022, elle rejoint le laboratoire de Thanos Halazonetis au Département de biologie moléculaire et cellulaire pour s'immerger dans un nouveau projet de recherche sous la direction d’Edgardo Rodriguez. Lilia Bernasconi prend sa retraite fin novembre 2023.

Antoinette Pechère-Bertschi effectue des études de médecine à Genève et obtient un doctorat en 1985. Elle entreprend alors une spécialisation en néphrologie, puis rejoint le service d’hypertension du CHUV pour deux ans de recherche clinique. Avec le soutien du FNS, dont une bourse Marie-Heim Vögtlin, elle oriente ensuite ses recherches sur l’effet des stéroïdes sexuels féminins sur l’hémodynamique rénale et la sensibilité au sodium, puis sur les troubles hypertensifs de la grossesse et la prééclampsie. Co-requérante du FNS Skipogh (Swiss Kidney Project on Genes in Hypertension), elle poursuit ses travaux dans ce domaine et reçoit plusieurs fonds compétitifs dont un fonds de recherche avancé des HUG et un FNS NCCR Kidney sur l’homéostasie potassique et sodique chez l’homme.
Aux HUG, Antoinette Pechère-Bertschi crée une unité d’hypertension, dont elle devient responsable en 2011, ainsi qu’un centre d’hypertension. Elle développe en outre une consultation pionnière en Suisse sur les troubles hypertensifs de la grossesse, qui touchent 15% des femmes enceintes et constituent un facteur de risque cardiovasculaire majeur récemment reconnu. Devenue l’une des principales expertes nationales et internationales de l’hypertension, en particulier chez la femme, elle contribue à l’élaboration des recommandations de la Société européenne d’hypertension et de l’OMS en la matière.
Antoinette Pechère-Bertschi a aussi été présidente de la Commission d’éthique de la recherche aux HUG et présidente de la Société suisse d’hypertension. Elle est aussi très investie dans l’enseignement pré-gradué et dans le mentorat. Dans la vie facultaire, elle est membre de la Commission de l’égalité et fortement impliquée pour la cause des femmes en médecine. Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2004, elle est nommée professeure associée en 2012. Antoinette Pechère-Bertschi prend sa retraite en octobre 2023 et accède à la fonction de professeure honoraire.

Walid Habre effectue des études de médecine à Grenoble, où il obtient un doctorat en 1986. Il entreprend ensuite une spécialisation en anesthésie-réanimation avant de rejoindre le Service d’anesthésiologie des HUG. En 1994, au bénéfice d’un fellowship en anesthésie pédiatrique à Perth (Australie), il s’engage dans un programme PhD qu’il continue à son retour à Genève en 1996, en parallèle à son activité clinique et en collaboration avec l’Université de Szeged (Hongrie). Walid Habre obtient son PhD en 2003. Aux HUG, il dirige l’Unité d’anesthésiologie pédiatrique de 2000 à 2015, avant de prendre la responsabilité de l’Unité d’investigations anesthésiologiques en 2016. 

Avec le soutien du FNS, Walid Habre développe ses travaux de recherche dans les domaines de l’anesthésie et de l’hyperréactivité bronchique, de l’interaction cardio-pulmonaire, et du développement de nouveaux modes ventilatoires. Il a également mené des recherches translationnelles avec le European Synchrotron Radiation Facility visant à mieux identifier les mécanismes physiopathologiques en présence de lésions pulmonaires et/ou inflammation des voies aériennes afin d’adapter la ventilation mécanique en pratique clinique. Parallèlement, il est investigateur principal de deux grandes études européennes évaluant les facteurs de risque des complications anesthésiques périopératoires ainsi que la morbidité et la mortalité chez les nouveau-nés et les enfants. Walid Habre a également été membre du Comité de la Société européenne d’anesthésiologie et est actuellement membre du Board de la Fédération mondiale des sociétés d’anesthésie (WFSA). Titulaire d’un doctorat honoris causa de l’Université de Szeged, il a récemment été nommé membre honoraire de la Société européenne d’anesthésie pédiatrique ainsi que de l’Association des anesthésistes pédiatriques de Grande-Bretagne.   

Walid Habre est également très investi dans l’enseignement et dans la vie facultaire. Il a en particulier présidé pendant plusieurs années le Conseil participatif de la Faculté de médecine. Privat-docent de la Faculté de médecine en 2000, professeur associé en 2008, il est promu à la fonction de professeur ordinaire en 2016. Walid Habre prend sa retraite en octobre 2023 et accède à la fonction de professeur honoraire.

Guido Bondolfi obtient un diplôme de médecin de l’Université La Sapienza de Rome en 1984, puis de l’Université de Lausanne en 1987. Il poursuit sa formation en psychiatrie et psychothérapie à Rome, Lausanne et Londres et obtient un titre de spécialiste en 1993. Aux HUG depuis 1997, Guido Bondolfi occupe diverses fonctions au sein du Département de psychiatrie. Il a notamment dirigé des programmes spécialisés, sur les troubles dépressifs d’abord, puis sur les troubles anxieux. En 2016, il devient chef du service de psychiatrie de liaison et d’intervention de crise. Au sein de la Faculté de médecine de l’UNIGE, il est nommé professeur associé au Département de psychiatrie en 2013, puis professeur ordinaire en 2018. Il est également «professore aggregato» à la Faculté de sciences biomédicales de l’Université de la Suisse italienne depuis 2019.
Guido Bondolfi développe des travaux dans le domaine de la psychopharmacologie clinique. Il s’est également intéressé aux approches intégrées des troubles anxiodépressifs et à la psychothérapie d’orientation cognitive. Dès le début des années 2000, il se penche sur la méditation de pleine conscience, qui depuis lors, a fait ses preuves. Il se forme dans cette discipline à l’Université du Massachussets (États-Unis). Il en étudie également l’efficacité sur la prévention des rechutes dépressives, avec le soutien du FNS. Enseignant aux niveaux pré- et post-gradués, Guido Bondolfi a été responsable de l’enseignement pré gradué de la psychiatrie (AMC) entre 2016 et 2018. Il a également été directeur de plusieurs formations post-graduées: MAS en psychothérapie cognitivo-comportementale, DAS en psychothérapie systémique, CAS en interventions basées sur la pleine conscience, CAS en médecine psychosomatique et psychosociale. Guido Bondolfi prend sa retraite en octobre 2023 et accède à la fonction de professeur honoraire.

Karl-Heinz Krause obtient un diplôme et un doctorat de médecine au sein de la Ludwig-Maximilians-Universität à Munich, puis se spécialise en médecine interne et en maladies infectieuses à Genève. Il passe deux ans aux États-Unis pour effectuer un «infectious disease fellowship» en recherche et clinique à l’Université d’Iowa. Nommé privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 1993, Karl-Heinz Krause accède à la fonction de professeur associé en 1998 et est nommé professeur ordinaire sur un financement de la Fondation Louis-Jeantet en 2001. Dès 2005, il rejoint le Département de pathologie et immunologie. A la fois médecin et chercheur, Karl-Heinz Krause est, en outre, médecin chef des services médico-techniques du Département hospitalier de gériatrie et chef du laboratoire de thérapie cellulaire expérimentale des HUG depuis 2005.
Karl-Heinz Krause travaille d’abord dans le domaine des maladies infectieuses — plus particulièrement dans la biologie du neurophile — avant d’amorcer un tournant vers les mécanismes moléculaires et la thérapie des maladies liées à l'âge. Ses principaux domaines de recherche sont les NADPH-oxydases génératrices d'espèces réactives de l'oxygène (ROS), dont il a été le premier à mettre en évidence les mécanismes physiologiques, ainsi que les neurones dérivés de cellules souches pluripotentes. Dans le domaine des cellules souches, il travaille également au développement de tissus neuronaux artificiels. Très actif dans la valorisation industrielle, Karl-Heinz Krause a déposé de nombreux brevets et a co-fondé plusieurs startups, dont GenKyoTex (développement d'inhibiteurs de la NADPH oxydase), Neurix (tissus neuraux dérivés de cellules souches pluripotentes), ou encore Antion Biosciences, dont les découvertes sur les minigènes thérapeutiques ont permis de signer un partenariat avec l’une des plus grandes entreprises développant des thérapies cellulaires. Lauréat de nombreux prix, il est aussi membre de l’Académie suisse des sciences médicales, de l’American Society for Clinical Investigation et du Conseil scientifique du FNS. Karl-Heinz Krause prend sa retraite en octobre 2023 et accède à la fonction de professeur honoraire.

Tommaso Lombardi, responsable de l’Unité de médecine et pathologie orale et maxillo-faciale et du laboratoire de pathologie orale au sein du Service de chirurgie maxillo-faciale et chirurgie buccale, prend sa retraite le 30 septembre 2023.
Tommaso Lombardi obtient un doctorat en médecine à l’Université de Rome en 1982 avant d’intégrer l’Institut d'histologie et d'embryologie de la Faculté de médecine de l’UNIGE. Il se forme en médecine dentaire à l’UNIGE et obtient un doctorat en 1991. Il effectue ensuite un séjour post-doctoral de deux ans à l’Université de Londres où il poursuit sa formation en médecine et pathologie orale.
En 1994, Tommaso Lombardi occupe le poste de maître d’enseignement et de recherche et prend la responsabilité du Laboratoire d’histopathologie buccale et maxillo-faciale de la Division de stomatologie et chirurgie orale. Nommé privat-docent de la Faculté de médecine et médecin-adjoint agrégé aux HUG en 2000, il dirige dès lors l’Unité de médecine et pathologie orale et maxillo-faciale et du laboratoire de pathologie orale au sein du Service de chirurgie maxillo-faciale et chirurgie buccale. Ses recherches portent sur les affections dermatologiques, les lésions précancéreuses et les cancers de la muqueuse buccale, ainsi que les lésions odontogéniques. En 2012, Tommaso Lombardi est nommé professeur associé à la Section de médecine dentaire, devenue depuis la Clinique universitaire de médecine dentaire. Le poste de Tommaso Lombardi n’a pas été reconduit. Ses activités ont été reprises par le Service de chirurgie maxillo-faciale et buccale du Département de chirurgie des HUG.

Thierry Chevalley obtient un doctorat en médecine à Genève en 1994. Au retour d’un stage post-doctoral de deux ans aux États-Unis, il occupe les fonctions de chef de clinique puis de médecin adjoint au service de gériatrie, ainsi que de médecin consultant au service des maladies osseuses des HUG. Titulaire d’un titre de spécialiste en médecine interne et d’une formation approfondie en gériatrie, Thierry Chevalley est nommé responsable de l’Unité de gériatrie de liaison Cluse-Roseraie en 2008. Privat-docent de la Faculté de médecine en 2007, il est ensuite nommé, en 2014, professeur ¬as¬sis¬tant au Département de médecine interne générale, de réhabilitation et de gériatrie, avant d’être titularisé à la fonction de professeur associé en octobre 2017.  
Thierry Chevalley axe ses travaux de recherche sur l’évaluation gériatrique, l’épidémiologie des fractures, la prévention secondaire de l’ostéoporose et l’influence des facteurs génétiques et environnementaux sur la microstructure osseuse. Très investi dans les sociétés savantes de sa spécialité, il est relecteur et membre du comité de lecture de plusieurs journaux scientifiques, notamment du journal Osteopororis International. Il s’implique également dans de nombreux enseignements pré- et post-gradués en Faculté de médecine et en Faculté des sciences pour les étudiant-es en sciences pharmaceutiques. Thierry Chevalley prend sa retraite en septembre 2023.

Jean-Paul Humair obtient un diplôme de médecin à Genève en 1985. Il suit ensuite une formation post-graduée en médecine interne générale l’amenant à l’obtention d’un titre de spécialiste en médecine interne et d’un doctorat en médecine en 1993. Il s’oriente dès lors vers la santé publique et obtient un certificat de santé communautaire à Genève en 1994, puis un master en santé publique à la University of New South Wales de Sydney en 1995. De 1991 à 1993, puis de 1995 à 2012, Jean-Paul Humair est chef de clinique, puis médecin adjoint, au Service de médecine de premier recours des HUG. Il est en outre responsable du programme d’enseignement pré-gradué en médecine de premier recours depuis 1997.    
Dans ses recherches en tabacologie, Jean-Paul Humair a notamment élaboré un programme efficace de formation médicale d’aide à l’arrêt du tabac. Il a mené une étude montrant que l’interdiction de fumer dans les lieux publics réduit les hospitalisations pour bronchopneumopathie chronique obstructive. Il a participé à une étude suisse montrant que le vapotage avec nicotine favorise l’arrêt du tabac sans toxicité notable. En médecine ambulatoire, il a montré qu’une prise en charge des pharyngites basée sur un score clinique et un test streptococcique rapide limite l’antibiothérapie et réduit les coûts. Dès 2013, tout en restant médecin adjoint aux HUG, il devient médecin-directeur du Centre genevois de prévention du tabagisme. Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2016, Jean-Paul Humair est nommé professeur titulaire au Département de santé et médecine communautaires en 2020. Il prend sa retraite en septembre 2023. 

En 1985, Olivia Pagani obtient un diplôme de médecin de l’Université de Milan, complété, en 1988, par un titre de spécialiste en oncologie médicale. Elle rejoint ensuite l’Institut d’oncologie de Suisse méridionale à Bellinzone, où elle dirige le Centre du sein de 2013 à 2019 et la Clinique pour la prédisposition aux cancers et sujets à haut risque de 2002 à 2019. Olivia Pagani centre ses travaux de recherche sur le cancer du sein chez les femmes jeunes et sur le cancer du sein avancé. Elle a dirigé le réseau du Groupe suisse de recherche clinique sur le cancer du sein et est à la tête du projet «Grossesse après un cancer du sein» du groupe d'étude international sur le cancer du sein (IBCSG).
Très impliquée dans les sociétés savantes internationales de sa spécialité, Olivia Pagani est membre de la Société européenne des spécialistes du cancer du sein (EUSOMA). Elle est également membre de la Société européenne d’oncologie médicale. En 2017, elle est nommée professeure titulaire au sein du Département de médecine interne des spécialités (devenu le Département de médecine en 2019) de la Faculté de médecine de l’UNIGE et médecin-consultante au sein du Département d’oncologie des HUG. Olivia Pagani prend sa retraite en septembre 2023.

Dominique Garcin obtient un doctorat ès sciences à l’École normale supérieure de Lyon en 1989, avec un travail portant sur les virus herpétiques. Il rejoint ensuite la Faculté de médecine de l’UNIGE, où il poursuit des recherches sur les virus à ARN de polarité négatives non segmentés. À une époque où la compétition sur la génétique inverse de ces virus est féroce, il en réalise la première démonstration sur les Paramyxovirus.
Nommé maître-assistant, puis maître d’enseignement et de recherche au sein du Département de microbiologie et médecine moléculaire, où il dirige son propre groupe de recherche, Dominique Garcin est nommé professeur associé en 2017. Son domaine de prédilection est la réponse immunitaire innée aux infections virales et les stratégies virales pour y échapper. Il est membre du Centre de recherche sur l’inflammation de Genève depuis sa création en 2020 et co-organise depuis de nombreuses années les «Negative Strand Virus meetings», un événement majeur du domaine.
Enseignant hors pair, Dominique Garcin est responsable de la formation en virologie pour les années précliniques et s’investit dans les programmes PREM et «passerelle» pour les étudiant-es en médecine. Il est en outre responsable du programme de sciences biomédicales au sein de l’École doctorale en sciences de la vie commune à la Faculté de médecine et à la Faculté des sciences de l’UNIGE. Dominique Garcin prend sa retraite en septembre 2023.

Jean-François Etter effectue des études de sciences politiques à l’UNIGE, qu’il complète par une maîtrise en santé publique et un doctorat en sciences économiques et sociales. Il rejoint la Faculté de médecine en 1992, où il devient maître d’enseignement et de recherche en 1998, privat-docent en 2000, professeur associé en 2012 et professeur ordinaire au sein de l’Institut de santé globale en 2019.
Ses recherches portent sur la prévention du tabagisme et le traitement de la dépendance au tabac. Il s’intéresse en particulier aux nouvelles technologies de vaporisation de la nicotine et du tabac, aux nouvelles manières d’utiliser les substituts nicotiniques, notamment pour réduire plutôt que cesser la consommation de cigarettes, ainsi qu’à l’usage des nouvelles technologies de l’information (internet, applications pour téléphones portables) pour aider les fumeurs à cesser de fumer. Il est en outre responsable de la maîtrise d’études avancées (MAS) en santé publique et d’enseignements en santé publique aux étudiant-es en médecine. Jean-François Etter prend sa retraite en octobre 2023 et accède à la fonction de professeur honoraire.

François Lazeyras obtient un diplôme d’ingénieur physicien à l’École polytechnique de Lausanne en 1984, puis un doctorat ès sciences de l’Université de Berne en 1990. Il effectue ensuite un stage post-doctoral à l’Université de Duke aux États-Unis, où il est nommé professeur assistant. De retour à Genève en 1994, il rejoint le service de radiologie des HUG en tant que physicien de l’imagerie par résonance magnétique (IRM) dans le cadre de l’association Vaud-Genève pour l’évaluation pré-chirurgicale de l’épilepsie. Directeur du module IRM-HUG du centre d’imagerie biomédicale dès 2004, il est aujourd’hui responsable de la section clinique UNIGE-HUG du centre d’imagerie biomédicale (CIBM), une initiative regroupant l’UNIGE, les HUG, le CHUV-l’UNIL et l’EPFL. Nommé privat-docent de la Faculté de médecine en 2005, François Lazeyras accède à la fonction de professeur associé au Département de radiologie et informatique médicale de la Faculté de médecine en 2015. Il assure l’enseignement de l’IRM aux étudiant-es en médecine et en neurosciences.
Ses travaux de recherche portent sur de nombreux aspects méthodologiques en IRM fonctionnelle et en spectroscopie, en particulier sur les nouveaux bio-marqueurs IRM et sur le développement de nouvelles méthodes d’imagerie métabolique. François Lazeyras prend sa retraite en septembre 2023.

Simone Benhamou est titulaire d’un doctorat en biomathématiques de l’Université Paris 7. Elle intègre l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) en 1986 et est nommée directrice de recherche en 2001. Spécialiste de l’épidémiologie des cancers, elle dirige des études multidisciplinaires sur le cancer alliant l’épidémiologie, la biologie et la génétique. Elle a également mené des travaux novateurs sur la prédisposition génétique au cancer du poumon. Depuis 2001, Simone Benhamou supervise par ailleurs le Registre familial du cancer du sein, qui fait partie du Registre genevois des tumeurs hébergé au sein de la Faculté de médecine de l’UNIGE.
Simone Benhamou a été membre de conseils scientifiques français et suisses, notamment de la Ligue Suisse contre le Cancer et a été lauréate, en 2011, d’une importante distinction du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche en France. En 2012, elle est nommée professeure titulaire au Département de santé et médecine communautaires de la Faculté de médecine de l’UNIGE. Simone Benhamou prend sa retraite en septembre 2023.

En 1982, Sylviane Hanquinet obtient un doctorat en médecine, chirurgie et accouchements à l’Université libre de Bruxelles. Elle se dirige d’emblée vers la radiologie pédiatrique et se forme à l’Hôpital Saint Pierre de l’Université Libre de Bruxelles. Après avoir été cheffe de clinique et praticienne hospitalière à l’hôpital universitaire des enfants Reine Fabiola à Bruxelles, elle rejoint l’Unité de radiologie pédiatrique de l’hôpital des enfants de Genève en 1995. Elle prend la responsabilité de cette unité en 2002.
Ses travaux de recherche portent sur le développement et l’amélioration des outils en imagerie pédiatrique. Son investissement clinique et de recherche se sont concentrés sur la neuro-imagerie pédiatrique, l’IRM fœtale et le développement de l’échographie, notamment digestive. Pionnière de l’élastographie hépatique chez l’enfant, ses travaux ont été récompensés par le Prix de la North American Society of Pediatric Radiology. Très active dans plusieurs sociétés savantes et dans l’organisation de congrès internationaux, elle est également assistant editor du journal Pediatric Radiology. Elle a reçu, en 2019, la médaille d’honneur de la Société française de radiologie.
Sylviane Hanquinet s’est aussi beaucoup investie dans l’enseignement de la radiologie pédiatrique à Genève, de même que dans plusieurs missions humanitaires. Elle a ainsi entièrement renouvelé les supports d’enseignements pour l’apprentissage de la radiologie pédiatrique et de l’anatomie de l’enfant et a créé l’AMC de radiopédiatrie. Elle a également enseigné aux étudiant-es de la Haute école de santé de Genève et a été membre du Conseil participatif et du Bureau du Conseil de la Faculté de médecine. Privat-docent en 1999, puis chargée de cours en 2002, Sylviane Hanquinet est devenue professeure associée au Département de radiologie et informatique médicale en janvier 2007. Elle prend sa retraite en octobre 2023 et accède à la fonction de professeure honoraire.

Après une licence en psychologie à l'Université de Genève, Roland Maurer est engagé en tant qu'assistant au laboratoire de psychologie expérimentale des perceptions et au laboratoire d'éthologie, où il effectue un doctorat sur l'orientation spatiale chez l'animal. Devenu maître-assistant, il continue la recherche dans ce domaine, tout en s’intéressant à la perception visuelle de l'espace chez l'enfant, en tant que chercheur FNS. En 2000, Roland Maurer occupe un poste de maître d'enseignement et de recherche et participe à la mise sur pied de l'orientation cognitive au sein de la Section de psychologie.  Il y forme les étudiant-es à la méthode scientifique expérimentale par des travaux pratiques, et donne deux cours qui font le lien entre la biologie et la psychologie, à la fois sur les mécanismes de l’évolution des comportements chez les humains et les autres animaux, et sur le parallélisme des mécanismes cognitifs entre l’humain et l’animal. Ses recherches portent toujours sur l'orientation, notamment chez les enfants et les personnes cérébrolésées, domaines qui font l'objet de deux autres cours. Enseignant passionné, il a pu transmettre aux étudiant-es sa fascination pour les mécanismes de l'esprit et leur évolution. Roland Maurer prend sa retraite en août 2023.

Martin Wilks obtient un doctorat en médecine en 1986 à la Faculté de médecine de Hanovre (Allemagne) et un doctorat en toxicologie en 1990 à l'Université du Surrey (Royaume-Uni). Après avoir occupé pendant près de 20 ans des postes à responsabilité en tant que toxicologue médical au sein du National Health Service et de l'industrie chimique au Royaume-Uni et en Suisse, il devient, en 2009, directeur du Swiss Centre for Applied Human Toxicology (SCAHT), créé par les universités de Bâle et de Genève. Martin Wilks est toxicologue agréé EUROTOX, fellow du Royal College of Physicians of Edinburgh et président élu de l’Union Internationale de Toxicologie (IUTOX). Ses intérêts de recherche portent sur la toxicologie clinique, la toxico-épidémiologie et l'évaluation des risques liés à l'exposition aux produits chimiques. Il est nommé professeur titulaire au Département de science des protéines humaines de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2012, puis au Département d’anesthésiologie, pharmacologie, soins intensifs et urgences dès 2018, ainsi qu’au Département des sciences pharmaceutiques de la Faculté des sciences de l'Université de Bâle en 2019. Martin Wilks prend sa retraite en septembre 2023.

Ruth Durrer obtient un doctorat, avec mention, en 1988 à l’Université de Zurich. Elle poursuit ensuite ses recherches en tant que post-doctorante à Cambridge et à Princeton avant de revenir à Zurich où elle est engagée en tant que professeure assistante.
Depuis 1995, elle est professeure ordinaire à l’Université de Genève, au sein du Département de physique théorique dont elle a été la directrice de 2007 à 2016. Fondatrice du groupe de Cosmologie, elle est l’auteure de très nombreuses publications scientifiques et a dirigé de nombreuses et nombreux étudiant-es en thèse de master et doctorat, ainsi que lors de stages post-doc. Au cours de son mandat, Ruth Durrer a géré des fonds FNRS, un projet SCOPES et a participé à de nombreux autres subsides du FNRS. Elle est « associate editor » pour les journaux JCAP et General Relativity and Gravitation.
Entre 1997 et 2005, elle a également été coordinatrice du nœud suisse du réseau européen TMR, ainsi que du réseau Suisse ESF.
Ruth Durrer est également présidente de la Fondation Tomalla pour la recherche de la gravitation jusqu’en 2023. Cette fondation finance des stages pour les post-doctorants en Suisse ainsi qu’un prix international pour la recherche de la gravitation. Ruth Durrer prend sa retraite fin juillet 2023.

Titulaire d’un bachelor en mathématiques de l’Université de Cambridge (1978) et d’un doctorat en informatique de l’Institut royal de technologie de l’Université de Stockholm (1993), Emmanuel Rayner s’est spécialisé dans le traitement automatique des langues, en étant notamment pionnier en traitement de la parole. Il travaille comme chercheur à l’Université d’Uppsala (Suède) et à l’Institut suédois de l’informatique à Stockholm, puis comme informaticien au Strategic Research Initiative de Cambridge. En Californie, il participe au développement de systèmes automatiques de langage pour le NASA Ames Research Center.
En 2003, il rejoint le Département de traitement informatique multilingue de l’ETI (devenue Faculté de traduction et d’interprétation en 2011), où il travaille d’abord en tant que maître-assistant puis en tant que collaborateur scientifique et informaticien de développement. Il collabore à de nombreux projets de recherche en traitement de la parole. Au cours de sa carrière, Emmanuel Rayner a participé à de multiples conférences internationales et a publié de nombreux ouvrages, notamment des monographies, des articles de journaux et des chapitres de livres. Il travaille actuellement à l’Université d’Australie du sud sur le projet C-LARA, l'héritier du projet UNIGE LARA. Emmanuel Rayner prend sa retraite en juillet 2023.

Après un diplôme en gestion de l’information et une riche expérience en France comme documentaliste-traductrice technique, puis analyste en intelligence économique, Anne-Catherine Mouchet reprend des études en 2005 en vue d’obtenir un diplôme en information documentaire à l’UNIGE.
Après avoir occupé la fonction de coordinatrice de l’association Lettres Frontière, elle rejoint la Division de l’information scientifique en 2011 pour travailler sur des dossiers stratégiques liés à la réorganisation des bibliothèques de l’UNIGE. Ce poste l’a naturellement amenée à prendre la responsabilité de la bibliothèque d’Uni Mail en tant qu’adjointe pendant 4 ans, puis celle du Dépôt de la Bibliothèque universitaire jusqu’en 2022. Entre temps, elle a suivi une formation à distance à l’Université de Nîmes où elle a obtenu un diplôme en Généalogie et histoire des familles.
En fin de carrière, elle a souhaité relever le défi d’aborder une nouvelle facette de son métier en rejoignant les Archives administratives et patrimoniales de l’UNIGE. Anne-Catherine qui prend sa retraite fin août 2023.

David Consuegra obtient un titre d’ingénieur civil à l’Université d’Ottawa, au Canada en 1987. En 1992, il effectue un doctorat à l’École polytechnique fédérale de Lausanne, où il poursuit ses recherches pendant quelques années, en tant que maître d’enseignement et de recherche. Son domaine de spécialisation porte sur la modélisation du ruissellement pluvial, l’évaluation de l’aléa et du risque lié aux inondations fluviatiles ainsi que sur les mesures de prévention et de mitigation des inondations. Il a travaillé pendant plus de 10 ans dans différentes entreprises privées spécialisées dans l’ingénierie des rivières et dans les systèmes de drainage urbains. En 2013, David Consuegra est engagé en tant que professeur à l’Institut d’ingénierie du territoire de la haute école d’ingénierie et de gestion du canton de Vaud (HEIG-VD).

Parallèlement, il enseigne dès 1993 dans le cadre du Certificat de spécialisation des risques géologiques et risques liés au climat (CERG-C) de l’Université de Genève. En 2005, il est engagé comme chargé d’enseignement à l’UNIGE à temps partiel et devient le responsable du module sur les risques liés aux inondations et au climat. Son expertise aura profité à plusieurs générations d’étudiantes et d’étudiants en provenance du monde entier. David Consuegra prend sa retraite anticipée le 31 août 2023.

Après l’obtention d’un doctorat en géologie à l’Université de Sienne (Italie), Rossana Martini rejoint l’Université de Genève au bénéfice d’une bourse d’excellence de la Confédération. Elle occupe les fonctions de chargée de recherche, puis de maître d’enseignement et de recherche à la Faculté des sciences. En 2011, elle est nommée professeure associée au Département des sciences de la Terre où elle assume dès lors la responsabilité du laboratoire de microscopie électronique à balayage. En parallèle, Rossana Martini prend en charge plusieurs enseignements au niveau du Bachelor en sciences de la Terre et de l’environnement et du Master en sciences de la Terre de l’École lémanique des sciences de la Terre, notamment des cours de paléontologie, d’évolution de la vie, de micropaléontologie et de microscopie électronique. Elle a également été responsable de nombreux travaux sur le terrain et a contribué à de multiples reprises au programme doctoral Earth Surface Processes and Paleobiosphere (ESPP) de la CUSO.
Rossana Martini est l’une des rares expertes internationalement reconnues dans le domaine de la sédimentologie, de la biostratigraphie et de la micropaléontologie des systèmes de dépôt carbonatés, en particulier ceux du Permien et du Trias. Elle s'intéresse également aux causes et répercussions des deux plus grandes extinctions de masse que la Terre ait connues à la fin des périodes géologiques dont elle est la spécialiste.
En sus de sa prolifique et fructueuse activité scientifique, Rossana Martini s’est acquittée d’importantes charges administratives et de pilotage, notamment en tant que directrice du Département des sciences de la Terre et en tant que présidente de l’École lémanique des sciences de la Terre (UNIGE et UNIL). Elle a été membre de plusieurs comités et a fait partie de nombreuses commissions de nomination en Suisse et à l’étranger. Elle est actuellement membre de la Commission scientifique «Sciences Exactes et Naturelles – 4» du FNRS (Belgique) et de la Société de physique et d’histoire naturelle de Genève. Combinant ses activités de recherche et d'enseignement avec celles de diffusion de la science, elle a joué un rôle de premier plan dans le développement et la diffusion de l’«outreach» de sa section contribuant de manière significative au rayonnement de l’Université de Genève. Rossana Martini prend sa retraite en août 2023 et accède à la fonction de professeure honoraire.

Marc-André Renold effectue des études à l’UNIGE (obtention d'une demi-licence ès lettres, d'une licence en droit et d'un doctorat en droit), à Bâle puis à Yale Law School (États-Unis) où il obtient une maîtrise en droit (LL.M. with honors). Il est par ailleurs titulaire du brevet d'avocat et membre du Barreau de Genève depuis 1990.
Marc-André Renold a été chargé de cours à l'Université de Genève (2001-2005), chargé d'enseignement invité à la Faculté de droit de l'Université Jean Moulin, Lyon 3 (2002-2005), chargé de cours invité à l’Institut universitaire de Hautes études internationales de Genève (2003-2004) ainsi qu'au Duke-Geneva Institute in Transnational Law (2005). Il a aussi été professeur invité à l’Université de Paris XI (Faculté Jean Monnet en 2006-2007, professeur invité à l'Académie de droit international de La Haye (2008) et professeur invité en droit de l'art à la Faculté de droit et des sciences criminelles de l'Université de Lausanne (2009). Professeur associé au Département de droit commercial et au Centre universitaire du droit de l’art (CDA) de la Faculté de droit de 2006 à 2019, il est ensuite devenu professeur ordinaire au sein du CDA.
Marc-André Renold a largement contribué au développement des activités de recherche et d'enseignement du CDA dans le domaine des questions juridiques relatives aux œuvres d'art et aux biens culturels. Il a aussi œuvré à la création – opérée conjointement par l'UNIGE et l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation la science et la culture – de la "Chaire UNESCO" en droit international de la protection des biens culturels, dont il est titulaire. Le cours d'été sur le droit international du patrimoine culturel, dont il est le directeur, est issu de cette chaire. Marc-André Renold est en outre membre de la commission de déontologie des musées de la Ville de Genève, membre de la Commission d'agrément en matière de dation d'œuvres d'art en paiement d'impôts. Il a également participé à divers groupes de travail et délégations, tant sur le plan fédéral que sur le plan cantonal. Marc-André Renold prend sa retraite le 1er août 2023 et accède à la fonction de professeure honoraire.

Bénédict Foëx effectue ses études à la Faculté de droit de l’UNIGE, où il obtient une licence, un diplôme d’études supérieures et un doctorat récompensé par trois prix (prix Walter Hug, François Bellot et Joseph Des Arts). En 1989, Il réussit le brevet d’avocat et pratique le barreau pendant une douzaine d’années.

Bénédict Foëx entame son parcours académique en tant que chargé de cours suppléant à l’Université de Neuchâtel (1987-1988), puis comme chargé de cours à l’Université de Genève (1989-1995). De 1990 à 1993, il est président suppléant de la Commission fédérale d’estimation en matière d’expropriation (1er arrondissement). Il a été visiting scholar à Duke University School of Law avant d’être nommé professeur ordinaire au Département de droit civil de l’UNIGE en 1995. Il a en outre enseigné en tant que professeur invité aux Universités de Fribourg et Lausanne.
Tout au long de sa carrière de professeur, les droits réels et le droit des sûretés ont été au cœur de ses activités d’enseignement et de recherche. Bénédict Foëx a étoffé cet enseignement sous différents axes, dont le droit des biens et celui des garanties du commerce international.
Le champ de ses nombreuses publications est vaste et couvre les domaines des droits réels et du droit des sûretés. Il a également participé en qualité d’éditeur à la publication du Commentaire romand du Code civil.
Bénédict Foëx a représenté la Suisse au sein du Groupe de travail «Droit des sûretés» de la Commission des Nations Unies pour le droit commercial international de 2011 à 2019. Il a également été membre de la délégation suisse à la Conférence diplomatique du Cap pour l’adoption de la Convention relative aux garanties internationales portant sur des matériels d'équipement mobiles (2001).
Bénédict Foëx a été membre du Comité de la Société suisse des juristes
(2009-2012), ainsi que des comités de l’Académie suisse de la magistrature (2007-2017) et de l’Association genevoise de droit des affaires (2009-2017). Il a en outre été président de la Commission de l’examen final des avocats (2011-2017). Il a également présidé la Société genevoise de droit et de législation (2007-2009) et a été membre de la Commission de direction du Centre de droit bancaire et financier de la Faculté de droit.
Durant sa carrière, Bénédict Foëx a occupé de nombreux postes administratifs de premier plan au sein de l’Université. Il a ainsi présidé la Section de droit privé de la Faculté de droit de 2000 à 2004 et occupé le poste de doyen de la Faculté de droit entre 2017 et 2022.
Tant sur le plan scientifique que par sa gestion de structures académiques, Bénédict Foëx a fortement contribué au rayonnement national et international de l’Université de Genève.
Bénédict Foëx prend sa retraite en août 2023 et accède à la fonction de professeur honoraire.

Isabel Maurer obtient un diplôme de traduction de l’ETI (École de traduction et d’interprétation de Genève, devenue Faculté de traduction et d’interprétation (FTI) en 2011) en 1984. Elle commence à travailler comme traductrice free-lance à Genève pour la presse économique et la traduction littéraire, avec la combinaison linguistique allemand-français-anglais-espagnol et italien. En 1989, elle obtient le diplôme d’interprète de conférence et devient interprète free-lance. Dès 1990, elle revient à l’ETI en tant que chargée d’enseignement au Département d’interprétation, où elle est en charge de divers cours, tels que ceux d’interprétation simultanée et consécutive français-allemand/anglais-allemand/espagnol-allemand, ceux d’interprétation consécutive et simultanée générale ou de formation continue. Isabel Maurer prend sa retraite en août 2023.

Francine Gennai-Nicole a rejoint le Département de physique théorique en tant que secrétaire en mars 1979, et y est restée jusqu’à sa retraite en juillet 2023. Elle a donc accompagné les chercheurs du Département pendant plus de quarante ans et des générations de physiciens et de physiciennes ont bénéficié de ses compétences administratives, de sa gentillesse et de son attention pour des missions diverses. Apportant des solutions à tous les niveaux, elle était la référence pour tout ce qui concernait l’administration et la mémoire vivante du Département.

Christine Chappuis obtient une licence à la Faculté de droit de l’Université de Genève en 1979. Après avoir réalisé le brevet d'avocate et pratiqué le barreau pendant quelques années, elle obtient un diplôme d’études supérieures en droit, puis un doctorat.
Christine Chappuis entame son parcours académique en tant que chargée d'enseignement en droit privé général, puis comme chargée de cours, ce qui lui permet de transmettre sa maîtrise de la méthodologie juridique aux étudiant-es de première année dans le cadre d’un cours d'introduction au droit. En 1999, elle est nommée professeure ordinaire au Département de droit civil.
Le droit des obligations a été au cœur de ses activités d’enseignement et de recherche. Christine Chappuis a étoffé cet enseignement en mettant l’accent sur le droit suisse de la responsabilité civile, ainsi que sur le droit de la vente internationale de marchandises, en créant notamment un atelier de rédaction de contrats. Elle est à l’origine de projets originaux comme la mise en place des Law Clinics qui permettent une mise en pratique des connaissances juridiques dans des situations réelles.
Christine Chappuis publie dans de nombreux domaines: droit des obligations et de la responsabilité civile, droit des contrats et de la gestion d’affaires sans mandat, harmonisation internationale du droit des contrats ou encore droit de l’association.
Christine Chappuis a par ailleurs été membre du groupe de réflexion suisse consacré à une révision de la partie générale du code des obligations, du groupe de travail d’UNIDROIT chargé de la préparation des principes relatifs aux contrats du commerce international et du groupe de travail contrats internationaux. Elle a en outre été vice-présidente du Comité de la Société suisse du droit de la responsabilité civile et des assurances, membre du Comité de rédaction du Traité de droit privé suisse, présidente de la Société genevoise de droit et de législation (1999-2002) et membre du Comité de rédaction de la Semaine judiciaire (1968-2004).
Tout au long de sa carrière, Christine Chappuis a occupé de nombreux postes administratifs de premier plan au sein de l’Université. Elle a ainsi présidé le Sénat (2002-2007), ainsi que la Section de droit privé de la Faculté de droit (2004-2007) et elle est devenue la première femme à diriger la Faculté de droit, en assumant le rôle de doyenne de 2012 à 2017.
Enfin, elle a été présidente du Conseil de fondation de la Faculté autonome de théologie protestante (2009-2012), membre de la délégation à l'égalité de l’Université de Genève, et membre du Conseil supérieur de la magistrature du canton de Genève (2017-2020).
Christine Chappuis prend sa retraite le 1er août 2023 et accède la fonction de professeure honoraire.

Enfant, Francisco Márquez Cuesta disposait d’un terrain de jeu privilégié, le Park Guëll à Barcelone, qui n’était pas encore ouvert au public. Nul doute qu’une fois en âge de raison et gardant en mémoire les saccages effectués au lance-pierre sur le plafond du marché couvert, cet épisode l’ait conditionné à réparer l’outrage. Après un master de l’École supérieure d’art visuel de Genève (ESAV), Francisco Márquez Cuesta débute sa carrière au secondaire genevois en 1982, en enseignant parallèlement à l’École cantonale d’art de Lausanne (ECAL) jusqu’en 1992. Il rejoint l’Institut de formation des maîtres/esses de l’enseignement secondaire (IFMES) dès sa création en 1999, en tant que maître formateur responsable à temps partiel en arts visuels. Porteur d’un master en Théories, pratiques et dispositifs de formation d’enseignants, il poursuit sa carrière à l’Institut universitaire de formation des enseignant-es (IUFE) dès 2009 et intègre en 2013 la Section des sciences de l’éducation de la Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation (FPSE) en tant que chargé d’enseignement pour la formation des enseignant-es du primaire. Il participe à la mise sur pied du DAS disciplines artistiques et sportives (DAS MDAS) et y enseigne jusqu’en 2022. Engagé dans diverses commissions tout au long de son mandat, il a partagé son enseignement entre l’IUFE et la FPSE jusqu’à son départ à la retraite le 1er août 2023.

Jean-Claude Crost, ingénieur informaticien, a rejoint le Département de physique de la matière quantique (DQMP) en 2009. Venu renforcer les activités de transfert de technologie du pôle de recherche national MaNEP. Fort de son expérience dans l’industrie régionale, sa contribution a joué un rôle essentiel pour l’obtention et la réussite de nombreux projets INNOSUISSE. Avant de rejoindre le DQMP, Jean-Claude Crost s’est en effet distingué en particulier comme ingénieur informatique dans le domaine de la machine-outil pendant près de 15 ans. Spécialisé dans la conception de logiciels temps réel, sa rigueur et sa précision ont permis de concevoir et de réaliser des prototypes fonctionnels fiables dans les laboratoires du DQMP. On peut citer sa contribution décisive pour le développement d’une technologie de marquage très prisée aujourd’hui. Expérimentateur créatif et chevronné, Jean-Claude Crost a également participé au développement des activités concernant les couches minces pour la microscopie et les capteurs de gaz. Jean-Claude Crost prend sa retraite fin juillet 2023.

Professeur associé à la Faculté des lettres depuis 2010, Eric Eigenmann a développé les études de dramaturgie au sein du Département de langue et littérature françaises modernes, qu’il a dirigé de 2013 à 2015. Ses recherches ont notamment porté sur Michel Vinaver, Robert Pinget, Nathalie Sarraute, Samuel Beckett, Bernard-Marie Koltès, Michel Soutter. Eric Eigenmann a par ailleurs créé et dirigé l’atelier théâtre du Département de français. La formation dispensée aux étudiant-es dans ce cadre novateur et les mises en scène réalisées ont participé de façon décisive au rayonnement du Département. Président de l’Assemblée de l’Université entre 2019 et 2021, il a en outre collaboré avec de nombreuses institutions littéraires, culturelles et théâtrales à Genève et en Suisse et a contribué à un grand nombre de mises en scène, en tant que dramaturge, avec les théâtres de Genève, où il est actif également dans les conseils de fondation. Eric Eigenmann prend sa retraite fin juillet 2023.

Claudine Métral est titulaire d’un doctorat en intelligence artificielle. En janvier 2008, Elle est nommée maître d’enseignement et de recherche au Département des systèmes d’information de la section des Hautes études commerciales (HEC) de la Faculté des sciences économiques et sociales. Depuis la création de la Faculté d’économie et de management (GSEM) en janvier 2014, elle a été rattachée à l’Institut des sciences de l’information.
Claudine Métral a travaillé sur la représentation des connaissances et les modèles urbains 3D (3D city models). Ses activités de recherche portent notamment sur l'apport des ontologies pour l'intégration de données et d'informations urbaines hétérogènes et sur l'enrichissement sémantique de modèles urbains 3D. Elle a initié ou participé à des projets financés par la Confédération suisse ou l’Union européenne et publié au niveau international dans ces domaines. Claudine Métral prend sa retraite le 31 juillet 2023.

Catherine Berthod rejoint le Département de biochimie de la Faculté des sciences à l’UNIGE en qualité de secrétaire du Département en décembre 2002. Chargée de la gestion administrative de plusieurs groupes de recherche, elle a assumé ses responsabilités avec constance et rigueur.
En parallèle, elle a collaboré de manière directe avec les nombreux directeurs qui se sont succédés au Département, et leur a apporté un soutien important dans les suivis financier et administratif.
Tout au long de sa carrière, Catherine Berthod s’est distinguée par son dynamisme et son caractère entier. Sa franchise et sa bonne humeur étaient appréciées par ses collègues. Catherine Berthod prend sa retraite fin juillet 2023.

Ur Shlonsky obtient un doctorat en linguistique au Massachusetts Institute of Technology en 1987. Il devient professeur assistant à l’Université de Haïfa (Israël) avant d’intégrer le Département de linguistique de l’UNIGE en tant que maître assistant en 1991. Nommé maître d’enseignement et de recherche en 1997, professeur associé en 2003, puis professeur ordinaire en 2011, Ur Shlonsky a contribué au développement du seul centre de recherche et d’enseignement de la grammaire formelle et comparative en Suisse au sein de la Faculté des lettres. Ur Shlonsky est l’auteur de nombreux articles sur des thèmes divers en théorie syntaxique et il est reconnu pour ses contributions en syntaxe sémitique et romane. Ur Shlonsky prend sa retraite fin juillet 2023.

Après un diplôme à l’Université de Bologne, Mauro Ferraresi obtient une licence en sciences politiques en 1981 et une licence en lettres et philosophie en 1986. Dès 1993, il rejoint l’École de traduction et d’interprétation de Genève (devenue Faculté de traduction et d’interprétation (FTI) en 2011) en tant que chargé d’enseignement à l’Unité d’italien du Département de traduction. Avec la combinaison linguistique italien – anglais – français, il enseigne de nombreux cours, tels que ceux de « Civilisation », « Rédaction », « Aspects de la langue », « Analyse et rédaction de textes de spécialité » ou encore « Communication et culture ».
Depuis 1995, Mauro Ferraresi est aussi traducteur indépendant de l’anglais vers l’italien pour des entreprises internationales. Dès 2002, il devient par ailleurs chercheur, puis professeur à l’Université IULM de Milan. Spécialiste en communication, Mauro Ferraresi a également travaillé plus de 30 ans dans le secteur privé en tant que consultant en communication, langue et marketing. Pendant toute sa carrière, il a participé à de nombreux colloques et conférences internationales, présentant et publiant des communications portant sur la traduction, la communication, le marketing, les médias et le tourisme.  Mauro Ferraresi prend sa retraite fin juillet 2023.

Jean-Luc Veuthey étudie la chimie à l’école d’ingénieur de Genève, où il obtient un diplôme d’ingénieur ETS en génie chimique en 1978. Il poursuit des études à l’Université de Genève avec un diplôme de chimiste en 1983 et un doctorat de chimie en 1987. De 1988 à 1989, il effectue un post-doctorat à l’École supérieure de physique et de chimie de Paris.
En 1989 il est engagé comme maître-assistant au sein de la Section de chimie, avant d’être nommé chargé de cours suppléant (1990-1992). Pendant ces années, il est également responsable du groupe d'analyse de l'entreprise Bracco (Genève). En 1992, il est nommé professeur ordinaire au sein de la Section de pharmacie de l’Université de Genève. Jean-Luc Veuthey est reconnu comme l'un des premiers utilisateurs de l'électrophorèse capillaire couplée à la spectrométrie de masse (CE-MS). Dès la sortie des systèmes commerciaux de chromatographie liquide à ultra haute pression (UHPLC) en 2004, il a démontré le potentiel de ce type d'approche pour l'analyse pharmaceutique. Dès le début des années 2000 il est également reconnu pour ses travaux sur la problématique des effets matrices en LC-MS.
Selon un classement du journal The Analytical Scientist, Jean-Luc Veuthey a été élu parmi les 100 personnalités au monde les plus influentes dans le domaine des sciences analytiques en 2013 et en 2015. En 2017, il a également été élu parmi les 10 personnalités les plus influentes en analyse pharmaceutique.
Parallèlement à sa carrière scientifique et d’enseignant, Jean-Luc Veuthey a exercé diverses fonctions comme celle de vice-président et de président de la Section des sciences pharmaceutiques, de vice-doyen de la Faculté des sciences et de vice-recteur de l'Université de Genève. Dès 1998, en sa qualité de président de Section, il a été un acteur majeur de la fusion des deux écoles de pharmacie de Lausanne et de Genève. La création de l'École de pharmacie Genève-Lausanne (EPGL), achevée en 2003, est l'une des plus grandes fusions institutionnelles intercantonales de Suisse romande. Jean-Luc Veuthey prend sa retraite en août 2023 et accède à la fonction de professeure honoraire.

Isabelle Mili entame sa carrière à l’UNIGE en 1996 en tant que chargée d'enseignement à mi-temps en didactique de la musique. Elle est nommée professeure associée en 2012 dans le domaine de la didactique des arts (musique et/ou arts visuels). En juin 2014, elle reprend la direction de I’Institut universitaire de formation des enseignants (IUFE). Elle est nommée professeure ordinaire en 2016. En dehors de l’Université, Isabelle Mili a siégé au sein de la Chambre des HEP de Swissuniversities, du comité de l’European Education Research Association (EERA), d’une commission de reconnaissance des diplômes d’enseignement de la Conférence des directrices et directeurs de l’instruction publique (CDIP).
Au cours des 27 ans qu’elle a passé à l’UNIGE, Isabelle Mili a assisté et pris part au développement des didactiques disciplinaires. À la faveur du transfert cantonal de la formation des enseignant-es à l’Université de Genève – en 1996, pour le primaire et en 2010, pour le secondaire – les didactiques disciplinaires se sont établies et enrichies. Un phénomène qui a également marqué la politique éducative suisse (avec un soutien fédéral aux didactiques disciplinaires accentué, entre 2015 et 2020). Isabelle Mili prend sa retraite le 1er août 2023 et accède à la fonction de professeure honoraire.

Hugo Zbinden obtient un doctorat à l’Institut des sciences appliquées de Berne en 1991. Après un postdoctorat à l’Université de Bern, il est nommé maître d’enseignement et de recherche à l’UNIGE, avant d’accéder, en 2012, au titre de professeur associé au sein du Département de physique appliquée. Ses activités de recherche portent essentiellement sur l'application de l'optique quantique dans différents domaines, en particulier la communication quantique, impliquant la distribution de clés quantiques (QKD) et la génération de nombres aléatoires quantiques. Il a travaillé aussi bien sur le concept de dispositifs d'autodiagnostic – qui offrent une sécurité sans précédent –, que sur les systèmes de détection de photon uniques efficaces et à faible bruit.
Ses travaux ont permis le développement des premiers détecteurs pratiques de photons uniques aux longueurs d'onde des télécommunications, qui ont donné lieu aux premiers produits commerciaux en 2002, via ID Quantique, une start-up qu’il a co-fondée. Hugo Zbinden a plus récemment initié le développement de détecteurs supraconducteurs de photons uniques, qui constituent une technologie capable de produire des détecteurs à faible bruit et à rendement proche de 1. Il est également Lauréat du prix Greinacher en 2016 et de la Médaille de l’innovation de l’UNIGE en 2017. Hugo Zbinden prend sa retraite le 1er août et accède à la fonction de professeur honoraire.

Après une première vie professionnelle dans l’enseignement primaire à Neuchâtel, Claudia Berger effectue des études de chinois à la Faculté des lettres de l’UNIGE où elle obtient une licence en 1992. Elle est nommée enseignante de chinois à l’UNIGE en 1995, principalement pour les étudiant-e-s de 1ère et 2e années du Baccalauréat académique, mais aussi dans le secteur de la formation continue. Elle occupe cette fonction pendant 28 ans et a ainsi été le premier contact avec la langue chinoise pour des centaines d’apprenant-e-s qui ont apprécié son sens de la pédagogie, son dynamisme et sa disponibilité. Claudia Berger a également développé des compétences dans le domaine de la didactique de l’enseignement des langues distantes et dans le e-learning. Elle a mis en place un programme de eTandem (tandem à distance) avec l’Université de Wuhan en Chine. Claudia Berger a assumé d’importantes responsabilités dans diverses associations de promotion de l’enseignement du chinois en Suisse et en Europe. Elle est également la co-autrice d’un beau livre, le Grand Imagier chinois (2015) qui présente 500 caractères chinois courants de manière informée, élégante et vivante. Claudia Berger prend sa retraite fin juillet 2023.

Michel Hottelier obtient une licence en droit à l’Université de Genève en 1980. Durant son assistanat (1980-1985), il rédige sa thèse sur l’influence de la Convention européenne des droits de l’homme sur la jurisprudence du Tribunal fédéral, sous la direction du professeur Giorgio Malinverni.
Après l’obtention du brevet d’avocat en 1988, Michel Hottelier rejoint la Faculté de droit en qualité de maître assistant, puis de chargé de cours. Il effectue, en 1993-1994, un séjour d’études en tant que Visiting Scholar à la School of Law de l’Université de Berkeley, en Californie. Nommé professeur ordinaire en 1995, Michel Hottelier a enseigné le droit constitutionnel, le droit public et les droits humains (droit de fond et mécanismes de contrôle) dans les programmes de formation de base, de formation approfondie et de formation continue de la Faculté de droit.
Parallèlement à ses activités d’enseignant et de chercheur, Michel Hottelier a assumé la fonction de juge suppléant auprès du Tribunal administratif, puis de la Chambre administrative de la Cour de justice de Genève (2002-2014). Il a également été membre de l’Assemblée constituante genevoise (2008-2012), chargée de mettre au point le projet de nouvelle constitution accepté par le peuple lors du scrutin du 14 octobre 2012. Michel Hottelier prend sa retraite au 31 juillet 2023.

Après l’école obligatoire à Bassecourt dans le Canton du Jura, Fabienne Fleury Olela suit des études au Lycée Cantonal de Porrentruy, où elle a reçu son diplôme de maturité littéraire avec latin en 1977, avant d’obtenir son diplôme à l'École cantonale de laborantines et laborantins médicaux de Neuchâtel en 1980.
Fabienne Fleury Olela rejoint alors le laboratoire d’Uli Laemmli au Département de biologie moléculaire de la Faculté des sciences de l’UNIGE en tant que technicienne 1. En 1983, elle intègre le groupe de Bernard Hirschel à la Division des maladies infectieuses des HUG, puis retourne au Département de biologie moléculaire en 1986, dans le groupe du professeur Ueli Schibler. Expérimentatrice chevronnée, elle a participé à de nombreuses publications portant sur les bases moléculaires de la transcription tissu-spécifique et de l'expression des gènes circadiens dans des systèmes mammifères. Durant cette période, Fabienne Fleury Olela est promue au poste de technicienne 3. Après la retraite d'Ueli Schibler, elle a rejoint le laboratoire du professeur Ramesh Pillai dans le même département en 2016. Elle a continué à mettre en œuvre ses compétences scientifiques, cette fois dans le domaine de la régulation de l’expression des gènes par des modifications post-transcriptionnelles de l'ARN. Son travail a, une fois de plus, permis d’apporter de précieuses contributions à plusieurs publications. Au cours de ces 42 années au service de l'Université, le travail de Fabienne Fleury Olela s'est caractérisé par un haut niveau de perfection, de dévouement et de désir d'apporter une contribution positive aux projets. Elle a été une source précieuse de protocoles et de conseils pour les étudiant-es de ces différents laboratoires. De plus, ayant une maîtrise exceptionnelle de la langue française, elle aidait ses professeurs non-francophones à corriger des lettres et les questionnaires d’examens pour les étudiant-es. Fabienne Fleury Olela prend sa retraite fin juillet 2023.

Naussadali Abibo rejoint le Service de la logistique de l’Université de Genève en qualité d’aide huissier en 1993. Le 1er janvier 2002, il est promu à la fonction de chef huissier, d’abord sur le site de l’Uni Mail puis sur le site des Sciences. Naussadali Abibo a travaillé dans toutes les loges d’accueil de l’UNIGE avec l’enthousiasme et le professionnalisme qui le caractérise.
Figure emblématique de l’accueil au sein de l’UNIGE, Naussadali Abibo s’est révélé une personne accueillante, toujours serviable et sérieuse accomplissant les responsabilités qui lui étaient confiées avec rigueur et conscience. Personne réfléchie, il a su analyser et gérer les problématiques liées à la complexité de plusieurs grands bâtiments. Après 30 ans d’’engagement au sein de l’Université, Naussadali Abibo prend sa retraite en mars 2023.

Béatrice Pellegrini obtient un diplôme de biologie en 1987, puis effectue une thèse en 1992 au Département d’anthropologie de l’UNIGE en travaillant sur l’approche pluridisciplinaire de l’histoire des populations humaines. Elle choisit un parcours professionnel dans la culture et la communication scientifique qu’elle pratiquera sous des formes très diverses. Béatrice Pellegrini se forme d’abord comme journaliste scientifique et travaille de 1994 à 2000, à la Tribune de Genève, au Nouveau Quotidien, à Espace 2 et à L'Hebdo.
En 2000, les facultés des sciences, de médecine et de la société collaborent afin de créer un enseignement en communication scientifique, inscrit dans le cursus des étudiant-es en master communication et média et ouvert également aux étudiant-es de sciences et de médecine. Béatrice Pellegrini met sur pied cet enseignement en tant que chargée de cours. Parallèlement, elle poursuit sa carrière dans différents postes et domaines d’expertise de la culture scientifique, ce qui lui permet d’inscrire en permanence son enseignement dans la réalité du terrain. Elle a notamment œuvré dans le domaine de la muséologie en tant que conservatrice en charge de l'institution du Musée d'histoire des sciences de 2003 à 2005, chargée de recherche puis chargée de projet au Muséum d’histoire naturelle de 2005 à 2022. Dans le domaine de la culture scientifique associative, politique et institutionnelle, Béatrice Pellegrini est attachée de direction à l’Agenda 21 de la Ville de Genève depuis 2022, présidente de l’association Bancs publics de 1999 à 2020, présidente du Réseau romand science et cité de 2002 à 2022 et membre du comité de la Fondation science et cité. Béatrice Pellegrini prend sa retraite le 30 avril 2023.

Après des études de mathématiques, Sylvie Coppé devient professeure en France. Parallèlement à son travail d’enseignante, elle soutient une thèse de doctorat en didactique des mathématiques.
Sylvie Coppé accède ensuite au titre de maîtresse de conférences à l’Institut universitaire de formation des maitres de Lyon (Université Lyon 1). Pendant 10 ans, elle est responsable de la formation des enseignant-es de mathématiques du secondaire. Ses recherches portent sur la résolution de problèmes à l’école primaire et sur l’enseignement de l’algèbre élémentaire. Elle y organise une recherche collaborative avec des enseignant-es pour développer des outils pédagogiques.
En 2014, Sylvie Coppé devient maîtresse d’enseignement et de recherche au sein du groupe de recherche Didactique des mathématiques à Genève (DiMaGe) de la Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation de l’UNIGE. Elle y créée un cours de Bachelor sur la résolution de problèmes tout en animant un séminaire de recherche sur les pratiques enseignantes ainsi que le séminaire de didactique des mathématiques pour la formation des enseignant-es du secondaire. Elle est co-requérante d’un projet de recherche FNS sur la résolution de problème et elle co-encadre plusieurs thèses. Sylvie Coppé prend sa retraite le 31 janvier 2023.

Marianne Tsioli prend sa retraite le 31 mars 2023 après plus de 35 ans de service au sein de l’UNIGE. Après un diplôme de bibliothécaire en 1981 et une demi-licence de la Faculté des lettres en 1986 en grec ancien et grec moderne, Marianne Tsioli est engagée en 1987 pour prendre en charge la collection de grec moderne. Elle rejoint l’Institut d’histoire de la réformation en tant que bibliothécaire responsable en 1992, poste qu’elle occupera jusqu’à aujourd’hui, en parallèle à son travail à la Bibliothèque de Genève. Marianne Tsioli n’a eu cesse de créer un cadre propice aux chercheurs/euses de l’Institut et a toujours œuvré pour les aiguiller dans la recherche documentaire nécessaire à la réussite de leurs travaux.

Hugo Cubillos est engagé au sein du service de la comptabilité de l’UNIGE en 1990. Il prend ensuite les responsabilités de chef de la comptabilité de médecine dentaire en 1997, puis chef d’antenne comptable de médecine et de médecine dentaire en 2000, avant d’être nommé adjoint au chef comptable dès 2007. A l’écoute, cordial et serviable, il a œuvré avec un investissement toujours égal, contribuant notamment aux développements informatiques comptables (SI-Notes de frais) et à l’établissement des états financiers de l’Université. Après 32 années dévouées à la comptabilité de l’Université, Hugo Cubillos prend sa retraite anticipée en février 2023.

Joëlle Angeloz prend sa retraite au 31 janvier 2022, après une carrière de 35 ans en tant que bibliothécaire documentaliste archiviste spécialiste en services au public au sein de l’UNIGE. Avant que la Bibliothèque de l’Université ne soit créée, elle a notamment travaillé au regroupement des bibliothèques de départements de sciences économiques et sociales, contribué à la migration du catalogue sur une nouvelle plateforme, participé à la mise en place d’une plateforme de formation en compétences informationnelles et collaboré avec les architectes pour la création de la bibliothèque du bâtiment Uni Mail. Dès 2012, Joëlle Angeloz s’investit pleinement dans la gestion des espaces-bibliothèque. Elle mène un travail de fond visant à une remise en état des espaces publics, administratifs ainsi que des magasins du site Uni Mail de la Bibliothèque. Toujours curieuse et portant une attention particulière aux besoins actuels et émergents du public, elle n’a eu de cesse de continuer à se former, s’inspirant des réalisations des autres bibliothèques pour rendre les espaces accueillants et fonctionnels.

Caroline Nierlé est titulaire d’un Master en sciences politiques, mention relations internationales de l’Université de Genève et de l'Institut universitaire de hautes études internationales. Faisant preuve d’un goût marqué pour les contacts, Caroline Nierlé développe très tôt un sens du service dans son activité de gestionnaire de fortune auprès de la clientèle privée d’une banque internationale dans la recherche de fonds pour une institution genevoise et dans sa fonction de responsable administrative du MAS en business law (MBL). Elle rejoint l’Université de Genève en tant que collaboratrice en 2007.
Ces expériences lui ont permis de rencontrer de nombreux publics dans des milieux divers et l’ont naturellement amenée à organiser des événements pour promouvoir les activités du Centre pour la formation continue et à distance (CFCD) à Genève, en Suisse, et à l’international, ainsi que les programmes de formation continue de l’UNIGE. Caroline Nierlé prend sa retraite anticipée en décembre 2022.

Claire Palandella suit des études à la Faculté des lettres où elle obtient une licence en espagnol et anthropologie (1989) ainsi qu’en français (2007). Elle rejoint la Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation (FPSE) pour des missions temporaires en 1987. Elle est ensuite engagée en tant que secrétaire au sein de la FPSE.
Dès 2007, l’ensemble des activités de Claire Palandella concerne exclusivement la Section des sciences de l’éducation. Elle appuie plusieurs équipes de recherche engagées dans des projets FNS pour la transcription des enregistrements en classe ou d’entretiens. Elle gère également la collection «Exploration», dédiée aux sciences de l’éducation.
Claire Palandella collabore ainsi avec de nombreuses équipes de recherche de la Section des sciences de l’éducation, notamment l’équipe GRAFE (didactique du français enseigné), mais également avec d’autres didacticien-nes. Lors de la préparation du Centenaire de l’Institut Jean-Jacques Rousseau, célébré en 2012, elle retranscrit de nombreux entretiens avec d’ancien-nes professeur-es de la FPSE.
Parallèlement à son travail au sein de la FPSE, Claire Palandella a toujours enseigné le français langue étrangère (FLE) pour lequel elle s’est formée à Besançon en 1991, puis à l’ELCF de 1992 à 1993. Engagée auprès de l’École de parents du Cycle d’orientation depuis les années 1990, elle a également donné des cours à l’IFAGE, l’École-Club Migros, ainsi qu’à l’Université ouvrière de Genève. De 1995 à 1997, elle obtient un congé sabbatique et enseigne le français durant deux ans à des bacheliers à l’Université nationale d’Amazonie péruvienne (Iquitos, Pérou). Elle souhaite poursuivre et diversifier son engagement auprès d’un public allophone, notamment en proposant des rencontres autour de la littérature française et étrangère. Claire Palandella prend sa retraite en janvier 2023.

Claire-Anne Siegrist effectue des études de médecine à Genève et se spécialise en pédiatrie et en immunologie à Genève ainsi qu’à l'Université d'Aix-Marseille. Depuis 1996, elle dirige le Centre de vaccinologie de la Faculté de médecine et occupe la chaire de vaccinologie depuis 2000. Elle est nommée professeure associée en 2000, puis professeure ordinaire en 2006. Elle a, en outre, dirigé pendant plus de 20 ans le Centre collaborateur de l’OMS en vaccinologie et immunologie néonatale, hébergé au sein de la Faculté de médecine. Depuis 2013, elle est responsable du Centre de vaccinologie des HUG, où elle est également médecin-adjointe agrégée dans le service de pédiatrie générale.

Experte aux niveaux national et international, elle a présidé la Commission fédérale pour les vaccinations, a été membre du Joint Committee for Vaccination and Immunisation (Royaume-Uni), du Strategic Advisory Group of Experts de l’OMS et a dirigé en 2014-2015 l’essai clinique de phase I sur le vaccin Ebola. Elle se passionne également pour la santé publique et la communication au grand public. Claire-Anne Siegrist est, par ailleurs, à l’origine d’initiatives ayant pour but d’améliorer la formation et l’information des professionnel-les de santé dans le domaine des vaccinations. Elle a ainsi créé le site www.infovac.ch et participé à la fondation du cours avancé de vaccinologie ADVAC.

Ses nominations à l’Académie suisse des sciences médicales en 2002 et au Conseil de la recherche du FNS en 2004 témoignent de son parcours exceptionnel. En 2017, Claire-Anne Siegrist reçoit le Prix mondial Nessim Habif pour l’ensemble de ses travaux et, en 2018, le Best Education Award de la Société Européenne d’infectiologie pédiatrique. Elle est aussi Chevalier de l'Ordre national français de la Légion d'honneur depuis 2019. Enfin, elle s’est illustrée pendant la pandémie de COVID-19 par sa générosité en informant les autorités locales, nationales et internationales – ainsi que la population – à travers de nombreuses interventions dans les médias. Claire-Anne Siegrist prend sa retraite fin janvier 2023 et accède à la fonction de professeure honoraire.